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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 16:52

Petit historique des Postes,  facteurs et affranchissements

 

Louis XI (1477), crée la charge de « contrôleur général des chevaucheurs » qui met en place le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France. En 1576 le roi Henri III créa les messagers royaux qui acheminaient aussi les lettres des particuliers. Les messages royaux circulent au moyen de chevaux. Les messages acheminent également les lettres des particuliers.

Au début du XVIIe siècle apparait la poste** aux lettres : le destinataire règle le coût de l’acheminement des dépêches transportées par des courriers allant d’un relais à l’autre. Il ne peut recevoir la lettre qu’en allant lui-même la réclamer au bureau le plus voisin. Certaines dépêches n’étaient pas retirées et restaient donc à la poste !

En 1760, une poste fonctionne à Paris avec 200 facteurs (partant de près de 3500 employés en 1820, l’entité postale a franchi la barre symbolique des 100.000 à la fin des années 1920 pour atteindre son maximum en 2001 avec 325.000 postiers, avant de redescendre aux alentours de 300.000 en 2006).

 

A la Révolution, l’Etat organise un service de malle-poste, transportant courriers et voyageurs. A partir de 1830, les campagnes, négligées jusque-là, sont sillonnées par des facteurs pour la réception et la distribution du courrier, au moins une fois tous les deux jours, dans toutes les communes de France.

Les 5.000 facteurs ruraux installés en 1830 mettaient fin à l’isolement dans lequel se trouvaient les populations de campagne. Dans les Basses-Alpes, ils arpentaient une partie des 4 routes nationales, 21 départementales, 21 chemins d’intérêt commun et 210 chemins vicinaux ordinaires (2.313 km au total), plus les chemins privés ! (ils portaient le surnom de ‘’piéton’’ car les distances parcourues au cours de leur carrière représentaient, additionnées, 7 à 8 fois le tour de la Terre)

Les facteurs ruraux étaient rétribués ainsi : quelques centimes par kilomètre parcouru – le parcours quotidien était de 29 kms en moyenne + une »haute paye » annuelle en fonction de l’ancienneté.

 

En mars 1907, ‘le Journal des Basses-Alpes’ se faisait l’écho d’un avis défavorable du Conseil Municipal de Digne à la proposition de l’Administration des Postes de fermer les guichets, les dimanches et jours fériés, à 10h. du matin au lieu de midi ! ! ! ! !

 

Pourquoi le facteur comptait-il les mots écrits sur une carte postale ?

L’affranchissement de ce type de correspondances était de 5cts en 1909, si le texte se limitait à une formule de politesse ne dépassant pas 5 mots.

Or, « il n’était pas toujours possible aux agents des postes d’apprécier si la mention portée par l’expéditeur sur une carte illustrée constituait réellement une formule de politesse »

Du coup, cette restriction disparut !

 

Le 1er mai 1840, les postes britanniques avaient émis le ‘Penny Black’ le premier timbre postal de l'histoire. Ce n'est qu'en 1849 qu'est émis le premier timbre-poste français, à l'effigie de Cérès, déesse des moissons et de la fécondité, à laquelle succèdera le profil de Napoléon III en 1852. Désormais, le prix de la lettre varie en fonction du poids et non plus de la distance. Le nombre des lettres expédiées double de 1848 à 1859.

Le xxe siècle s'ouvre sur l'aventure aérienne avec la naissance des Lignes aériennes Latécoère, puis de l’Aéropostale. Un service régulier de nuit est inauguré en 1939 avec des avions bimoteurs Goéland sur les lignes de Paris-Bordeaux-Pau et Paris-Lyon-Marseille.

 

 

 

**Le mot a été emprunté à l’italien ‘posta, qui désignait à l'origine la place réservée dans l'écurie d'un relais à chaque cheval,  assurant le transport des voyageurs et du courrier.

Dans le langage courant, la poste désigne dans chaque ville ou village, soit un bâtiment (le bureau de poste) où l'on porte et d'où l'on distribue toutes les lettres, les colis, les mandats, etc., soit le service quotidien du facteur qui fait sa tournée dans toutes les maisons.

 

§ Source : «Les Basses-Alpes», par Henri Joannet. Mémoires en Images. Edition Alan Sutton, 37540 St Cyr sur Loire

 

 

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