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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 17:04

 

Les annonces d'Yves Dauteuille

On peut s’interroger sur ce ‘’drôle’’ de bonhomme :

Mais pourquoi vend-il tout cela ? Mais comment peut-on accumuler tant d'objets à l'esthétique discutable ? (ou à la laideur indiscutable...). Ces trucs sont-ils vraiment à vendre ? (oui, quand ils n'ont pas trouvé preneur). Ces annonces feront-elles l'objet d'un recueil ? (oui, et même d'un film, Spielberg s'y attellera dès son retour de Cannes). Bon, arrêtez de poser des questions. Et achetez. Tout doit disparaître.


 

MACHINE A PAIN 

 

Faire son pain est à la mode.


Avec cette machine ingénieuse, l’homme du XXIe siècle sera fier de montrer ses miches aux invités.
La Kenwood Rapidbake est plébiscitée par les panivores. Le témoignage d’un utilisateur, Nicolas S. est éloquent : « De vils pains au p’tit déj, pour moi, c’est fini. Je snobe mon boulanger : chaque fois que je lui achète une baguette, le lascar l’a brunie. C’est trop cuit. Avec la Kenwood Rapidbake, je contrôle tout ».
On comprend son choix. Car cette machine est le rêve de la France qui se lève tard.
Elle vous demande si peu de manipulations qu’elle aurait dû s’appeler « la flemme du boulanger ». (Mais les concepteurs anglais de Kenwood ne sont pas experts ès-Pagnol).
Le maniement est enfantin.
Vous placez dans le ventre de l’animal les ingrédients correspondant au type de pain que vous voulez confectionner : farine, eau, sel, lardons, raisins secs, graines de tournesol, plâtre, épeautre, noix de coco entières, lait d’ânesse... Pour un pain complet, ajoutez quelques boulons

 

Pour le pain « Joe Dalton » destiné à un ami en cellule, (voir photo)MACHINE A PAIN 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois les ingrédients versés, refermez le cockpit. Le bidule malaxe énergiquement, puis chauffe comme un volcan le temps indiqué sur la recette.

Si c’est le matin, recouchez-vous en attendant.
D’ailleurs, l’hiver, votre Kenwood Rapidbake, glissée entre les draps, sera la plus délicieuse des bouillotes. Un must.
La machine, quoique d’occasion, est comme neuve. Pas une miette.
L’eau à la bouche, vous vous demandez : "combien ça croûte ?"
41 euros.
Une bouchée de pain pour vous, une miette pour Nicolas.


Mis en ligne par Yves Dauteuille : www.yves-dauteuille.com

C'est un article de la collection Dauteuille, Autorisation du 18 avril 2011 (cadeau pour mon anniversaire

de la Ville d’Annecy (74000…….c’est le code postal, pas le prix ! ! ! !)

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 21:46

 

Le Français est une langue merveilleuse, protégeons-la !

 

 Cette dictée est incroyable mais vraie. Ne manquez pas de la lire, c'est génial.

 

On dira après que le français n'est pas compliqué !

Le petit texte, que je vous laisse savourer, donné en dictée, a été trouvé

dans un vieil almanach (Eynard Eveline)

  dictee-web-202.jpg

 

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.

De ce mariage, est né un fils aux yeux pers*.

(/* pers = de couleur indéfinissable entre bleu et vert)

 

Monsieur est le père, Madame est la mère. Les deux font la paire.

Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.

Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.

Aucun des deux n'est maire.

N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.

Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.

Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.

 

La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.

Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.

 

Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !

 

 

Merci Eveline, celle-là va être sur mon blog, bravo de m’avoir trouvé ça !

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:59

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°4

Quelques Biographies :1 la plume  

 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

 

BEAU DE ROCHAS Alphonse-Eugène (1815-1893) 

Lien de parenté avec l'auteur de ce blog, Roger Reynaud, du côté de ses grands parents paternels : chemin de parenté disponible sur demande à ''reynaudrrcc@orange.fr''


Alphonse Eugène BEAU DE ROCHASAlphonse Eugène BEAU dit Beau de Rochas, 9 avril 1815 à Digne - 27 mars 1893 à Vincennes, fut un ingénieur thermodynamicien et lauréat de l'institut (Académie des Sciences).Ingénieur de grands travaux, il posa le premier câble télégraphique sous-marin en collaboration avec l'ingénieur Philippe Breton (1850) et s'intéressa à l'hydrographie, au trafic ferroviaire (voie ferrée Grenoble-Digne-Nice en 1861), au franchissement de la Manche par un tunnel métallique immergé (1880).

Thermodynamicien connu pour la définition du cycle à quatre temps (16 janvier 1862), il définit également le "coefficient de propulsion" du moteur à réaction dans un mémoire adressé à l'Académie des Sciences à Paris, mémoire qui avait pour but d'encourager les recherches sur ce type de moteur dont il prévoyait les possibilités immenses (29 août 1887). En 1883 et 1884 il pose le principe de propulsion par réaction mais il ne l'imagine pas appliqué à des «machines volantes»

 

Pierre Alexis PONSON du TERRAIL   (1829-1871)

Note du Blogueur : Ancêtre indirect de Roger REYNAUD § article spécial sur lui dans mon blog)

 

Pierre Alexis PONSON du TERRAIL Créateur et auteur de ''ROCAMBOLE''Pierre Alexis Joseph Ferdinand de Ponson du Terrail, vicomte de Ponson du Terrail, né le 8 juillet 1829 à Montmaur (Hautes-Alpes) dans la propriété de campagne de son grand père maternel Pierre Toscan du Terrail le 8 juillet 1829 de Noble Ferdinand Marie de Ponson et de Marie Suzanne Bénédicte Toscan du Terrail. Ses parents étaient alors domiciliés à Simiane la Rotonde (04), d'où les de Ponson étaient originaires. Son arrière-grand-père, côté maternel, Jacques Toscan du Plantier, notaire à Montmaur, est par ailleurs l'ancêtre de Daniel Toscan du Plantier. (Acteur, producteur de cinéma)

Mort le  10 janvier 1871 à Bordeaux, Il est enterré au cimetière de Montmartre  à Paris. Il est un écrivain populaire français et l’un des maîtres du roman-feuilleton. Il est célèbre pour son personnage Rocambole. Il écrit 200 romans et feuilletons en vingt ans. Pierre commence à écrire vers 1850. Ses premiers écrits s’inscrivent dans la tradition du roman gothique. Par exemple, son roman la Baronne Trépassée  (1852) est une histoire de vengeance située autour de 1700 dans la Forêt Noire. Il s’agit, au même titre que la Ville  Vampire de Paul Féval, d’une parodie des histoires de vampires. Pendant plus de vingt ans, il fournira en feuilletons toute la presse parisienne (l’Opinion nationale, La Patrie, Le Moniteur, Le Petit Journal etc…) Son œuvre aux intrigues échevelées fruit d’une imagination débordante contient aussi de nombreux calembours, par exemple ‘’en voyant le lit vide, son visage le devint aussi’’. Ecrivant très vite, et sans se relire, il parsème ses romans de phrases fantaisistes telles que ‘’Ses mains étaient aussi froides que celles c’un serpent….) ou ‘’D’une main, il leva son poignard, et de l’autre il lui dit…….)  C’est en 1857, qu’il entame la rédaction du premier roman du cycle de Rocambole (cycle parfois connu sous le titre Les Drames de Paris. Puis, L’Héritage Mystérieux, qui parait dans le journal La Patrie. Il vise principalement à mettre à profit le succès des Mystères de Paris d’Eugène Sue. Auteur de nombreux romans, des "Aventures de Rocambole"... Les Exploits de Rocambole  (1859-1884). Suivi de La Revanche de Baccarat, Le Manuscrit du Domino et La Dernière Incarnation de Rocambole.Son ‘Rocambole’ devient un grand succès populaire, procurant à Ponson une source de revenus importante et durable. Au total, il rédigea neuf romans mettant en vedette Rocambole.

En août 1870, alors que le romancier vient d’entamer la rédaction d’un autre épisode de la saga de Rocambole, Napoléon III capitule devant les Allemands. Fidèle à l’image du chevalier Bayard, il quitte Paris pour Orléans, où il forme une milice en vue de faire la guérilla. Mais il est vite obligé de s’enfuir à Bordeaux, les Allemands ayant incendié son château. Il meurt à Bordeaux en 1871, laissant inachevé la saga de Rocambole.

 

Abbé Jean Esprit PELLISSIER   (1831-1905) 

Il fut un curé d’Allos (Alpes de haute Provence) de la fin du XIXe siècle. Ses neveux sont également connus : Juvénal Pélissier a été le curé de Thorame-Haute, c'est à lui que l'on doit la reconstruction de la chapelle « miraculeuse » de Notre-Dame-de-la-Fleur à Thorame-Haute-Gare ; et le frère de ce dernier, le chanoine Eugène Pélissier, fut également le prêtre d'Allos. Historien d’Allos Il est le principal historien de la commune et publie en 1901 un ouvrage en deux volumes : Monographie Bas-alpine - Histoire d’Allos - depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Cet ouvrage a été réédité plusieurs fois.

Il fut également vicaire général de l’évêque de Digne et membre de la Société scientifique et littéraire des Alpes de Haute Provence

 

Paul ARENE (1843-1896)  


Paul ARENEPaul ARENE Pierre tombale

 

Né le 26 juin 1843 à Sisteron et mort le 17 déc.1896 à Antibes, est un poète provençal et écrivain français. Le nom Arène provient probablement du provençal arenié, issu du grec classique arènos, qui signifie sable.

Après avoir préparé une licence de philosophie, Paul Arène travaille comme maître d'études aux lycées de Marseille, puis de Vannes. Une petite pièce jouée avec succès à l'Odéon, Pierrot héritier, lui fait quitter, en 1865, l'université pour le journalisme. Il a 23 ans. À Paris, il fréquente les cafés littéraires et devient l'ami d’Alphonse Daudet, François Coppée, Catulle Menses. Il écrit régulièrement pour  Le Journal, puis Le Figaro des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille (il compose ses premiers vers provençaux qui paraissent dans l'Almanach avignonnais), Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du Félibrige de Fontségune, il organise en 1879 le Félibrige parisien, dont il sera le président après Charles de Tourtelon et Jasmin. Il anime diverses revues : La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soulèu. Le sujet de toutes ses pièces provençales est tiré de quelques particularités de mœurs ou de paysages de la contrée de Sisteron : Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori. En 1868, Paul Arène écrivit ce qui reste son chef-d'œuvre, Jean des Figues. Après 1870, il publia des chroniques, des contes, des poèmes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfumée, deux recueils de contes. Vinrent ensuite La Chèvre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine.


François ARNAUD (1843-1908)

FRANCOIS ARNAUDNé le 7 août 1843 à Barcelonnette (vallée de l’Ubaye) et mort le 23 juillet 1908 à Barcelonnette, est un alpiniste et homme politique français. Notaire, Géographe de l’Ubaye, fils d'Henri Arnaud, notaire, et de Sabine Canton, il étudia au lycée de Barcelonnette en 1853, puis à Lyon dans le but d'intégrer l'Ecole Spéciale militaire de St Cyr. Il changea d'orientation après la mort de son père pour obtenir un baccalauréat ès lettres en 1861, puis une licence de droit, à Paris.

A l'âge de 25 ans, il revint à Barcelonnette et y fut élu au conseil municipal en 1868 (mandat qu'il conservera jusqu'en 1900). En 1869, il reprit l'étude de son père. Alpiniste, il gravit de nombreux sommets alpins et publia des ouvrages Il fut fondateur et président du Club Alpin Français dans la vallée de l'Ubaye. Auteur avec Gérard MORIN du ‘Dictionnaire du Langage de l’Ubaye’’

 

Emile CHABRAND (1843-1893)

chabran

 

 

Né à Saint-Paul-sur-Ubaye.
Après avoir fait fortune au Mexique, il fait le tour du monde en solitaire. De retour dans son village natal, il publie ses notes, croquis et souvenirs : De Barcelonnette au Mexique".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NEGRE Lazarine   (1848-1899)

Poétesse de Manosque, membre du Félibrige.

Félibrige naissance

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Félibrige (en Langue d'Oc: lou Felibrige selon la Norme Mistralienne ou lo Felibritge selon la Norme Classique) est une association littéraire fondée le 2& mai 1854 par Frédéric MISTRAL et six autres poètes provençaux pour assurer la défense des cultures régionales traditionnelles et la sauvegarde de la langue d'oc

 

Elémir BOURGES   (1852-1925)

Elémir BOURGESJournaliste et Romancier né à Manosque. (04) le 26 mars 1852 et mort à Auteuil (Yvelines) le 13 nov.1925, est un romancier et Journaliste français. Il participe quelque temps à la Rose-Croix esthétique de Péladon. Son roman Les oiseaux s’envolent et les fleurs tombent contient quelques thèmes propres à ce courant.  Il fut élu membre de l'Académie Goncourt dès sa création, en  1900.

Le Miracle de Théophile, d'après RUTEBEUF (1875) Sous la hache (1883) Le Crépuscule des dieux, mœurs contemporaines (1884) Les Oiseaux s’envolent et les fleurs tombent (1893) La Nef (1904) L'Enfant qui revient, nouvelle (1905) Gonzalve, ou l'Auberge pleine, d'après une pièce basque anonyme jouée à Saint-Jean-de-Luz en 1908, notée par Élémir Bourges (1954) Amis et Amille, mystère du XIVe siècle traduction par Élémir Bourges (1957)

 

Félicien CHAMPSAUR   (1858-1934)

FELICIEN CHAMPSAURFélicien Champsaur est un écrivain et journaliste français.

Fils de Joseph Louis Champsaur, gendarme, et de Marie Magdeleine Joséphine Arnaud, il est né le 10 janvier 1858 à Turriers dans les Basses-Alpes et mort à Paris le 22 décembre 1934 dans son appartement 82, avenue Foch.

Aujourd’hui oublié, il fut pourtant l’un des écrivains les plus productifs de la fin du XIXè siècle et de la première moitié du XXè . Il laisse à la postérité une importante production journalistique et des œuvres romanesques empreintes d’une liberté créative et d’un modernisme troublant (Dinah Samuel, Lulu...).

Jeune provincial en quête de succès, Félicien Champsaur s’illustre tout d’abord à Paris par son activité journalistique prolixe. Il collabore à divers journaux (Le Figaro, Le Gaulois, l'Evènement...) et participe à quelques revues qui fleurissent sur la rive gauche (Revue moderne et naturaliste, ...). Il fonde également Les Hommes d'aujourd'hui (en collaboration avec André Gill), il collabore au Journal L'Hydropathe (d'Émile Goudeau), Les Contemporains (avec Alfred Petit) et diverses autres revues qui connaîtront un succès relativement éphémère (Le Panurge, Les Écoles...). Coutumier des cercles littéraires et des brasseries montmartroises où s’édifie une conception moderne de la littérature et des arts (Le club des Hydropathes, Le Chat noir, ...), il s’enivre de tous les plaisirs qu’offre l’espace de la création artistique parisienne où il entrevoit les fondements de son entreprise artistique. Il fréquente alors certaines figures illustres du Paris artistique et littéraire (Hugo, Verlaine, Rops, Grévin, Rodin...). Du journalisme au roman en passant par l’écriture poétique, dramaturgique ou pantomimique, Félicien Champsaur laisse à la postérité une œuvre artistique bigarrée et éclectique. Entremêlant au roman diverses pièces rapportées (articles, poèmes, pantomimes, ballets, partitions musicales, …), une dimension plastique diffusée par la prolifération d’illustrations et de mises en pages audacieuses, il incarne aujourd’hui encore une liberté romanesque inédite. Artiste se nourrissant de la diversité artistique parisienne, il rêva et défendît une liberté d’expression formelle résolument moderne :

« Je crois que le roman doit être multiforme, d’une originalité toujours renouvelée et de profonde vie, artiste, paré de toutes les richesses littéraires. Il doit, véridique, peuplé de types réels, choisis dans l’existence, s’inspirer des caractères observés d’hommes et de femmes, mais ne point se borner à les figer en des photographies quelconques, même retouchées par un artisan soigneux. La littérature contient, résume et diffuse tous les arts : elle doit les mêler en ses artifices » (Lulu, roman clownesque).

Principaux ouvrages

Dinah Samuel, Ollendorff, 1882, roman à clef Miss América, Ollendorff, 1885, roman. Entrée de clowns, Lévy, 1886, recueil de nouvelles. Parisiennes, Lemerre, 1887, recueil de poèmes.

Les Bohémiens, Dentu, 1887, Ballet lyrique en 4 actes et 9 tableaux, illustré par Jules Chéret. Lulu, Dentu, 1888, pantomime en un acte illustrée par Chéret, Gerbault, Morin.

L’Amant des danseuses, Dentu, 1888, roman, illustré par Jaquelux. Les Éreintés de la vie, Dentu, 1888, pantomime en un acte illustrée par Gerbault. La Gomme, Dentu, 1889, Pièces en trois actes illustrés par Chéret, Caran d’ Ache, Gerbault. Le Mandarin, Ollendorff, 1895-1896, trilogie romanesque (I : Marquisette - II : Un maître - III : L'Épouvante) Régina Sandri, Ollendorff, 1898, roman. La faute des roses, Fasquelle, 1899, roman. Nuit de fête, Offenstadt Frères, S.d., roman. Poupées japonaises, Fasquelle, 1900, roman. Lulu, Fasquelle, 1901, roman clownesque illustré par (entre autres) Bac, Bourdelle, Bottini, Cappiello, Chalon, Chéret, Gerbault, Rops, Van Beers, Willette... Le semeur d’amour, Fasquelle, 1902, roman Hindou. L’Orgie latine, Fasquelle, 1903, roman antique illustré par Auguste Leroux. L’Ingénue, Douville, 1905, roman illustré par Maurice de Lambert. La Caravane en folie, Fasquelle, 1912, roman « colonial » Le Bandeau, Renaissance du livre, 1916, roman illustré par Raphaël Kirchner. Les Ailes de l'homme, Renaissance du livre, 1917. Ouha roi des singes, Fasquelle, 1922, roman Homo Deus, Ferenczi, 1923, roman. Tuer les vieux. Jouir !, Ferenczi, 1925, roman « vache ». Le Bandeau d'Eros, Ferenczi, 1925, roman, illustré par Jaquelux. Le Chemin du désir, Ferenczi, 1926, premier volet d’une trilogie romanesque. Le combat des sexes, Ferenczi, 1927, second volet de la même trilogie. Les ordures ménagères, Ferenczi, 1927, dernier volet. Le Jazz des masques, Ferenczi, 1928, roman. La Pharaonne, Ferenczi, 1929, roman, illustré par Jaquelux. Le Crucifié, Ferenczi, 1930, roman biblique. L'empereur des Pauvres, épopée spéciale en 6 volumes (1.Le Pauvre 2.Les Millions 3.Les Flambeaux 4.Les Crassiers 5.L'orage 6. Floreal) Quelques ouvrages journalistiques  Le massacre, Dentu, 1885, recueil d’articles parus au Figaro. Le cerveau de Paris, Dentu, 1886, articles, chroniques et critiques de la vie artistique parisienne. Le Défilé, Havard, 1887, recueil d’articles. Masques modernes, Dentu, 1889, recueil d’articles et de chroniques.

 

                                     André HONNORAT   (1868-1950)   

André HonnoratEn 1907, il est élu Conseiller Général du Canton du Lauzet (04). Il le demeurera jusqu'à sa mort, en 1950. Puis, en 1910, il est élu Député des Basses-Alpes sur les listes de la Gauche radicale démocratique. Il propose plusieurs amendements (22 janvier 1914) sur l'hygiène et les soins apportés aux jeunes hommes effectuant leur service militaire, notamment l'interdiction de renvoyer un soldat dans son foyer sans qu'il n'ait été traité contre la tuberculose. La Chambre des députés ratifie cet amendement quelques mois plus tard, le 15 avril 1915, en votant des crédits qui permettront des installations sanitaires où les poilus seront curés contre la tuberculose. Il fonde, en 1916, le Comité d'assistance aux anciens militaires tuberculeux. La même année, afin d'économiser l'énergie du pays en guerre, il propose l'adoption de l'heure d’été. Entre 1917 et 1920, il multiplie les fondations et les amendements à but humanitaire ; Comité de protection et d'éducation des orphelins de guerre et des fils de français résidant à l'étranger (1918), loi dite « loi Honnorat » qui institue des sanatoriums pour les tuberculeux, cité internationale universitaire de Paris (1919) construite à partir de 1923 avec la collaboration de la Suède, de la Norvège et celle de David Weill, Jean Branet et Paul Appel. En 1920, il participe à la fondation de l'Union internationale contre la tuberculose et il est nommé, la même année, Ministre de l'Instruction publique. En 1921, il est élu sénateur des Basses-Alpes et devient membre des commissions des Affaires étrangères, de l'Éducation nationale et de la Santé publique

 

 

 

§- - - - - - - - - -§

Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Gallica – BNF : Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des cartulaires, des revues, des photos et une collection d'enluminures.

Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:58

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°3

Quelques Biographies :1 la plume 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

 

Jacques-Antoine MANUEL (10/12/1775-20/08/1827) 


Jacques Antoine MANUELAvocat et homme politique libéral français du début du siècle. Né au hameau de la Conchette, près de Barcelonnette, dans la vallée de l’Ubaye. Il est membre d'une famille de magistrats de la vallée. Il a de nombreux frères et sœurs. Après l'équivalent de l'école primaire passé dans la vallée, il est placé au couvent des Doctrinaire, à Nîmes. Cependant, malgré de bons résultats, il arrêta ses études jeunes, à 14 ans. Après son temps de service dans l'armée révolutionnaire, il partit travailler quelque temps en Italie, comme marchand chez un membre de sa famille. Il trouva peu après sa vocation : avocat, métier dans lequel il excella. D'abord au tribunal de Digne, dans le département des Basses-Alpes. Puis en 1798, il eut un poste à la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence, où il se fit une réputation et une petite fortune. Il intégra la société mondaine de la ville, et poursuivit son ascension jusqu'en 1811 où il fut élu au Conseil de l'Ordre. Homme d'Etat  Son travail d'avocat réputé l'amena à s'intéresser à la politique, mais sans intention d'y participer. En 1815, il fut élu député des Basses-Alpes malgré lui, mais finit par l'accepter. Cette première expérience fut courte, la Chambre ayant été dissoute. Il eut des difficultés car il était pour que Napoléon II succède à son père, et non Louis XVIII. Il reprit alors son travail d'avocat mais à Paris.

En 1818, il fut réélu député, mais étrangement non des Basses-Alpes, mais du Finistère et de Vendée. Il se rallia alors à Louis XVIII, mais en tant que libéral, désireux de préserver toutes les conquêtes politiques et sociales de la Révolution. Grand orateur, ses opinions lui valurent beaucoup d'ennemis parmi les députés ultras. Il devint l'ami du libéral Louis-Adolphe ROBIN-MORHERY.


 

Louis Alexis DESMICHELS  (1779-1845)

GENERAL DESMICHELSLouis Alexis Desmichels, général français, né à Digne le 13 mars 1779, mort en 1845

Soldat au 13e régiment de hussards en l'an II, il passa en l'an IV, dans la compagnie des guides à cheval de l'Armée d'Italie, fit la campagne d'Egypte et y devint brigadier.

De retour en France avec Napoléon Bonaparte, il fut nommé maréchal-des-logis, se distingua à Marengo, et entra comme sous-lieutenant dans les chasseurs à cheval de la garde des consuls. A la bataille d'ULM, cet officier, alors lieutenant, surprit devant Nuremberg   l'arrière-garde autrichienne, et, à la tête de 30 chasseurs, fit mettre bas les armes à 300 hommes d'infanterie. Après ce premier succès, il fondit avec son peloton sur un gros bataillon, et pris 400 hommes et 2 drapeaux à l'ennemi. Au bruit de la fusillade, de dragons de la Tour vinrent charger les vainqueurs; mais ils furent bientôt mis en déroule et abandonnèrent 25 pièces de canon, une caisse militaire et 150 prisonniers. Après cette action, le lieutenant Desmichels fut nommé capitaine, officier de la Légion d'Honneur, et quelque temps après, colonel du 31e de chasseurs à cheval.

Il se distingua également dans le cours de la campagne de 1813, en Italie, et fit avec une grande distinction, la Campagne de France de 1815.

Pendant les "Cent-Jours", il commanda en Belgique comme colonel au 4ème Régiments de Chasseurs à cheval. Licencié le 25 Novembre 1815, il fut remis en activité en 1821 et promu colonel du régiment de chasseurs des Ardennes (3e chasseurs). Maréchal de camp, le 30 juillet 1823, il commanda la 2e subdivision de la 7e division militaire (Drôme). Après la Révolution de Juillet 1830, Louis-Philippe 1er lui confia le département du Finistère et en 1832, une brigade de cavalerie aux environs de Wissembourg.

Envoyé en 1833 en Algérie, il est nommé commandant de la province d'Oran. Depuis l'occupation de cette ville, les Garabats, dont les tribus habitaient la vallée de la Sig, à 50 km d'Oran, n'avaient cessé de lutter contre la domination française : le général Desmichels résolut de se débarrasser de ces voisins. Il dirigea contre eux (8 mai) 2 000 hommes de toutes armes, et enleva quatre de leurs camps. 300 Arabes furent tués, les douars détruits, les femmes, les enfants faits prisonniers, les troupeaux enlevés.

Dans le même mois, 10 000 Arabes, dont 9 000 cavaliers, vinrent camper à trois lieues d'Oran : le général Desmichels fit jeter, en avant de la place, les fondations d'un blocklaus, destiné à couvrir les fortifications non encore achevées. Le 27, les colonnes arabes attaquèrent la ville et le blockhaus ; Abd-el-Kader les commandait. Après un combat acharné, il dut lever le camp, après avoir perdu 800 hommes; les Français comptaient deux morts et 30 blessés.

Le 5 juin de la même année, le général Desmichels s'empara du pont d'Arzew, dont l'occupation devait faciliter l'attaque de l'importante ville de Mostaganem, occupée par les Turc.

Le 2è juillet, à la tête de sa division, il entra dans cette ville et s'y fortifia. Attaqué par les kabyles, il les repoussa avec énergie et leur fit essuyer des pertes considérables. Dans le moment où Mostaganem se défendait, le général avait détaché contre les parjures Zmélias, le Colonel de l'Etang. L'expédition réussit; mais, attaqué au retour par les Arabes exaspérés, le corps expéditionnaire allait succomber sous le nombre, lorsque le général Desmichels accourut et le dégagea.

Après plusieurs actions d'éclat, ce général fut remplacé à Oran par le général Trézel, et reçut, en récompense de sa conduite, sa promotion au grade de lieutenant-général le 31 décembre 1833.

Mais, au retour d'une expédition contre les Smalas, le 4 février 1834, après avoir battu Abd-el Kader il signe avec ce dernier le Traité Desmichels selon lequel la France reconnait l'autorité de l'Emir sur tout l'Ouest Algérien.

Ce traité le fit momentanément disgracier. Néanmoins, il fut dès l'année suivante élevé au grade de général de division et chargé du gouvernement de la Corse. Le 30 mai 1837, il signe avec le Général Thomas-Robert BUGEAUD et Abd El-Kader le Traité de TAFNA.

M. Desmichels fut appelé en 1838 au commandement de la 17e division militaire (Corse). Il fit ensuite partie du comité de cavalerie.

Source

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Louis Alexis Desmichels » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)

« Louis Alexis Desmichels », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]

 

Simon-Jude HONNORAT   (1783-1852)

Simon HONNORATNé à Allos, Docteur en médecine, naturaliste linguiste : Auteur d'un dictionnaire ‘Provençal-Français’ et ‘Catalogue des Plantes de Provence’ et Traité des connaissances chimiques appliquées aux phénomènes de la nature qui lui valut ,le 30 fructidor an XI de la République une et indivisible (1802), le premier prix de chimie, décerné par le préfet de l'Isère, "pour récompense de ses succès et de son assiduité"  

 Il s'est intéressé à l'histoire de la Provence et à ses dialectes variés. Il est considéré comme un des fondateurs de la recherche scientifique sur la Langue d'Oc .

Son épitaphe résume toute sa vie :


"CI-GÎT :
SIMON-JUDE HONNORAT
Docteur en Médecine
Né à ALLOS le 3 avril 1783
Savant modeste Ami des pauvres Mort à Digne le 31 juillet 1852
Laissant pour héritage à son pays un monument de sa langue aux malheureux
le souvenir de ses bienfaits à ses enfants l'exemple de ses vertus auprès de lui
reposent les cendres de Rose-Marie-Véronique GARIEL

 

Alphonse RABBE   (1784-1830)

alphonse RABBEAlphonse est né à RIEZ (04) le 18 juillet 1784 et décédé le 31 décembre 1829 à Paris, est un journaliste, un historien, un écrivain romantique et un poète en prose.

Il passe une enfance sans histoire en Provence, puis en 1802  quitte la maison familiale et à Paris travaille dans des ateliers de peintres  comme celui de Jacques-Louis DAVID . Il revient en Provence continuer ses études de droit  avant de repartir à Paris tenter le théâtre. Finalement, Napoléon  ayant conquis l'Europe, il entre dans l'administration militaire en Espagne pendant deux ans. Après ce voyage, il revient en France, ayant contracté la syphilis . Ensuite il participe à des travaux historiques. En 1815,  Alphonse Rabbe prend parti pour la Restauration  et agit avec les royalistes de Provence. Mécontent du poste ridicule qu'on lui offre en échange de ses services lors de la Seconde Restauration , il se lance dans l'opposition Libérale  et républicaine. Il fonde un journal libéral, Le Phocéen à Marseille , qui lui vaudra des persécutions, des procès et beaucoup d'ennuis. Aussi, abandonnant Le Phocéen, il écrira, à partir de 1822, dans de nombreux journaux comme L'Album ou Le Courrier français des articles sur les beaux-arts avec des idées libérales. Il continue les travaux historiques pour vivre. Il est sans cesse en contact avec des romantiques. Victor HUGO  devient son ami (à ses funérailles, Victor Hugo, écrivit "Hélas ! Que fais-tu, ô Rabbe, ô mon ami, sévère historien dans la tombe, endormi ?". À partir de 1825, il vit en marge, gagné par sa maladie, défiguré et obligé de se droguer à l'opium pour diminuer ses souffrances. Il se persuade qu'on lui a volé un roman, La Sœur grise (dont personne n'a jamais trouvé trace). Il écrit son Album d'un pessimiste dont il a publié quelques extraits en 1823. Malade, Alphonse Rabbe, selon la plupart, se suicide en absorbant de l'opium en 1829 .

Postérité

La réputation d'Alphonse Rabbe est liée à son Album d'un pessimiste.

Ses amis, comme Alexandre DUMAS, Victor HUGO dans ses Chants du Crépuscule. Sainte-Beuve dans Portraits contemporains, ou des auteurs comme Charles BAUDELAIRE, dans ses Fusées, ont gardé son souvenir. Plus tard, André BRETON ne l'oubliera pas dans son Manifeste du surréalisme.

Quelques œuvres

Travail pour l'introduction du Voyage pittoresque en Espagne par A. Laborde, 1808 Précis d'histoire de la Russie, 1812 Résumé de l'histoire d’Espagne, 1823

Résumé de l'histoire du Portugal, 1823 Résumé de l'histoire de la Russie, 1825 Histoire d'Alexandre I empereur de Russie, 1826 Album d'un pessimiste, 1835 (posthume)


 

GRAS-BOURGUET Elzéard (1788-1860).

Juge d'instruction, publie en 1842 "Etude des antiquités de l'arrondissement de Castellane

 

Jacques CHASTAN (1803-1839). 

jacques chastanJacques Honoré CHASTAN, né le 7 octobre 1803 à Marcoux (Digne 04), décédé le 21 septembre 1839 à Saenamteo en Corée, était un Prêtre des Missions Etrangères qui fut martyrisé en Corée. Il fait partie du groupe des 103 Martyrs de Corée.

Aîné de huit enfants, de parents agriculteurs. Il fait ses Etudes à Digne avant d’entrer en 1820 au petit séminaire d’Embrun (05). En 1823, il entra au grand séminaire, et fût ordonné prêtre le 23 décembre 1826 et célébra sa première messe à Marcoux, son village natal.

C’est à sa demande qu’il entra le 13 janvier 1827 au Séminaire des Missions Etrangères à Paris, d’où il partit le 22 avril pour rejoindre Bordeaux et s’embarquer à destination de MACAO.

Mission et martyre 

Quinze mois plus tard, après de nombreuses péripéties, Jacques Chastan parvint à MACAO  qu'il quitta pour rejoindre Shanghai qu'il atteignit en février 1834 .

Il eut beaucoup de difficultés à entrer en COREE , but de sa mission, et ne put qu'y parvenir le 31 décembre 1836 , après avoir traversé le fleuve frontière YALOU  et marcher une dizaine de jours. Le 15 janvier 1837 , il parvenait à SEOUL . Il y étudia d'abord la langue, et accomplit sa mission malgré les grandes difficultés rencontrées. Monseigneur Laurent IMBERT , évêque apostolique, arriva à SEOUL  à la fin de 1837 , il confia les provinces du sud à Jacques Chastan tandis que celles de l'est étaient confiées à Pierre MAUBANT .

Les conversions se multipliaient ce qui entraîna une nouvelle persécution, pendant laquelle de nombreux chrétiens furent arrêtés et sommés d'apostasier et de dénoncer les prêtres missionnaires. Ces derniers choisirent de se livrer aux autorités afin que les nouveaux chrétiens soient épargnés. Ils furent donc arrêtés, incarcérés, mis au pilori  et torturés.

Le 2& septembre 1839 , ils furent tous décapités.

La dépouille de Jacques Chastan ainsi que celle de deux autres martyrs restèrent exposées pendant trois jours avant d'être inhumées sur les lieux de l'exécution. Puis, elles furent transférées en 1843 dans la montagne Sam Syeng San, et, depuis 1903 , reposent dans la cathédrale de Séoul.

Une première mission navale destinée à demander aux Coréens des explications sur le meurtre des trois missionnaires fût montée en 1845, puis une deuxième en 1847, laquelle échoua assez piteusement.

En 1866 , le massacre à SEOUL de neuf autres missionnaires donna lieu à une expédition punitive contre le Régent de Corée par une force navale française placée sous le commandement du contre-amiral Pierre-Gustave ROZE qui eut lieu du 18 septembre au 12 novembre 1866

Citation  

« Si quelque chose pouvait diminuer la joie que nous éprouvons en ce moment de départ, ce serait de quitter ces fervents néophytes que nous avons eu le bonheur d'administrer pendant trois ans et qui nous aiment comme les Galates aimaient saint Paul, mais nous allons à une trop grande fête pour qu';il soit permis de laisser entrer des sentiments de tristesse dans son cœur. Nous avons l'honneur de recommander ces chers néophytes à votre ardente charité. »

Béatification - Canonisation 

La cause en béatification de Jacques Chastan a été introduite par un décret en date du 24 septembre 1857.

Le 5 juillet 1925, le Pape Pie XI béatifia 79 martyrs morts pour la foi en Corée entre 1838 et 1846.

Le Pape Paul VI béatifia 24 autres martyrs du même pays le 6 octobre 1968.

Le 6 mai 1984, à SEOUL, le Pape  Jean-Paul II  canonisa les 103 bienheureux :

3 évêques de la Société des Missions Etrangères de Paris : Laurent IMBERT, Siméon Berneux, Antoine Daveluy,

7 prêtres de la même Société :

Pierre Maubant, Jacques Chastan, Just Ranfer de Bretennières, Louis Beaulieu, Pierre Dorie, Pierre Aumaitre, Martin-Luc Huin

André Kim, le premier prêtre coréen

92 laïcs.

C'était la première canonisation en dehors de Rome. Il est fêté le 6 mai.

Bibliographie 

Mourir pour la Corée. Jacques Chastan, missionnaire apostolique du diocèse de Digne - Françoise Fauconnet-Buzelin - Éditeur L'harmattan - 1996 - ISBN 2-7384-4832-1

Le berger du Royaume ermite. Saint Jacques Chastan, missionnaire en Corée - Françoise Fauconnet-Buzelin - Éditeur Digne - 1997 - ISBN 2-9511818-0-9

La présence française de la fin du XVIIIe siècle à nos jours - Jean-Marie Thiébaut - Gallica

 

Abbé Jean Joseph Maxime FERAUD (1810-1897) 

Historien-Ecrivain des Basses-Alpes, dont ‘Vie de St Bevons de Noyers, gentilhomme provençal’ ‘Histoire de la chapelle ou sanctuaire de Notre Dame de Lure’. ‘Histoire civile, politique, religieuse de Manosque

 

FORTOUL Hippolyte  (1811-1856) 

Hippolyte FORTOULNé à DIGNE-les-Bains  le 13 Août  1811 et mort à BAD-EMS   en Allemagne, le 7 juillet 1856 , est un homme politique, homme de lettres et historien français .

Homme d'Etat : Ministre de la Marine du 26 oct.1851 au 2 déc.1851, puis Ministre de l’Instruction Publique de 1851-1856. Hippolyte Fortoul est élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux en 1844 et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1854.

 

 

 

 

 

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

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Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:57

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°2

Quelques Biographies :1 la plume 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 


 

Pierre Charles Sylvestre de VILLENEUVE  (1763 -1806)


DE VILLEVEUVE AMIRALPierre Charles Silvestre de Villeneuve,

le 31 décembre 1763 à Valensole et suicidé le 22 avril 1806 à Rennes, est un Amiral Français. 

Engagé dans la marine à 16 ans, il participe à la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Malgré ses origines nobles, il prend fait et cause pour la Révolution et choisit de rester en France. Capitaine de vaisseau en 1793, Contre-amiral en 1796, il prend part à l’expédition d'Egypte, sous les ordres de l’Amiral BRUEYS, et commande l’aile droite de la flotte française à la bataille navale d'ABOUKIR, le 1er août 1798. Il est un des rares rescapés de ce désastre dont il peut sauver deux vaisseaux de lignes et deux frégates. Il est commandant en chef des forces navales stationnées aux Iles du Vente en 1802.

Vice-amiral en 1804, il remplace LATOUCHE-TREVILLE à la tête de la flotte de Toulon, avec laquelle Napoléon BONAPARTE, compte débarquer au Royaume-Uni. Le plan de l’empereur qui ne convient guère au trop prudent Villeneuve consiste, pour l’escadre de Méditerranée, à passer en Atlantique, d’y récupérer la flotte espagnole (l’Espagne est alors alliée de la France), de s’y concentrer avec ostentation aux Antilles pour y attirer les Britanniques et, retraversant l’Atlantique, de rejoindre à Rochefort et Brest l’escadre de l’Atlantique après quoi l’ensemble entrera dans la Manche et la tiendra le temps que l’armée du Camp de Boulogne effectue la traversée et débarque au Royaume-Uni. Mais, s’il passe facilement le détroit de Gibraltar, il n’ose attaquer la flotte de l’Amoral Horatio NELSON à la Martinique qui l'a poursuivi, avec retard, de la Méditerranée jusqu'aux Antilles.

Revenant vers l’Europe conformément au plan prévu mais sans avoir été rejoint par les escadres de Rochefort et de Brest (celle de Rochefort a vite fait demi-tour et celle de Brest n’a pas osé sortir face au blocus anglais), il rencontre inopinément une escadre britannique au large du Cap Finisterre (au nord-ouest de l'Espagne) et lui livre un combat indécis, dit "Bataille des Quinze-vingt" (puisque opposant 20 vaisseaux franco-espagnols contre 15 britanniques, mais aussi, selon la légende, en référence au célèbre hôpital parisien pour aveugles parce qu’un épais brouillard fit du combat une canonnade aveugle). Au lieu de se diriger vers Rochefort ou Brest, il se replie sur Cadix le 18 août, où il laisse durant plusieurs semaines se démoraliser ses équipages déjà accablés par la maladie. Napoléon, dont les plans d'invasion sont ruinés, est furieux de cette « conduite infâme » et traite l’amiral de lâche. Villeneuve est pourtant un marin courageux, il l’a montré, mais l’incertitude jointe à une prudence bien trop excessive n’auront de cesse que de le paralyser. Sur les injonctions du ministre de la Marine DECRES, il finit par se décider à sortir alors que Napoléon, plus réaliste, lui a envoyé un successeur, l’Amiral ROSILY, qui arrivera malheureusement à Cadix 3 jours après la bataille.

DE VILLEVEUVE AMIRAL TRAFALGARBataille de Trafalgar 

 

 

 

 

 

 

Le vaisseau de ligne français "Bucentaure" vaincu par le navire britannique HMSSandwich à Trafalgar, tableau d'Auguste MAYER. Mayer commit une erreur en représentant le HMS Sandwich à Trafalgar, car il fut retiré du service dès 1797 alors que la Bataille de Trafalgar eut lieu en 1805..1

Article détaillé : Bataille de Trafalgar.

L’amiral de Villeneuve, se décidant enfin à sortir de Cadix à bord de son vaisseau amiral le Bucentaure, se heurta aux Britanniques au large du Cap Trafalgar au nord-ouest du détroit de Gibraltar, pour finalement y perdre la bataille.

Bien qu’ayant étudié de longue date comment procédait Nelson (dont la tactique, différente des traditionnelles batailles en ligne, consistait à venir percer la ligne ennemie puis ensuite concentrer plusieurs vaisseaux contre un seul, le liquider et passer ensuite au suivant ; un système uniquement possible avec un adversaire moins habile et mobile, ce qui fut souvent le cas, comme à Aboukir), il s’en tint pourtant à la formation en ligne classique qui depuis 1702 vaut à la flotte française défaite sur défaite 2 (par suite de l’évidente infériorité des artilleurs, qui tirent moins vite et moins juste, facteurs qui évidemment, quelle que soit l’habileté des plans et manœuvres préalables au combat, rendent l’issue de celui-ci assez prévisible). Il est ainsi battu au large de Cap de Trafalgar, le 21 OCT.18053. C’est très passivement, sans ordonner la moindre manœuvre, qu’il assiste à la destruction de ses navires, y compris le sien. Bien que restant bien en vue sur son pont balayé par la mitraille, il a la malchance de ne pas y être tué (contrairement à l’amiral espagnol GRAVINA et à BRUEYS à Aboukir).

La perte de cette bataille navale fut un véritable désastre pour la France et Napoléon, furieux contre Villeneuve, renonça définitivement à envahir le Royaume-Uni.

Lors de cette bataille navale, les Britanniques bien que victorieux perdirent leur plus célèbre amiral, Horatio NELSON blessé mortellement par un tir ennemi.

Captivité et suicide

Pierre Charles Sylvestre de Villeneuve est capturé par les Britanniques à l'issue de la bataille. Libéré quelques mois plus tard, il débarque à Morlaix le 18 avril 1806, mais il ne rentre pas à Paris et s'arrête à RENNES  où, accablé par les reproches de NAPOLEON , il se suicide quelques jours plus tard dans l'auberge4 où il résidait5,6.

On ne sait pas où il fut enterré.

Le château de Villeneuve se situe à Tourettes-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes.

Notes et références

 Le tableau de Mayer décrit sur le site du Musée National de la Marine, à Paris [archive]

 René Maine, Trafalgar, le Waterloo naval de Napoléon, Hachette, Paris, 1955, 271 p. évoque les chiffres suivants pour la période Révolution et Empire : Les pertes de la Royal Navy s’élèvent à 18 vaisseaux, 45 frégates et 202 navires inférieurs contre 124 vaisseaux, 157 frégates et 288 bâtiments inférieurs pour la France et ses alliés. Jean-José Ségéric, Napoléon face à la Royal Navy, Marines éditions, Rennes, 2008, 415 p. estime quant à lui, que de 1793 à 1815, la France et ses alliés perdirent 113 vaisseaux et 205 frégates dont 83 de ces vaisseaux et 162 de ces frégates furent incorporés à la flotte britannique.

 « Avec plus de vigueur au cap Finisterre, Villeneuve eût pu rendre l’attaque du Royaume-Uni praticable. Son apparition avait été combinée de très loin avec beaucoup d’art et de calcul, en opposition à la routine des marins qui entouraient Napoléon ; et tout réussit jusqu’au moment décisif ; alors la mollesse de Villeneuve vint tout perdre. » (Las Cases.)

 L'hôtel de la Patrie, au 21 rue des Foulons

 « Villeneuve, lorsqu’il fut fait prisonnier par les Britanniques, fut tellement affligé de sa défaite qu’il étudia l’anatomie pour se détruire lui-même. À cet effet, il acheta plusieurs gravures anatomiques du cœur, et les compara avec son propre corps, pour s’assurer exactement de la position de cet organe. Lors de son arrivée en France, je lui ordonnai de rester à Rennes et de ne pas venir à Paris. Villeneuve craignant d’être jugé par un conseil de guerre, pour avoir désobéi à mes ordres, et conséquemment avoir perdu la flotte (car je lui avais ordonné de ne pas mettre à la voile et de ne pas s’engager avec les Britanniques), résolut de se détruire. En conséquence, il prit ses gravures du cœur, les compara de nouveau avec sa poitrine, fit exactement au centre de la gravure une longue piqure avec une longue épingle, fixa ensuite cette épingle, autant que possible, à la même place, contre sa poitrine, l’enfonça jusqu’à la tête, pénétra le cœur et expira. Lorsqu’on ouvrit sa chambre, on le trouva mort ; l’épingle était dans sa poitrine, et la marque faite dans la gravure correspondait à la blessure de son sein. Il n’aurait pas dû agir ainsi, c’était un brave, bien qu’il n’eût aucun talent. » (O’Méara.)

 la version d'une mort par suicide fut contestée, un article de A.V. (Abel-François Villemain ?) par exemple donne une version différente : A.V., Mort de l’amiral Villeneuve, Revue Française, 1835 [archive]. Consulté le 21 May 2009)

Source partielle

« Pierre Charles Silvestre de Villeneuve », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 

 

                                                       Jean Marc Gaspard ITARD  (1774 -1838)

JEAN ITARDJean Marc, né le 24 avril 1774 à Oraison, et mort le 5 juillet 1838 à Paris, est un médecin, spécialiste de la surdité et de l’éducation spécialisée. Il s’est rendu célèbre pour son travail sur le cas de "l'Enfant Sauvage, Victor de l'Aveyron"** et pionner de l’Oto-rhino-laryngologie. Il est considéré comme le créateur de la première école française de l’Otologie. Il est aussi le fondateur de la Psychiatrie de l’enfant et a contribué à la Nosologie de la Maladie de Gilles de Tourette. Il était membre de la S ociété Médicale de Paris

Victor et François Truffaut**’’l’Enfant Sauvage’’ film inspiré de l’histoire de Victor de l’Aveyron, mis en scène par François TRUFFAUT en 1970.

 

 

 

 

 

 

 

Jean Aimé Edouard de LAPLANE (1774 - 1870)

(Note du Blogueur : Ancêtre indirect de Roger REYNAUD § arbre ci-dessous)


Aimé Edouard de LAPLANEJean Aimé Edouard de Laplane est né au Virailh, - route de Ribiers - proche de la ville de Sisteron en 1744 

Il fut l'historien de la ville de Sisteron ainsi que numismate, paléographe, archéologue, littérateur et bibliophile. Sa famille est connue à Sisteron depuis 1550.
Membre de l'Institut et de plusieurs Sociétés savantes françaises et étrangères, écrivit plusieurs ouvrages sur la société et l'époque, ainsi que l’"Histoire de Sisteron", de l'époque romaine à la Révolution.

Après de solides études au collège d’Embrun qui firent de lui un excellent latiniste et le préparèrent à ses travaux d’historien, il dut s’exiler en 1797, dénoncé comme royaliste. Rentré, il se maria en 1802 à Saint-Omer, où les intérêts de son épouse l’appelèrent souvent.

Ce fut à l’occasion de séjours à Paris où il connut tout ce que la capitale comptait d’hommes de lettres, d’historiens, de savants.

Fixé à Sisteron, il est élu Conseiller Général et Président de l’Assemblée Départementale.

En 1824, il entre dans l’Administration et devient Secrétaire Général de la Préfecture de Digne.

Nommé en 1829 à Tulle, il donne sa démission à la chute de Charles  

Heureuse démission qui fit de lui un historien.

 
Il se lie d'amitié avec une autre grande figure de notre département :
le Docteur Simon-Jude HONNORAT, natif d’Allos, principal fondateur des Annales des Basses-Alpes. Vers 1837, ils se rendent ensemble, à DROMON pour étudier l'inscription de Dardanus datée du V° siècle.
Pour occuper ses loisirs, il parcourt aussi les archives de Sisteron. Et, elles sont riches.
Il les dépouille, les interroge et donne successivement:

  en 1840, " Essai sur l'Histoire Municipale de Sisteron "

  En 1843 " Histoire de Sisteron ".

Le succès est à la mesure de ces chefs-d'œuvre de critique et de style.

" L'Histoire Municipale " est couronnée et Jean Aimé Edouard de Laplane nommé membre correspondant de l'Institut.

Chemin faisant, il écrit encore d'autres études magistrales :

" Etat et progrès de la société au XVe siècle "
" Origines et Révolutions des noms de familles en Provence "

Fruits également de ses recherches dans le fonds municipal.
Puis, ce sont les années de retraite, de réflexion aussi.
Pour ses enfants et ses petits-enfants, il reprend sa belle plume et leur lègue ses " Mémoires ", comme un exemple et le témoignage d'une vie offerte à Dieu et à l'honneur.
Jean Aimé Edouard de Laplane, que Louis XVIII avait anobli en 1816, s'est éteint à Sisteron en 1870.
Il avait quatre-vingt-seize ans.

5 Chemin de Parenté Roger vers J.A.Edouard de LAPLANE

 

 

§- - - - - - - - - -§

 

Source et Notes du blogueur – Roger -:

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Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:37

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°1

Quelques Biographies :1 la plume 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

FAUSTE DE RIEZ (°vers 408- +vers 495) 

Fauste ou Saint Fauste ou Faustus, évêque de RIEZ, Abbé de Lérins, né en Grande-Bretagne. C’est un saint chrétien fêté le 28 septembre. Il était ami de Sidoine APOLLINAIRE.

Moine au Monastère de Lérins, il en devint abbé en 432 lors de la nomination de Maximus au siège d'évêque de RIEZ.

A la mort de Maximus, en 460, il lui succéda au siège de Riez.

Pour ses écrits contre les ariens, il fut envoyé en exil par le roi wisigoth Euric. Il retrouva son siège, huit ans plus tard, à la mort du roi.

Il écrivit contre les ariens, sur le Verbe de Dieu fait chair, et sur le Saint-Esprit, consubstantiel au Père et au Fils et coéternel.

Il écrivit un Traité de la grâce et du libre arbitre, que l'on trouve dans la Bibliothèque des Pères.

Avec Jean CASSIEN et Vincent de LERINS il fut condamné pour semi-pélagianisme lors du concicle d'ORANGE (529).

 

 SAINT-MAYEUL (910-994) 

                                                                                                                                                                                    Saint-MAYEUL, Abbé de Cluny, né à ValensoleMayeul naît à Valensole en 910 dans une riche famille de notable de Haute-Provence. Dans son enfance en 916-918, il fuit avec les siens la Provence ravagée par les guerres féodales entre les familles aristocratiques provençales et les familles bourguignonnes amenées en Provence en 911 par Hugues d'ARLES, conflits au cours desquels ses parents trouvent la mort.

Il se réfugie en Bourgogne, à Mâcon. Il entre dans le clergé séculier, étudie à LYON, devient ensuite chanoine de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon, puis archidiacre. En 930, il refuse l'Archevêché de Besançon.

Mort le 11 mai 994 à SOUVIGNY. Il était le quatrième ABBE de CLUNY. Pendant ses quarante années d'abbatiat, ses liens avec le Saint-Empire favorisèrent l'extension de l'Ecclesia Cluniacensis vers l'est. Il fut certainement l'un des conseillers écoutés d'Hugues Capet, duc puis roi des Francs, ce qui lui permit de réformer des monastères et d'y placer des abbés réguliers. Enfin, il poursuivit les relations qu'Odon avait nouées avec la papauté. Le destin de Mayeul est exceptionnel. Il fut spontanément reconnu comme saint immédiatement après sa mort, et son culte, qui constitua le premier grand culte abbatial clunisien, fut l'un des plus importants du Moyen Âge et persista au PUY et à SOUVIGNY jusqu'à la Révolution


SAINT JEAN DE MATHA (1154-1213)  

  SAINT Jean de MATHANé à Faucon (24.6.1154), près de Barcelonnette 
Un seigneur espagnol avait reçu son fief de FAUCON, de Raymond Béranger IV, son fils Jean de Matha, ordonné Prêtre, eut une vision qui le conduisit à créer l'Ordre. Docteur et professeur de théologie.
Fondateur avec St Félix de Valois de l'’’Ordre de la Sainte Trinité et des Captifs’’ (ou "de la Merci», ou encore des "Trinitaires") pour la libération des chrétiens captifs des Sarrasins religieux français, né le 24 juin 1154 à Faucon de Barcelonnette et mort à ROME  le 12 déc.1213. Canonisé en 1671, il est fêté le 8 février.


 

 

                                            ALBERTET de SISTERON  (1194-1221)                                                                                        

 

 Albertet de Sisteron     Albertet de SISTERON, troubadour sisteronnaisAlbertet de Sisteron, troubadour natif de GAP, il était le fils d'un jongleur itinérant.

Selon sa Vida, il était le fils d'un noble jongleur nommé Asar. Si Albertet fut réputée pour sa voix et ses mélodies ainsi que pour les innovations apportées dans ses courts cansos, par contre, il ne le fut pas pour ses vers. Son ami, le troubadour UC de LESCURA fit l'éloge de son chant : votz ben dir (il parlait bien de sa voix). Profondément artiste, il se félicitait de pouvoir converser dans une société policée.

Il s'attacha d'abord à la Cour du prince d'ORANGE, Raymond des Baux, puis à celle des Comtes de Forcalquier. Puis, il passa en Lombardie, où il resta de 1210 à 1220. En Italie, il fréquenta les cours de Savoie, de Montferrat, de Tortona où régnaient les Malaspina, Gênes et les Este à Ferrare. Ce fut à Ferrare qu'il rencontra Guillem Augier Novella et Aymeric. À Montferrat, il entra en contact avec Dalfi d'Alvernha, Gaucelm Faidit et Peirol. Selon des archives, il dut se réfugier en Espagne sans que la date de cet exil fût connue. Enfin, il retourna à SISTERON  où il décéda en 1221.

 

                                                          François de MEYRONNES (1288-1328)                                                      François est né en 1288, à Meyronnes, près de Barcelonnette (Vallée de l'Ubaye), dans le département des Basses-Alpes, dans la famille baronniale des Bérard-Meyronnes, ayant des attaches avec Charles I d'Anjou, comte de Provence. Il fut admis, assez jeune, au couvent des Frères mineurs de Digne, dans la province franciscaine de Provence Ses supérieurs l'envoyèrent étudier au Studium général de Paris, entre 1304 et 1307 où il put suivre les leçons de Jean Duns Scot.

Il fut totalement acquis à l'enseignement du Docteur Subtil dont il fut l'un des meilleurs disciples, sans pour autant manquer d'originalité dans ses propres positions. Après ce cursus parisien, il commenta les Sentences de Pierre Lombard en divers couvents de l'Ordre, en France et probablement en Italie. En 1323, il revient à Paris pour compléter ses études et devient maître en théologie, avec la protection du pape Jean XXII et du roi Robert de Naples. Ses joutes oratoires avec le futur Clément VII  prennent part à diverses controverses théologiques avec Pierre Roger (le futur pape Clément VI), et avec le maître séculier Henri de Gand (l'adversaire habituel de DUNS SCOT). Durant son séjour à  PARIS, il put assister en 1323 dans son agonie Elzéar de SABRAN tombé malade à Paris alors que celui-ci était venu négocier le mariage du fils du roi de Naples avec la fille de Philippe de Valois. Il prononça plus tard son éloge funèbre.

 

Jean  PENA 

Né à Moustiers-Sainte-Marie en 1528 ou 1530 † à Paris en 1558 ou 1568), érudit et mathématicien provençal, enseigna au Collège Royal. Il traduisit en latin l’Optique, la Catoptrique et les Harmoniques d’ EUCLIDE (1557), et édita le texte grec des Sphériques de Théodose de Tripoli (1558). Ce savant était issu d'une vieille famille provençale à laquelle on rattache le poète du XIIIè siècle, Hugues de PENA.

 

Louis de PONTIS (1583-1670)

PontisNé en 1583 au château de Pontis - 04154 – canton du Lauzet-Ubaye, arrondissement de Barcelonnette. Mort le 14 juin 1670 à Paris, est un maréchal français. Né à Pontis, Pontis apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147.  La seigneurie appartient à la famille de Pontis du XIIe au XVIIe siècle, puis passe aux Revillasc jusqu’à la révolution. Un péage était établi sur la route qui faisait communiquer la vallée de l’Ubaye avec la route d’Embrun

Au début du XVIIe siècle, Pontis était disputé entre le Dauphiné et la Provence, et ses habitants étaient soumis aux impositions de l’une à l'autre province. Le 25 février 1629, Louis de PONTIS, fils cadet de la famille seigneuriale, entré au service du roi LOUIS XIII, organisa un accueil solennel du roi lors de son passage au pont de SAVINES. Le roi, touché par cette sollicitude inattendue, délia la communauté de Pontis de ses obligations vis-à-vis du Dauphiné

Chevalier célèbre et auteur des Mémoires de "Monsieur de PONTIS, Maréchal de bataille"

À seize ans Louis de Pontis embrassa la profession des armes ; il obtint de LOUIS XIII une lieutenance dans les gardes, puis une compagnie dans le régiment de Bresse. Employé dans les Pays-Bas et en Allemagne, il servit 56 ans dans les armées du roi et venait d’être nommé maréchal de bataille lorsque des revers de fortune, la mort d’un de ses meilleurs amis Henri II de Montmorency et le dégoût du monde lui inspirèrent le projet de se retirer dans la maison de Port-Royal-des Champs, où il termina sa vie, au milieu des pratiques de la prière et de la pénitence. Son portrait a été gravé d’après un tableau de Philippe de Champaigne et l'épitaphe de son tombeau est rapportée


 

GASSENDI Pierre  (1596-1655)

Pierre GASSENDI

 

Pierre Gassendi, dit Gassendi, né Pierre Gassend à Champtercier près de Digne le 22 janvier 1592 et mort à Paris le 24 octobre 1655, est un Mathématicien, philosophe, théologien et astronome français. Un  Cratère Lunaire porte son nom. Savant et Philosophe. La légende veut que Pierre Gassendi ait commencé à se passionner pour les beautés du ciel en gardant les troupeaux de ses parents pendant la nuit. Enfant, il a suivi les cours des écoles de Digne, et fit preuve de grandes dispositions pour les langues et les mathématiques. Il s'inscrit par la suite à l'Université d'Aix-en-Provence, où il suit l'enseignement philosophique de Philibert Fesaye...

En 1612, le collège de Digne lui demande quelques conférences de philosophie.

En 1614, Pierre Gassendi obtient son doctorat en théologie à Avignon. Il est nommé chanoine de Digne.

En 1617, il entre dans les ordres. Il est nommé professeur de rhétorique au collège de Digne.

En 1618, Gassendi note ses premières observations du ciel lors de l'apparition d'une comète « à tête crépue ». Il entre en relation avec l'astronome Joseph de Gaultier de La Valette (1564-1647).

En 1620, il établit les tables de la position de Jupiter par rapport aux étoiles fixes. L'année suivante, il donne leur nom aux aurores boréales.

De 1622 à 1623, Gassendi est nommé professeur de philosophie au collège d'Aix. Il en est chassé semble-t-il par l'arrivée des jésuites.

Le 14 avril 1623, il observe une éclipse de Lune à Digne. La même année, il décrit les positions de la planète Mars. Il se rend à Grenoble.

En 1625, il publie à Grenoble contre ARISTOTE ses Exercitationes paradoxicæ versus Aristoteleos, son premier livre (rédigé en 1622).

Cette rupture prépare celle que Descartes opérera 12 ans plus tard avec la publication du discours de la Méthode.

En 1625, Gassendi est à Paris, il observe la position de Venus depuis le pont neuf et une éclipse avec Claude MYDORGE. En avril, il retourne dans le midi.

En 1626, il devient le prévôt de la cathédrale de Digne ; mais dès lors sa vie se confond avec ses observations astronomiques ; il est un inlassable collectionneur d'éclipses. En correspondance avec le philosophe Thomas HOBBES, avec lequel il partage ses critiques contre DESCARTES, Gassendi est en rapport avec tous les grands astronomes de son temps : Képler, Riccioli, Hortensius, Hévélius... sa renommée s'étend de Prague à Aix en passant par Dantzig, Leyde et Bologne. Une grande partie de ses observations sont menées en étroite liaison avec son ami le conseiller au Parlement Nicolas Claude FABRI de PEIRESC au près duquel il passe ses années de transition.

 

BOUCHE Honoré (1598-1671)

Honoré BoucheHistorien qui vécut à Barrême
Il publie "Histoire de Provence" en 1664.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOLOME Jean  (1674-1752).Historien de Moustiers Ste Marie

 

LAURENSI, Prieur  (1719-1808). Historien. Il publie Histoire de Castellane en 1774.

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

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La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française. 

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 11:28
  • Registre paroissial de Reillanne

Sur la quatrième de couverture d'un registre paroissial de Reillanne, on trouve les mots suivants, sans doute rédigés de la main du curé et invitant le lecteur à la réflexion :


REILLANNE DICTON 

 

« La mort est à craindre, ses coups sont mortels.

Du pauvre au plus riche, elle passe sans appel. »

elle est venue chercher l'Abuela

 

 

Source : merci à GénéProvence - n° 113 - Avril 2011 - 10ème année

pour vous connecter sur leur site : http://www.geneprovence.com/2009/03/la-mort-est-craindre-reillanne-1759.html

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 01:17

République des Escartons

 

La République des Escartons de Briançon (l'appellation de République est une interpolation du XIXème siècle) ou principauté du Briançonnais est un ensemble de territoires montagnards du département des Hautes-Alpes, de la province de TURIN et de la province de CONI qui ont joui d'un statut fiscal et politique privilégié du 29 mai 1343 au 4 août 1789 (pour la partie française).


Histoire

Ce statut spécial est né d'une charte accordée par le Dauphin Humbert II  aux habitants de ces vallées : c'était une façon de reconnaître et de codifier des usages coutumiers antérieurs, et surtout d'assurer une rentrée d'argent dans un règne marqué par la dépense et les dettes. En son château de Beauvoir-en-Royans le 29 mai 1343, il fait rédiger un document qu'il signe. Le territoire pourtant pas très vaste contient 40000 habitants. 

 

 

CROQUIS ESCARTONS

Conséquences économiques, politiques et sociales

Dans plusieurs communes se mettent en place, sans faire de bruit au fond des vallées, une faranche   d'alpagistes affranchis, qui élisent tous les ans un consul et se réunissent une trentaine de fois par an en assemblée pour décider de l'organisation de la vie du village, comme c'est le cas à Villar-d'Arène ou Villar-Saint-Pancrace autre communauté de l'Escarton de Briançon.

Dans le département des Hautes-Alpes, Villard est le 14e nom de famille le plus porté (le 774e en France)2.

Naissance de la Charte

En 1343 , cinquante et une communautés du Briançonnais rachètent au dauphin Humbert II l'ensemble des droits seigneuriaux moyennant la somme de 12 000 Florins -or et une rente perpétuelle annuelle de4 000 ducats, et signent la Charte sur laquelle le dauphin appose son sceau.


LA CHARTRE DES ESCARTONS

 

La Charte (écrite sur un parchemin de 1m60 x 0m50 de dimension, conservé à la Mairie de Briançon - cette photo ne représente pas le parchemin original, car protégé de la chaleur, de l'humidité et des.....photographes !) est une sorte de constitution qui organise le fonctionnement du Grand Escarton, mais aussi de chaque Escarton avec les droits et les devoirs au sein de chaque communauté, pendant près de quatre siècles et demie. Une fois le Dauphiné rattaché au royaume de France, en 1349, les délégués des Escartons font, à chaque avènement d'un souverain, confirmer les droits acquis par leurs communautés.

La charte accordait ainsi aux habitants des Escartons le statut de "franc-bourgeois", c'est-à-dire qu'ils étaient exemptés de tout service féodal en échange d'une rente annuelle. Ils avaient le droit de détenir un fief. Ils rendent hommage à leur seigneur le dauphin "en baisant son anneau sur le dos de la main et non au pouce comme le populaire".

La justice restait un privilège du Dauphin, et les habitants des Escartons devaient participer à la défense du Dauphiné. Pour les reste, les Briançonnais disposaient d'une large autonomie : ils s'assemblaient et nommaient des syndics, portaient les armes et levaient des impôts.

Cette charge était répartie par les Briançonnais entre quatre pays, on disait en latin exquartonare qui a donné « Escartons » (ou écartons). L'origine du mot pourrait aussi provenir du verbe escartonner (en latin "exquartonare") qui signifiait répartir les contributions entre les membres des quatre communautés.

La cession des trois Escartons d'Oulx, de Val Varache et du Pragela au royaum de Piémont-Sardaigne, par le traité d'Utrecht en 1713, fragilise considérablement la région du fait de la complémentarité économique entre ces Escartons de l'est et ceux de l'ouest. Ces Escartons font perdurer tant bien que mal leurs coutumes sous le pouvoir savoyard, puis italien après 1848, mais ils ont perdu l'indépendance qui les caractérisait.

Le 31mai 1790, les deux Escartons du Briançonnais et du Queyras acceptent de bon gré la Révolution française. Là aussi, ils ne perdent pas tant leurs coutumes démocratiques, que leur indépendance vis-à-vis d'un pouvoir central extérieur. On remarque ainsi que lors de l'annexion du royaume de Piémont à la France en 1798, la partition des Escartons selon les lignes de crêtes perdure, entre les départements du Pô, de ma Stura et des Hautes-Alpes.

 

Les Escartons

Les quatre pays originels ou Escartons, deux sur l'actuelle France, deux sur l'actuelle Italie étaient :

Escarton du Briançonnais

Les vallées du Briançonnais proprement dit, soit les douze communautés ayant pour capitale Briançon :

Le val de Clarée

Le val de Cervières

Le val de Guisane

La haute Durance en amont de L'Argentière-la-Bessée et du défilé de Pertuis Rostan.

La Vallouise.

Escarton du Queyras

Le Queyras, soit les huit communautés ayant pour capitale Château-Queyras et formant elles-mêmes un escarton : ArvieuxChâteau-QueyrasMolines-en-QueyrasSaint-Véran , AiguillesAbrièsRistolas.

Escarton d'Oulx

Les vallées d'Oulx, avec pour capitale Oulx :

La vallée de la Doire ripaire en amont de Suse.

La haute vallée du Cluson en amont du Bec-Dauphin.

Escarton de Pragelato

Après la Réforme, les habitants du val Cluson (Val Chisone), qui étaient majoritairement protestants, demandèrent et obtinrent la constitution d'un cinquième Escarton séparé de celui d'Oulx.

Escarton de Châteaudauphin

La Val Varache (Varaïta) ou le Castellar, soit les quatre communautés avec pour capitale Châteaudauphin :

Varache de la Chenal

Varache de Bellin ou Blins.

HAUTE TRACE DES ESCARTONS

 

Le paradoxe alpin

Les anthropologues appellent « paradoxe alpin » le phénomène selon lequel le niveau d'instruction et d'ouverture culturelle d'une communauté est proportionnellement supérieur à la moyenne3.

Le stéréotype des communautés alpines comme une réalité fermée et imperméable est facilement démonté face à la réalité des Escartons. Il s'agit d'un cas particulier dans l'Europe de cette époque : dans les Escartons, l'alphabétisation est telle que neuf habitants sur dix savent lire, écrire, et faire des calculs mathématiques. Pourtant dans l'imaginaire collectif, la montagne est considérée comme formée de bergers peu bavards, dans la république des Escartons, la profession la plus répandue est celle d'enseignants à domicile. L'apprentissage est basé sur trois niveaux :

1° Les bases, où il impératif de lire et écrire.

2° Le niveau intermédiaire, où l'on apprend les mathématiques.

3° Le dernier niveau où s'apprennent la philosophie, les arts, les langues.

 

Notes

Escartons correspond au nom en occitan et à l'usage courant, le terme français est Écarton

Villard : nom de famille Villard. Nombre et localisation

(it) Paradoxe alpin sur www.lalpe.com

Liens externes

Histoire et langues de l'ancienne République des Escartons : [1]; (nouvelle version) [2]

Exemples d'État minimum : La république des Escartons

L'Escarton d'Oulx

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_des_Escartons ».

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons paternité partage à l'identique ; d’autres conditions peuvent s’appliquer.
 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 23:36

Bons mots et aphorismes : Histoire vraie


Auguste Derrière

 

 

 

Au début du XXe siècle, Auguste Derrière a sans aucun doute été le fleuron de l'absurde et du jeu de mot laid. Il révolutionna l’art naissant de la publicité par son approche peu commune du slogan, puis devint la coqueluche de l'élite culturelle de l'époque, avant de tomber dans les sombres profondeurs d’un oubli auquel il est plus que temps de mettre fin.


 

 

 

La première fois que j’eus vent de l’existence d’Auguste Derrière, je crus à un canular.
Ces aphorismes géniaux, ces étourdissantes maximes, ces publicités révolutionnaires, cette science du langage… Ce ne pouvait être le fruit de la pensée d’un seul homme. Et pourtant...

Auguste Derrière naquit à Bordeaux, de l’union de Juste et Prudence. Le 29 février 1892, quand Prudence sentit l’arrivée imminente de sa progéniture, Juste prit les devants et retira, avec prudence, le petit Derrière de dedans. Ils le prénommèrent Auguste, ce qui le prédestinait à devenir un très grand Derrière.

Le 29 février 1896, jour de son cinquième anniversaire, il révélait déjà une solide culture classique et un esprit vivace. À sa mère qui lui demandait qui était sous la douche, il répondit : «S’il se nettoie, c’est donc mon frère», une réplique d’autant plus spirituelle qu’il était fils unique.

À l’école, il étourdissait ses professeurs et ses condisciples de ses incessantes inventions langagières que, du reste, ils ne comprenaient pas toujours. A son professeur de philosophie qui s’étonna un jour de la présence, sur son pupitre, de papier toilette, il répliqua : « Je pense, donc je m’essuie».

À vingt ans, comme beaucoup de jeunes gens de bonne famille qu’une vie provinciale étriquée étouffe, il gagna Paris pour exercer ses talents humoristiques. Quelques mois lui suffirent à se faire une solide réputation de magicien des mots, lui ouvrant tout grand les portes du monde de la réclame. Il rencontra l’élite culturelle de l’époque qui sut vite apprécier ses talents hors du commun et le sollicita secrètement pour des conseils en joutes verbales et autres éloquentes réparties.
Bon nombre de célébrités dont nous tairons ici les noms pour des raisons que tous comprendront, brillaient en société grâce aux aphorismes et aux bons mots d’Auguste Derrière. Des publicitaires de renom firent de grandes carrières en suivant à la lettre ses conceptions avant-gardistes et ses slogans révolutionnaires.

Homme très modeste, Auguste se plut pendant toutes ces années à rester dans l’ombre et se complut à voir ses idées vivre et devenir célèbres... une discrétion en parfaite harmonie avec sa grande agoraphobie. Aux reproches de ses proches, il répondait sereinement : « Les moustiques n’aiment pas les applaudissements »... ce qui laissait pantois les moins imaginatifs.

C’est fortuitement qu’une équipe de chercheurs farfelus découvrit récemment l’existence de ce génie méconnu. Ils menèrent des années durant un travail de Sisyphe afin d’exhumer l’œuvre d’Auguste Derrière, la compiler et la livrer à la foule ébaubie.
Sans doute certaines pépites sont-elles passées au travers du tamis de leur sagacité, sans doute les meilleurs morceaux de ses écrits resteront-ils à jamais enfouis sous le limon du temps qui passe, mais ces glorieux archéologues des mots peuvent légitimement être fiers d’avoir œuvré pour sortir de l’oubli un des plus grands esprits que la France ait jamais engendré, rendant ainsi à ces arts ce qui est à Auguste Derrière.

Badauds du verbe et autres amateurs de jeux de mots laids, partageons les bienfaits de cet essai littéraire de haute volée et souhaitons que ce livre entre dans les annales !
A.M.

SIGNÉ AUGUSTE DERRIÈRE LE 4.9.09 

Les moustiques n'aiment pas les applaudissements
Auguste DERRIÈRE

les moustiques

Sous ce titre mystérieux, Auguste Derrière a compilé, des années durant, les traits de génie de son esprit pétillant et ses meilleurs encarts publicitaires. Dans cet ouvrage figurent une sélection de maximes, dictons, blagues, aphorismes et sentences définitives qui ont fait sa gloire, telles que : « ne pas confondre la Patagonie avec une nouille mourante », etc. … mais aussi moult réclames hilarantes destinées à vanter avec brio les produits les plus divers ! Ce livre est le fils caché d'une improbable union entre L'Almanach Vermot et les Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio. À mi-chemin entre le Catalogue Manufrance de la manufacture française d'armes et cycles de Saint-Étienne et le Catalogue des objets introuvables de Carelman.

·  ISBN 978 2 85920 800 4

 
 
 

 

Les Moustiques n’aiment pas les applaudissements d’Auguste Derrière est une coédition du Castor Astral et de la Maison PoaPlume.

Les œuvres d’Auguste Derrière ont été patiemment collectionnées avec amour, puis classées, triées et sélectionnées par Philippe Poirier, Vincent Falgueyret et Nadia Geyre de la Maison PoaPlume à Bordeaux. Cette glorieuse agence de graphisme en a aussi réalisé la conception graphique et la mise en page.www.poaplume.com

Un grand merci aux précieuses contributions de Bruno Buijtenhuijs, Nicolas Dali, Diane & Laure Berbineau, Vincent Arné, Nadège Tual, Julien Geyre, Claire Guiral, Didine, Hélène Falgueyret, Olivier Grall, Pierre Guiral, Anne Montel, Anne-Marie Gravelier, Michael Geyre, Olivier Philipponnat, Jean-Yves Reuzeau, Marc Torralba, les artistes des gravures utilisées dans le livre et tous ceux qui nous ont encouragés à exhumer les trésors d’Auguste Derrière.mariage d'Auguste (oeil fermé)

Voici une photographie datée de 1934,du second mariage d'Auguste Derrière.

Elle nous permet de faire connaissance avec Juste et Prudence Derrière, les heureux parents d'Auguste (à sa gauche). Nous n'avons, pour l'instant, pas trouvé trace de son premier mariage... il devait être particulièrement raté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NE DESESPEREZ PAS POUR LA LONGUEUR, IL Y EN A 4 PAGES, MAIS VOUS N’ETES PAS OBLIGES DE LES LIRE EN UNE SEULE FOIS………..

FAITES DURER LE PLAISIR !!!!

 

Ne dites pas *la nonne nymphomane* mais *dites l’amante religieuse*

Qui vole un bœuf est vachement costaud

Devise de tout chien et chat d’appartement : *pour vivre heureux, vivons castrés !*

Ne donnez jamais de bol aux niaises

Avoir le compas dans l’œil, ça fait mal

Il ne faut pas prendre les messies pour des lumières

La promise cuitée gâche le mariage

Ne pas confondre la Patagonie avec une nouille mourante

Qui mange un chien chie ouah ouah

Céleri qui mal y pense

A Dubaï, tous les commerces acceptent les CHEIKS

Le futur, c’est des passés

Ne pas confondre *antiquaire au plumard* et *brocoli*

On ne dit plus *petit avion à réaction* mais *Courgette*

Qui éternue face au vent essuiera ses lunettes

A vaincre sans baril, on triomphe sans boire

Invitez Fred à s’taire ou j’lui mets une claquette

Positivez : transformer une sale défaite en salle des fêtes !

Une biroute n’est pas une route à deux voies

C’est terrible d’allonger la vie, en prolongeant seulement la vieillesse

L’optimiste rit pour oublier et le pessimiste oublie de rire

C’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur

Qui embrasse trop, mal aux reins

Attention : le sex-appeal n’est pas un vibromasseur avec accus

Pour vivre heureux, steak haché

Offre commerciale dans un magasin à chaussures :

Pour l’achat d’une paire de bottes, la troisième botte est gratuite !

Monsieur ICULE, le roi des garagistes :

Vous roues pètent ? Passez le test ICULE, accessible à toutes les bourses

Au Groenland, les cons gèrent

Qui mesure l’huile, se graisse les pattes

Ne dites pas *Caravane* mais plutôt *Autobus à blagues*

Avant de te moquer des boiteux, regarde si tu marches droit

Qui rit le lundi, babibelle le vendredi

Une bonne cuite vaut mieux qu’une servante crue

On peut appeler un coiffeur, un Poilopathe

Mieux vaut une allumette intelligente qu’en sot briquet

La caravane passe, mais le ciseau à bois

Un égoïste c’est quelqu’un qui ne pense pas …..à moi

Le temps est pluvieux, lui aussi prend de l’âge

Un menuisier a déposé une plinthe au Parquet

Au siècle des lumières, les poètes écrivaient des vers luisants

On ne dit pas *Gazoduc* mais *flatulence noble*

Quand on est très pieu, on passe sa vie au lit

Mademoiselle, au lieu de dire *’ma réglisse*, dites donc *’Monsieur vous me plaisez beaucoup*

Sortir en boîte, ça conserve

Annonce pour pyromanes : meubles flambant neufs ! Bidon d’essence inclus

Dans le Nord : lèche-ti et lèche-toi sont dans un bateau………

Sur la Côte d’azur, il n’y a pas loin du cintre au pet

Une main tendue cache souvent un bras

Connaissez-vous le goûter royal ? Un Prince, un Rocher, un Monaco

Mieux vaut un pilote plein qu’un réservoir vide

On ne dit pas *elle est spacieuse ta baleine* mais *Cétacé grand chez toi*

Echange château en Espagne contre palais breton

T’auras même pas un café dans le pire des cas

Ne pas confondre *Trois soupes* et *Tripotages*

Quand elle croise un homme, la sainte n’y touche

Si tu as la tête qui tourne, profites-en pour regarder ton cul

Everest mais Adam part

Une affiche rigolote n’est pas forcément un poster rieur

Qui vole un œuf a une petite omelette

Il peut aussi arriver qu’on bâillonne des Gens bons

Une prise de sang n’est pas égale à cent prises de un

Rasage à la biscotte, miettes dans les bottes

Vos cheveux semblent être de mèche pour se faire la malle……et vous ne savez plus quoi feur ? Quel toupet, pensez à Préserv’à tifs ! Mais attention, effet gênant…… tête de gland !

On n’a jamais vu de camions si ternes !

Ne dites pas *Odieux chantage* mais *Hymne divin*

On ne dit pas *Prédominant* mais *pâturage avec vue*

Mieux avoir un grain, qu’être exprès sot

Un tabouret n’est pas forcément un gros poivrot

Le comble d’un boxeur ? C’est d’être d’humeur gros gnons

Un air coquin n’est pas un vent tripotant

Chat écrasé ne craint plus l’eau froide

Mieux vaut se chauffer au caviar que bouffer du charbon

L’argent n’a pas d’odeur, sauf chez les vidangeurs

Donner c’est donner, repeindre ses volets

Ne pas confondre *Bains de boue* et *Douche assise*

A la piscine, mieux voir *une eau tarie* qu’un *pet qui noie*

Si tu as perdu ton cheval, regarde sous la selle

Quand Dieu créa la Mer Rouge, il sala mal l’écume…..mal l’écume sala !

Parier sur ce cheval, passe encore, mais parier sur ce bouc m’écœure !

On ne fait d’omelette sans vexer la poule

On ne dit pas : *Javellisé* mais *j’ai lu*

Le pâté de campagne c’est de la gastro en terrine

Ne dites plus * Mélodie en sous-sol* mais *gare la voiture au parking souterrain*

Quand il voit un mouton en cuisine, l’Emir l’y tond

Les rieurs avec moi, les pas rieurs au tiercé

On ne dit pas *Baragouine* mais *bar à filles*

Si les tôles ondulées, les vaches aussi

Mieux poser un lapin que de chier un lièvre

Paul en Skis, c’est un beau roman…….- - - - - -- -- .''c’est une belle histoire'', (rajouté par m/m)

Mieux vaut être une *vraie croyante* qu’une *fausse sceptique*

Pingouins dans les champs, hiver méchant

Tousse pour un, grippe pour tous

Mieux tenir le couteau de la main droite que de passer l’arme à gauche

Que fais-tu lorsqu’une tarte t’atteint ?

Ne dites pas *j’ai un ami fumeur et boiteux* mais *j’ai un copain clopant*

Qui persévère  ne va pas à la pêche

Qui a un cerveau lent ménage sa tonsure

Barbecue n’est pas synonyme de poils aux fesses

Pas de pédicure chez les escargots

Pub : Marquez des buts au petit-déjeuner avec les céréales de Madrid

On ne dit pas *le processus de paix est enclenché* mais *je vais lâcher une caisse*

Qui vivra mourra

Les bons cons font les bons maris

On ne dit pas *ce Ceylan est excellent* mais *quelle Bonté !*

Mieux être belle et rebelle que moche et remoche

On ne dit pas *un ouvre-boîte* mais *un portier de night-club*

Ne confondez pas Nymphomane et Confusion

La DASS, ton univers impitoyable

Ne dites pas *mon papyrus* mais *mon aïeul slave*

Sois gentil avec tes enfants car ils choisiront ton hospice

Un sale ami doit être charcuté

Ne dites pas *nouilles à la maison* mais *pathologie*

Les gens les plus constipés sont souvent les plus chiants

Dans la vie il faut des cons pressés

On ne dit pas * j’ai vaincu* mais *je suis pluri-anal*

Qui boit un verre à moitié vide, est moitié plein

Attention : le vélo d’handicapé n’est pas un hémicycle

Le premier quartier de Lune n’est pas forcément celui de l’autre

'Je me ferais bien un brin de Cosette', a dit  Jean Valjean

On ne dit pas *Pays Natal* d’un religieux, mais *Patrie-Moine*

Comme la tartine, l’ivrogne tombe toujours du côté qui est beurré

Parce qu’il a le Bec Haut, j’ai baptisé mon perroquet Gilbert

Remède efficace : six rots contre la toux

On ne dit pas *un enfoiré* mais une *année de perdue*

On ne fait de bœufs sans castrer les taureaux

Ne pas confondre *faire des vendanges* et *péter comme un dieu*

Plus les hommes ont de l’argent, plus les femmes en brassent

Déjeuner aux fayots, gazogène en solo

Ne jetez plus l’argent par les fenêtres, attendez que je sois dessous

Mine de charbon cherche coureur de fond

Fabricant de fils de fer barbelés, cherche client lui donnant du fil à retordre

Podologue passe accord avec casse-pieds

Echange poils de chats contre poêle à mazout

Pessimiste échangerait bouteille à demi vide contre bouteille à moitié pleine

Expéditeur cherche personne timbrée pour suivre les colis

Dentier cherche mamie ne pouvant mâcher

Echange tête vide contre poches pleines

Personne pressée cherche temps libre

Nuage cherche petit coin de ciel bleu pour faire pluie pluie

Dent qui se déchausse cherche chaussure à sa taille

L’avenir appartient à ceux qui vivront demain

Dans la basse-cour, évite les conflits d’oies

Un conquistador n’est pas un imbécile narcissique

Le chœur a ses raisons que l’oraison ne connaît pas

Après la pluie le beau rhume

On ne dit pas *dégâts des eaux* mais *ostéoporose*

Pour sauver la carotte, mange le lapin

C’est au fond du puits que tu vois sous le seau

Qui pète ses dattes, sent, rit, chie

Ne mélangez pas *faire des mots croisés* et *échanger ses maladies*

La flemme est l’avenir de l’homme

Si ta femme est folle de la messe, sache qu’elle sera molle de la fesse

Aux grands maux les grands-mères

Ne faites pas aux truites ce qui est laie

Si la femme était bonne, Dieu en aurait une

Où mon pote ira, tous mes potirons

Ne vous méprenez pas : un Cabriolet n’est pas une chèvre espagnole

Attention : une femme aux toilettes n’est pas une poule au pot

Il faut se battre en enfer, tant qu’il y fait chaud

Ne dites pas *Pakistan* mais *saut en longueur*

En Afrique, ça vanne sec

C’est en sciant la Joconde que Léonard devint scie

Ne pas confondre *faire du vélo* et *aller à la selle*

Ne dites pas *le meuble à sorbets* mais *l’armoire à glaces*

On ne dit pas *un carafon* mais *un bus express*

Les amateurs de brocante aiment la CHINE

Scandale à Lourdes : à deux pas des grenouilles de bénitier, le Rat quête !

Si les lentilles te font péter, porte des lunettes

Lorsqu’un religieux se fait surprendre par la pluie, c’est une saucée au moine

Un batteur juif peut être une percu sioniste

La bonne ment,  quand elle reçoit ses revues en cachette

La longueur du pantalon en dit long sur la taille des jambes

Ne pas confondre un colifichet avec un paquet répertorié

Ne manquez pas le film ‘’Les Escarres d’Hollywood’’ avec Al Zaïmeur, Colosse Copy, Art Thritte, Alain Continence. Avec tous nos vieux de bonne heure !

Ne pas confondre *profanateur de tombes* et *détergent*

Au lieu de dire *le Caribou* dites plutôt *le moteur va lâcher*

Préfère le vin d’ici à l’au-delà

Quand l’oie fait la cuisine, le jars dîne

On ne dit pas *polyglotte* mais *orifice du larynx bien élevé*

A Cuba on ne pète pas haut

Etre jeune est un défaut que l’on corrige tous les jours

On ne dit pas *Annick adore les potagers* mais *les jardins botaniques*

Le cul, ça repose les jambes

Si tu veux emballer en boîte, préfère un bon copain qu’un salami

On ne dit pas *le porc s’indigne* mais *le pâté tique*

Mon père a une voiture ancienne, c’est l’attraction du moment

Quand un acteur incarne un ongle, on peut dire qu’il est verni !

Quand un homme devient vache, tout va de mâle en pis !

Les langues bien pendues collent beaucoup de timbres

On ne dit pas *le ton monte* mais *la fille au physique ingrat prend l’ascenseur !*

Si tu vois un canard blanc, c’est un cygne

Petit appétit, l’oiseau fait son nid

L’amour propre appartient à ceux qui se lavent tôt

On ne dit pas *un imprimeur* mais *un petit maraîcher*

Ne dites pas *je n’aime pas les tripes* mais *halte à la viscère*

C’est la goutte qui fait déborder le nez

Quand un eunuque se fait guillotiner, c’est une histoire sans queue ni tête

On ne dit pas *Midinette* mais *Midi pile*

Il y a trois sortes de personnes dans le monde, celles qui savent compter et celles qui ne savent pas

Des yeux qui voient un beau cul, ne valent pas un doigt qui touche

 

Et les dernières :


On ne dit pas ‘’Monsieur COOPER surveille les fraises’’ mais GARY guette

Dans une église, il y a toujours quelque chose qui cloche

Si le travail c’est la Santé, pourquoi ne pas le confier aux malades ?

Jeanne d’Arc est sans aucun doute la plus célèbre des femmes au foyer

On ne dit pas le beau Président Français, mais le pas laid de l’Elysée

Qui vole un œuf, vole la moitié d’un dix-huit

 

Quelques exemples pris dans son livre :


dictons

 très bons conseils

 

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

droles-conseils-5très bons conseilstrès bons conseils

 

 

 

 

   

           

  

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:42

  Pierre Alexis PONSON du TERRAIL Créateur et auteur de ''ROCAMBOLE''

Pierre Alexis PONSON du TERRAIL 

 (1829-1871)

(Ancêtre indirect (§ Tableau annexe) de Roger REYNAUD -Auteur de ce blog)


Il est des personnes dont on dit qu'elles sont nées sous une bonne étoile, qu'elles sont nées bien coiffées, ou encore avec une cuillère en argent dans la bouche. Quand un enfant arrive dans un milieu favorisé, il a toutes les chances d'avoir une enfance protégée et agréable. Et, si en plus, les fées se sont penchées sur son berceau en lui donnant une imagination débordante et une capacité de travail extraordinaire, cela en fait un personnage surdoué.C'est de cet ancêtre, dont je suis admiratif, que je veux parler et le décrire à ma façon, et il se nomme : Ponson du Terrail ''Le Romancier à la plume infatigable'' et ses amis parlant le lui, disaient  ''Ponson du Travail !''             Roger Reynaud 

 

 

 

 L'auteur-créateur-inventeur du personnage  "ROCAMBOLE" est l'un des principaux feuilletonnistes du Second Empire, auteur d'une oeuvre importante composée principalement de romans de cape et d'épée et de romans criminels, mais aussi de romans ''balzaciens''.


      En 1870, un an avant son décès                     en 1868

Ponson en 1870

  Ponson en 1868

 

Pierre Alexis Joseph Ferdinand de Ponson du Terrail, vicomte de Ponson du Terrail, né le 8 juillet 1829 à Montmaur   (Hts-Alpes) dans la propriété de campagne de son grand père maternel Pierre Toscan du Terrail le 8 juillet 1829, de Noble Ferdinand Marie de Ponson et de Marie Suzanne Bénédicte Toscan du Terrail.


Ses parents étaient alors domiciliés à Ponson son village de SimianeSimiane-la-Rotonde (04), à quelques kilomètres de Banon, d'où les de Ponson étaient originaires. Son arrière-grand-père, côté maternel, Jacques Toscan du Plantier, notaire à Montmaur, est par ailleurs l'ancêtre de Daniel Toscan du Plantier.(acteur, producteur de cinéma). Son grand-père paternel Lange Toscan du Terrail était Garde du Corps de Louis XVI. Il a été anobli par ce dernier.


Pierre est mort le vendredi 20 janvier 1871 à 18h, à Bordeaux, de la variole noire (une sorte de peste). Il s'est retrouvé à Bordeaux pour fuir les armées prussiennes , Il est enterré au cimetière de Montmartre  à Paris. Il a été un écrivain populaire français et l’un des maîtres du roman-feuilleton.


PONSON retour de RocamboleIl est célèbre pour son personnage ''Rocambole''. Il a écrit 200 romans et feuilletons en vingt ans.  

Pierre commence à écrire vers 1846, à 17 ans. Ses premiers écrits s’inscrivent dans la tradition du roman gothique. Par exemple, son roman la Baronne Trépassée  (1852) est une histoire de vengeance située autour de 1700 dans la Forêt Noire. Il s’agit, au même titre que la Ville Vampire de Paul Féval, d’une parodie des histoires de vampires. Il a été le nègre d'Alexandre DUMAS (père) quelques années, avec Théophile Gautier, Anicet Bourgeois, Paul Bocage, Auguste Maquet et Gérard de Nerval (dans le milieu littéraire, on les nommait "l'Usine à Dumas").


Puis, pendant plus de vingt ans, il fournira en feuilletons toute la presse parisienne (l’Opinion nationale, La Patrie, Le Moniteur, Le Petit Journal etc…)

Son œuvre aux intrigues échevelées fruit d’une imagination débordante contient aussi de nombreux calembours, par exemple ‘’en voyant le lit vide, son visage le devint aussi’’. Ecrivant très vite, et sans se relire, il parsème ses romans de phrases fantaisistes telles que ‘’Ses mains étaient aussi froides que celles d’un serpent….) ou ‘’D’une main, il leva son poignard, et de l’autre il lui dit…….)  C’est en 1857, qu’il entame la rédaction du premier roman du cycle de Rocambole (cycle parfois connu sous le titre Les Drames de Paris. Puis, L’Héritage Mystérieux, qui parait dans le journal La Patrie. Il vise principalement à mettre à profit le succès des Mystères de Paris d’Eugène Sue. Auteur de nombreux romans, des "Aventures de Rocambole"...Les Exploits de Rocambole (1859-1884). Suivi de La Revanche de Baccarat, Le Manuscrit du Domino et La Dernière Incarnation de Rocambole.Son ‘Rocambole’ devient un grand succès populaire, procurant à Ponson une source de revenus importante et durable. Au total, il rédigea neuf romans mettant en vedette Rocambole.


Reconnaissance internationale, voir affiche en Italie

Ponson une renommée internationale

En août 1870, alors que le romancier vient d’entamer la rédaction d’un autre épisode de la saga de Rocambole, Napoléon III capitule devant les Allemands. Fidèle à l’image du chevalier Bayard, il quitte Paris pour Orléans, où il forme une milice de francs-tireurs en vue de faire la guérilla contre les Prussiens. Mais il est vite obligé de s’enfuir à Bordeaux, les Allemands ayant incendié son château. Laissant inachevé la saga de Rocambole, il meurt à Bordeaux en 1871, inhumé le 23 janvier devant un foule nombreuse  et M. Dalloz prononce une éloge funèbre très émouvante. Connaissant son amour pour Paris, sa veuve achète le 1er déc.1873, une tombe au cimetière Montmartre. Mais ce n'est qu'en 1878, le 28 février, qu'elle obtient un jugement autorisant le transfert de la dépouille mortelle du romancier de Bordeaux à Paris. Sa tombe est d'une étonnante simplicité : une dalle de pierre unie et gravée de l'inscription ''Alexis de Ponson du Terrail, 1829-1871"


Les Critiques :

'Rocambole' remportant un immense succès, Ponson subit des critiques acerbes des 'petits journaux' à qui il ne veut pas vendre ses récits, et qui voient le tirage de leurs concurrents plus heureux monter en flèche lorsqu'ils publient une oeuvre du romancier en vogue. Des 'critiques littéraires' offensés par la chance du romancier, y compris 'les Goncourt'. Et des écrivains jalousant tout à la fois le succès et l'immense revenu lié à celui-ci.


Les éloges :

Légion d'honneur, Secrétaire de 1859 à 1865, puis Vice-Président de la Société des Gens de Lettres en 1866 et 1867 .Cette société comptait, dès cette époque, les plus grands écrivains parmi ses membres.

Classé parmi ''Les Ecrivains du Siècle", à la place d'honneur, en 1869 par la fameuse librairie DENTU : ''Ponson a laissé à la postérité une sorte de roman-feuilleton, un époustouflant roman d'amour paysan et d'aventures guerrières, qui constitue le chef d'oeuvre d'un genre''

Prosper Mérimée : ''Personne ne manie comme Ponson du Terrail le crime et l'assassinat. J'en fais mes délices. Il est à présent notre seul écrivain de génie"

Emile ZOLA écrit à Paul Cézanne, en 1866 : ''Ponson a plus de lecteurs que nous tous réunis ! Il a beaucoup de verve, beaucoup de science, beaucoup de souffle : on ne peut dédaigner l'écrivain qui tient dans sa main les émotions de deux ou trois cent mille lecteurs !" Et Zola, lorsqu'en 1868, présente son nouveau roman, les ''Mystères de Marseille'', il ajoute ce commentaire :''Certes, je n'ai pas la pensée ambitieuse d'avoir égalé Ponson du Terrail". En 1878 (Ponson est mort depuis 7ans), il en remet une couche en déclarant :''Aujourd'hui, nous n'avons pas un seul romancier qui puisse lui être comparé"


Bibliographie :

les Exploits de Rocambole ou les Drames de Paris (1859-1884)

L'Héritage mystérieux

Le club des Valets de Coeur

La Revanche de Baccarat

Les Chevaliers de Clair de Lune, composé de : Le Manuscrit du Domino et la Dernière Incarnation de Rocambole, Le Testament de Grain de Sel et le Château de Belle-Ombre

La Résurrection de Rocambole, composé de :Le Bagne de Toulon, Les Orphelines, Madeleine, Rédemption et la Vengeance de Wasilika

Le Dernier mot de Rocambole, composé de :Les Ravageurs, Les Millions de la Bohème, le Club des Crevés, La Belle Jardinière et le Retour de rocambole & La Vérité sur Rocambole est souvent affilié à cette série.


Ponson titre le voleur en 1859

Les Misères de Londres, composé de : La Nourrisseuse d'Enfants, L' Enfant Perdu et le Moulin sans Eau, les Tribulations de Shoking et ainsi de Newgate, le Cimetière des Suppliciés, Un Drame dans le Southwark, L'Enfer de mistress Burtin, Les Amours du Limousin, La Captivité du Maître, Le Fou de Bedham, L'Homme en Gris, La Démolition de Paris, La Corde du Pendu, La Baronne Trépassée (1852), Les Coulisses du Monde (1853), Le Forgeron de La Cour-Dieu (1869)


 

 

D'où vient le mot "rocambole'' ?

Soit, d'après Ponson, "je ne l'ai pas inventé", dit-il, " je l'ai tout simplement emprunté à un dictionnaire d'horticulture, c'est le nom d'une plante : rocambole ''l'AIL d'ESPAGNE,

(AIL ROCAMBOLE ou ALLIUM SATIVUM SCORODOPRASUM),  dont la graine excite l'appétit'', dont le nom 'sonnait' bien et qui lui a plu.  

Ou une autre version, Eugène Labiche, écrivain et ami de Ponson, avait créé une pièce nommée "Rocambole bateleur"" en 1846 (mais Ponson avait déjà 17 ans, et avait commencé à écrire très jeune) aux Folies Dramatiques, et dans 'la fille bien gardée" , jouée en 1850, le personnage central est Rocambole, un carabinier au comportement inattendu.

 

Définition du mot ''rocambolesque :

Dictionnaire :  "Adjectif employé pour qualifier des actions audacieuses ou extraordinaires : fuite, évasion rocambolesque, réalisées avec une habilité et une astuce particulière. Dérive de Rocambole, nom du héros téméraire de nombreux romans de l'écrivain français, P.A.Ponson du Terrail"

Il existe en français seulement quatre adjectifs dérivés de personnages imaginaires : "gargantuesque, pantagruélique, ubuesque et rocambolesque", et ce dernier est de loin le plus employé.


Notes, Sources et Références :

www.gutenberg.org/Ponson du Terrail

www.ebooksgratuits.com

fr.wikipédia.org & www.udenap.org/groupe de Ponson du Terrail
Archives Départementales en lignes 05 - registres de Montmaur 1829 réf 2 E 92/3 page     28/94

Tables décennales par Relevés de l'Association de Généalogie des Hautes Alpes sur Montmaur

Gallica-BNP.org (recherche en ligne de tout document écrit et diffusé) 

Ponson couverture du livrePinson dos du livre

 

par E.M Gaillard :Biographie d'Alexis Ponson du Terrail, éditions A. Barthélémy, 2001


 

(ancêtre indirect (§ Tableau annexe) de Roger REYNAUD -Auteur de ce blog)


 

Lien généalogique entre Roger REYNAUD (ou frère, sœur ou cousins (es))

Et Pierre Alexis PONSON du TERRAIL 

 (Créateur du personnage légendaire ‘ROCAMBOLE’)

 

Suivre les noms en ‘jaune’ indiquant la lignée.

1)     Roger REYNAUD(18/04/1949) résidant à Pierrevert (04860) 

2)     Fils d’Andrée Albertine MARTIN (1925 Aspremont) et de Paul REYNAUD (1921-1977 Sisteron)

3)     Fille d’Emile Marius MARTIN (1874-1936 Aspremont) et de Clotilde GERMAIN(1887-1983 Mison les Armands)

4)     Fille de Louis GERMAIN (1844 Mison) et de Marie Victorine ARNAUD (1853-1940 Aspremont)

5)     Fille de Marie Emilie RICHAUD (1825-1886 Aspremont)et de Baptiste ARNAUD   (1817-1873

Aspremont)

6)     Fille de Mathieu RICHAUD (1787-1851 Aspremont) et de Marguerite OLLIVIER (1798-1865 Aspremont) 

 

7)      Fille d’Etienne OLLIVIER (1764-1832 Aspremont)et de Marguerite REYNAUD  (1761-1820 Aspremont) 

8)      Fille de Jean-Etienne REYNAUD (1741-1805 Aspremont) de Thérèse GARAGNON (1742-1801 Aspremont)   

9)     Fils d’Estienne REYNAUD (1698-1767 Sigottier 05) et de Cécile MANENT (1719-1760 Aspremont)

10)     Fils de PonsREYNAUD(1639-1715 Sigottier) etde Jeanne ALMERAS (1652-1727 Sigottier) 

11)  Ont un autre fils, François  REYNAUD (1675-1759 Sigottier) qui épouse Marie MAUREL (1700-1751 La Beaume des Arnauds) 

12)  Fille de Gaspard MAUREL (1672-1722 La Beaume)et d’Anne BROCHIER (1675-1722 La Beaume)

13)  Fille de Georges BROCHIER (1655 La Beaume) et d’Isabeau JACOB (1646-1702 Mereuil 05)

14)  Leur fille, Françoise BROCHIER (1683-1752 La Beaume) épouse Louis FIE (1772-1833 Aspremont)

15)  Leur fils, Gaspard FIE (1713-1763 St Julien en Beauchêne) épouse Marguerite ROUY (o1726 Ventavon)

16)  Fille de Jean-Baptiste ROUY (o1699 Ventavon),  

17)  Fils de Jean-Antoine ROUY  (o1646 Ventavon)  

18)  dont ses parents sont Jean Jaume ROUY (1602-1672 Chanousse 05)et Jeanne VILLARD (1607-1673 Chanousse) 

19)  Dont la fille Marguerite ROUY  (1641-1701 Venterol 05)épouse Jean TOSCAN d’ALLEMONT (Greffier Seigneurial de VENTAVON- 1628-1688 Ventavon)  

20)  Dont le fils, Jacques TOSCAN d’ALLEMONT (Greffier des Seigneuries de VENTAVON, MONESTIER ALLEMONT ET LAZER -  1669-1758 Ventavon) épouse Madeleine PAUL (1674-1739 Sigoyer 05) dont 12 enfants.                                                                                                                                                                

21)  Dont  le fils, Jacques TOSCAN d’ALLEMONT (Notaire Royal et Capitaine Châtelain de la Baronnie à Montmaur 05 - 1711-1784) épouse Marie-Anne  AUGIER du BOISSET (1718-1787)                                                                                

22)  Dont le fils, Pierre TOSCAN du TERRAIL (Lieutenant Colonel de Gendarmerie -1760-1840 Montmaur)épouse Anne Elisabeth Euphrosine LAPLANE (1771 Ribiers 05-1864 Montmaur)  > C’est à partir de cette branche qu’un lien de parenté se crée entre Roger et Aimé Edouard de LAPLANE (1774 Ribiers - le Virailh – 1870 Sisteron), écrivain, Historien de Sisteron, anobli par Louis XVIII le 7 sept.1816. Aimé Edouard  étant le frère d’Elisabeth. 

 

23)  Pierre et Elisabeth ont une fille Bénédicte Marie Suzanne TOSCAN du TERRAIL (1798-1877 Ribiers)qui épouse Ferdinand Marie de PONSON (1782 Simiane-la-Rotonde 04) dont le père de Ferdinand, Lange PONSON (1745-1823 Simiane-la Rotonde), était Capitaine des Gardes du Corps de Louis XVI  > anobli par Louis XVIII le 19 avril 1817 

24)  Bénédicte TOSCAN  du TERRAIL et Ferdinand PONSON vont engendrer 3 enfants, dont, notre héros :

25)  Pierre Alexis PONSON du TERRAIL (8 juillet 1829 à Montmaur – 10 janvier 1871 à Bordeaux) 

*Son arrière grand-père, côté maternel, Jacques TOSCAN du PLANTIER, notaire à Montmaur 05, est l’ancêtre de la Branche TOSCAN du PLANTIER, dont découle Daniel TOSCAN du PLANTIER (1941-2003), Cinéaste-Producteur 

 

 


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