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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:57

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°2

Quelques Biographies :1 la plume 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 


 

Pierre Charles Sylvestre de VILLENEUVE  (1763 -1806)


DE VILLEVEUVE AMIRALPierre Charles Silvestre de Villeneuve,

le 31 décembre 1763 à Valensole et suicidé le 22 avril 1806 à Rennes, est un Amiral Français. 

Engagé dans la marine à 16 ans, il participe à la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Malgré ses origines nobles, il prend fait et cause pour la Révolution et choisit de rester en France. Capitaine de vaisseau en 1793, Contre-amiral en 1796, il prend part à l’expédition d'Egypte, sous les ordres de l’Amiral BRUEYS, et commande l’aile droite de la flotte française à la bataille navale d'ABOUKIR, le 1er août 1798. Il est un des rares rescapés de ce désastre dont il peut sauver deux vaisseaux de lignes et deux frégates. Il est commandant en chef des forces navales stationnées aux Iles du Vente en 1802.

Vice-amiral en 1804, il remplace LATOUCHE-TREVILLE à la tête de la flotte de Toulon, avec laquelle Napoléon BONAPARTE, compte débarquer au Royaume-Uni. Le plan de l’empereur qui ne convient guère au trop prudent Villeneuve consiste, pour l’escadre de Méditerranée, à passer en Atlantique, d’y récupérer la flotte espagnole (l’Espagne est alors alliée de la France), de s’y concentrer avec ostentation aux Antilles pour y attirer les Britanniques et, retraversant l’Atlantique, de rejoindre à Rochefort et Brest l’escadre de l’Atlantique après quoi l’ensemble entrera dans la Manche et la tiendra le temps que l’armée du Camp de Boulogne effectue la traversée et débarque au Royaume-Uni. Mais, s’il passe facilement le détroit de Gibraltar, il n’ose attaquer la flotte de l’Amoral Horatio NELSON à la Martinique qui l'a poursuivi, avec retard, de la Méditerranée jusqu'aux Antilles.

Revenant vers l’Europe conformément au plan prévu mais sans avoir été rejoint par les escadres de Rochefort et de Brest (celle de Rochefort a vite fait demi-tour et celle de Brest n’a pas osé sortir face au blocus anglais), il rencontre inopinément une escadre britannique au large du Cap Finisterre (au nord-ouest de l'Espagne) et lui livre un combat indécis, dit "Bataille des Quinze-vingt" (puisque opposant 20 vaisseaux franco-espagnols contre 15 britanniques, mais aussi, selon la légende, en référence au célèbre hôpital parisien pour aveugles parce qu’un épais brouillard fit du combat une canonnade aveugle). Au lieu de se diriger vers Rochefort ou Brest, il se replie sur Cadix le 18 août, où il laisse durant plusieurs semaines se démoraliser ses équipages déjà accablés par la maladie. Napoléon, dont les plans d'invasion sont ruinés, est furieux de cette « conduite infâme » et traite l’amiral de lâche. Villeneuve est pourtant un marin courageux, il l’a montré, mais l’incertitude jointe à une prudence bien trop excessive n’auront de cesse que de le paralyser. Sur les injonctions du ministre de la Marine DECRES, il finit par se décider à sortir alors que Napoléon, plus réaliste, lui a envoyé un successeur, l’Amiral ROSILY, qui arrivera malheureusement à Cadix 3 jours après la bataille.

DE VILLEVEUVE AMIRAL TRAFALGARBataille de Trafalgar 

 

 

 

 

 

 

Le vaisseau de ligne français "Bucentaure" vaincu par le navire britannique HMSSandwich à Trafalgar, tableau d'Auguste MAYER. Mayer commit une erreur en représentant le HMS Sandwich à Trafalgar, car il fut retiré du service dès 1797 alors que la Bataille de Trafalgar eut lieu en 1805..1

Article détaillé : Bataille de Trafalgar.

L’amiral de Villeneuve, se décidant enfin à sortir de Cadix à bord de son vaisseau amiral le Bucentaure, se heurta aux Britanniques au large du Cap Trafalgar au nord-ouest du détroit de Gibraltar, pour finalement y perdre la bataille.

Bien qu’ayant étudié de longue date comment procédait Nelson (dont la tactique, différente des traditionnelles batailles en ligne, consistait à venir percer la ligne ennemie puis ensuite concentrer plusieurs vaisseaux contre un seul, le liquider et passer ensuite au suivant ; un système uniquement possible avec un adversaire moins habile et mobile, ce qui fut souvent le cas, comme à Aboukir), il s’en tint pourtant à la formation en ligne classique qui depuis 1702 vaut à la flotte française défaite sur défaite 2 (par suite de l’évidente infériorité des artilleurs, qui tirent moins vite et moins juste, facteurs qui évidemment, quelle que soit l’habileté des plans et manœuvres préalables au combat, rendent l’issue de celui-ci assez prévisible). Il est ainsi battu au large de Cap de Trafalgar, le 21 OCT.18053. C’est très passivement, sans ordonner la moindre manœuvre, qu’il assiste à la destruction de ses navires, y compris le sien. Bien que restant bien en vue sur son pont balayé par la mitraille, il a la malchance de ne pas y être tué (contrairement à l’amiral espagnol GRAVINA et à BRUEYS à Aboukir).

La perte de cette bataille navale fut un véritable désastre pour la France et Napoléon, furieux contre Villeneuve, renonça définitivement à envahir le Royaume-Uni.

Lors de cette bataille navale, les Britanniques bien que victorieux perdirent leur plus célèbre amiral, Horatio NELSON blessé mortellement par un tir ennemi.

Captivité et suicide

Pierre Charles Sylvestre de Villeneuve est capturé par les Britanniques à l'issue de la bataille. Libéré quelques mois plus tard, il débarque à Morlaix le 18 avril 1806, mais il ne rentre pas à Paris et s'arrête à RENNES  où, accablé par les reproches de NAPOLEON , il se suicide quelques jours plus tard dans l'auberge4 où il résidait5,6.

On ne sait pas où il fut enterré.

Le château de Villeneuve se situe à Tourettes-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes.

Notes et références

 Le tableau de Mayer décrit sur le site du Musée National de la Marine, à Paris [archive]

 René Maine, Trafalgar, le Waterloo naval de Napoléon, Hachette, Paris, 1955, 271 p. évoque les chiffres suivants pour la période Révolution et Empire : Les pertes de la Royal Navy s’élèvent à 18 vaisseaux, 45 frégates et 202 navires inférieurs contre 124 vaisseaux, 157 frégates et 288 bâtiments inférieurs pour la France et ses alliés. Jean-José Ségéric, Napoléon face à la Royal Navy, Marines éditions, Rennes, 2008, 415 p. estime quant à lui, que de 1793 à 1815, la France et ses alliés perdirent 113 vaisseaux et 205 frégates dont 83 de ces vaisseaux et 162 de ces frégates furent incorporés à la flotte britannique.

 « Avec plus de vigueur au cap Finisterre, Villeneuve eût pu rendre l’attaque du Royaume-Uni praticable. Son apparition avait été combinée de très loin avec beaucoup d’art et de calcul, en opposition à la routine des marins qui entouraient Napoléon ; et tout réussit jusqu’au moment décisif ; alors la mollesse de Villeneuve vint tout perdre. » (Las Cases.)

 L'hôtel de la Patrie, au 21 rue des Foulons

 « Villeneuve, lorsqu’il fut fait prisonnier par les Britanniques, fut tellement affligé de sa défaite qu’il étudia l’anatomie pour se détruire lui-même. À cet effet, il acheta plusieurs gravures anatomiques du cœur, et les compara avec son propre corps, pour s’assurer exactement de la position de cet organe. Lors de son arrivée en France, je lui ordonnai de rester à Rennes et de ne pas venir à Paris. Villeneuve craignant d’être jugé par un conseil de guerre, pour avoir désobéi à mes ordres, et conséquemment avoir perdu la flotte (car je lui avais ordonné de ne pas mettre à la voile et de ne pas s’engager avec les Britanniques), résolut de se détruire. En conséquence, il prit ses gravures du cœur, les compara de nouveau avec sa poitrine, fit exactement au centre de la gravure une longue piqure avec une longue épingle, fixa ensuite cette épingle, autant que possible, à la même place, contre sa poitrine, l’enfonça jusqu’à la tête, pénétra le cœur et expira. Lorsqu’on ouvrit sa chambre, on le trouva mort ; l’épingle était dans sa poitrine, et la marque faite dans la gravure correspondait à la blessure de son sein. Il n’aurait pas dû agir ainsi, c’était un brave, bien qu’il n’eût aucun talent. » (O’Méara.)

 la version d'une mort par suicide fut contestée, un article de A.V. (Abel-François Villemain ?) par exemple donne une version différente : A.V., Mort de l’amiral Villeneuve, Revue Française, 1835 [archive]. Consulté le 21 May 2009)

Source partielle

« Pierre Charles Silvestre de Villeneuve », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 

 

                                                       Jean Marc Gaspard ITARD  (1774 -1838)

JEAN ITARDJean Marc, né le 24 avril 1774 à Oraison, et mort le 5 juillet 1838 à Paris, est un médecin, spécialiste de la surdité et de l’éducation spécialisée. Il s’est rendu célèbre pour son travail sur le cas de "l'Enfant Sauvage, Victor de l'Aveyron"** et pionner de l’Oto-rhino-laryngologie. Il est considéré comme le créateur de la première école française de l’Otologie. Il est aussi le fondateur de la Psychiatrie de l’enfant et a contribué à la Nosologie de la Maladie de Gilles de Tourette. Il était membre de la S ociété Médicale de Paris

Victor et François Truffaut**’’l’Enfant Sauvage’’ film inspiré de l’histoire de Victor de l’Aveyron, mis en scène par François TRUFFAUT en 1970.

 

 

 

 

 

 

 

Jean Aimé Edouard de LAPLANE (1774 - 1870)

(Note du Blogueur : Ancêtre indirect de Roger REYNAUD § arbre ci-dessous)


Aimé Edouard de LAPLANEJean Aimé Edouard de Laplane est né au Virailh, - route de Ribiers - proche de la ville de Sisteron en 1744 

Il fut l'historien de la ville de Sisteron ainsi que numismate, paléographe, archéologue, littérateur et bibliophile. Sa famille est connue à Sisteron depuis 1550.
Membre de l'Institut et de plusieurs Sociétés savantes françaises et étrangères, écrivit plusieurs ouvrages sur la société et l'époque, ainsi que l’"Histoire de Sisteron", de l'époque romaine à la Révolution.

Après de solides études au collège d’Embrun qui firent de lui un excellent latiniste et le préparèrent à ses travaux d’historien, il dut s’exiler en 1797, dénoncé comme royaliste. Rentré, il se maria en 1802 à Saint-Omer, où les intérêts de son épouse l’appelèrent souvent.

Ce fut à l’occasion de séjours à Paris où il connut tout ce que la capitale comptait d’hommes de lettres, d’historiens, de savants.

Fixé à Sisteron, il est élu Conseiller Général et Président de l’Assemblée Départementale.

En 1824, il entre dans l’Administration et devient Secrétaire Général de la Préfecture de Digne.

Nommé en 1829 à Tulle, il donne sa démission à la chute de Charles  

Heureuse démission qui fit de lui un historien.

 
Il se lie d'amitié avec une autre grande figure de notre département :
le Docteur Simon-Jude HONNORAT, natif d’Allos, principal fondateur des Annales des Basses-Alpes. Vers 1837, ils se rendent ensemble, à DROMON pour étudier l'inscription de Dardanus datée du V° siècle.
Pour occuper ses loisirs, il parcourt aussi les archives de Sisteron. Et, elles sont riches.
Il les dépouille, les interroge et donne successivement:

  en 1840, " Essai sur l'Histoire Municipale de Sisteron "

  En 1843 " Histoire de Sisteron ".

Le succès est à la mesure de ces chefs-d'œuvre de critique et de style.

" L'Histoire Municipale " est couronnée et Jean Aimé Edouard de Laplane nommé membre correspondant de l'Institut.

Chemin faisant, il écrit encore d'autres études magistrales :

" Etat et progrès de la société au XVe siècle "
" Origines et Révolutions des noms de familles en Provence "

Fruits également de ses recherches dans le fonds municipal.
Puis, ce sont les années de retraite, de réflexion aussi.
Pour ses enfants et ses petits-enfants, il reprend sa belle plume et leur lègue ses " Mémoires ", comme un exemple et le témoignage d'une vie offerte à Dieu et à l'honneur.
Jean Aimé Edouard de Laplane, que Louis XVIII avait anobli en 1816, s'est éteint à Sisteron en 1870.
Il avait quatre-vingt-seize ans.

5 Chemin de Parenté Roger vers J.A.Edouard de LAPLANE

 

 

§- - - - - - - - - -§

 

Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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