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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 16:52

Petit historique des Postes,  facteurs et affranchissements

 

Louis XI (1477), crée la charge de « contrôleur général des chevaucheurs » qui met en place le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France. En 1576 le roi Henri III créa les messagers royaux qui acheminaient aussi les lettres des particuliers. Les messages royaux circulent au moyen de chevaux. Les messages acheminent également les lettres des particuliers.

Au début du XVIIe siècle apparait la poste** aux lettres : le destinataire règle le coût de l’acheminement des dépêches transportées par des courriers allant d’un relais à l’autre. Il ne peut recevoir la lettre qu’en allant lui-même la réclamer au bureau le plus voisin. Certaines dépêches n’étaient pas retirées et restaient donc à la poste !

En 1760, une poste fonctionne à Paris avec 200 facteurs (partant de près de 3500 employés en 1820, l’entité postale a franchi la barre symbolique des 100.000 à la fin des années 1920 pour atteindre son maximum en 2001 avec 325.000 postiers, avant de redescendre aux alentours de 300.000 en 2006).

 

A la Révolution, l’Etat organise un service de malle-poste, transportant courriers et voyageurs. A partir de 1830, les campagnes, négligées jusque-là, sont sillonnées par des facteurs pour la réception et la distribution du courrier, au moins une fois tous les deux jours, dans toutes les communes de France.

Les 5.000 facteurs ruraux installés en 1830 mettaient fin à l’isolement dans lequel se trouvaient les populations de campagne. Dans les Basses-Alpes, ils arpentaient une partie des 4 routes nationales, 21 départementales, 21 chemins d’intérêt commun et 210 chemins vicinaux ordinaires (2.313 km au total), plus les chemins privés ! (ils portaient le surnom de ‘’piéton’’ car les distances parcourues au cours de leur carrière représentaient, additionnées, 7 à 8 fois le tour de la Terre)

Les facteurs ruraux étaient rétribués ainsi : quelques centimes par kilomètre parcouru – le parcours quotidien était de 29 kms en moyenne + une »haute paye » annuelle en fonction de l’ancienneté.

 

En mars 1907, ‘le Journal des Basses-Alpes’ se faisait l’écho d’un avis défavorable du Conseil Municipal de Digne à la proposition de l’Administration des Postes de fermer les guichets, les dimanches et jours fériés, à 10h. du matin au lieu de midi ! ! ! ! !

 

Pourquoi le facteur comptait-il les mots écrits sur une carte postale ?

L’affranchissement de ce type de correspondances était de 5cts en 1909, si le texte se limitait à une formule de politesse ne dépassant pas 5 mots.

Or, « il n’était pas toujours possible aux agents des postes d’apprécier si la mention portée par l’expéditeur sur une carte illustrée constituait réellement une formule de politesse »

Du coup, cette restriction disparut !

 

Le 1er mai 1840, les postes britanniques avaient émis le ‘Penny Black’ le premier timbre postal de l'histoire. Ce n'est qu'en 1849 qu'est émis le premier timbre-poste français, à l'effigie de Cérès, déesse des moissons et de la fécondité, à laquelle succèdera le profil de Napoléon III en 1852. Désormais, le prix de la lettre varie en fonction du poids et non plus de la distance. Le nombre des lettres expédiées double de 1848 à 1859.

Le xxe siècle s'ouvre sur l'aventure aérienne avec la naissance des Lignes aériennes Latécoère, puis de l’Aéropostale. Un service régulier de nuit est inauguré en 1939 avec des avions bimoteurs Goéland sur les lignes de Paris-Bordeaux-Pau et Paris-Lyon-Marseille.

 

 

 

**Le mot a été emprunté à l’italien ‘posta, qui désignait à l'origine la place réservée dans l'écurie d'un relais à chaque cheval,  assurant le transport des voyageurs et du courrier.

Dans le langage courant, la poste désigne dans chaque ville ou village, soit un bâtiment (le bureau de poste) où l'on porte et d'où l'on distribue toutes les lettres, les colis, les mandats, etc., soit le service quotidien du facteur qui fait sa tournée dans toutes les maisons.

 

§ Source : «Les Basses-Alpes», par Henri Joannet. Mémoires en Images. Edition Alan Sutton, 37540 St Cyr sur Loire

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 12:23

L'histoire de l'état civil en France trouve ses racines dans les pratiques de l'Église catholique romaine, bien que celui-ci n'ait été véritablement institué qu'avec le décret du 20 septembre 1792.

 

                              Sommaire

1 Registres paroissiaux et états civils sous l'Ancien Régime

2 L'état civil au XIXe siècle

3 L'état civil au XXe siècle

4 Références

5 Bibliographie

6 Voir aussi

7 Liens externes

 

 

Registres paroissiaux et états civils sous l'Ancien Régime

 

Avant l'instauration de l'état civil, l'identification des personnes est régie principalement par la « reconnaissance interpersonnelle », fondée sur la perception des visages. La reconnaissance orale est alors facilitée par une hausse démographique modérée et un taux endogamique élevé. 

A contrario, l'affaire Martin Guerre, jugée par le Parlement de Toulouse en 1560, montre la difficulté de procéder à l'identification des personnes de façon fiable, en l'absence de documents écrits.

Les personnes sont alors dotées d'un prénom (bien souvent le nom de baptême du saint correspondant à leur jour de naissance) qui apparaît en France au XIIe siècle1.

En France, mais aussi dans la plupart des pays de l'Europe de l'Ouest, l'autorité religieuse a très tôt souhaité répertorier dans les registres paroissiaux les individus ayant reçu le baptême ou enterrés dans la religion. Ces précurseurs de l’état civil servent aussi de preuve dans les procès, raison pour laquelle les différents gouvernants l’ont rendu obligatoire puis ont progressivement accru les mentions portées à l’état civil. Ces registres sont parfois assortis d'un « registre d'état des âmes » (équivalent de l'actuel Registre de population) rédigé à titre privé par des curés qui veulent faire un état moral de leur paroisse, afin de démasquer notamment des cas de bigamie, de concubinage ou d'impiété2.

Le plus vieux registre conservé est celui de Givry, en Saône-et-Loire, puisqu'il remonte jusqu'à l'année 1303 3. En 1406 c'est l'évêque de Nantes, Henri le Barbu qui s'intéresse à l'état civil, suivi dans le courant du XVe siècle par ses confrères de Saint-Brieuc (en 1421) et de Dol-de-Bretagne en 1446 .

Mais l'acte officiel instituant la tenue obligatoire de « registres des baptêmes et des sépultures » date de 1539. C'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par le roi François Ier, ordonnance par ailleurs célèbre par l'obligation faite d'utiliser le français dans tous les actes officiels.

Seuls quatre articles de cette ordonnance sont consacrés à l'« état civil ».

Les registres de mariages ne sont créés qu'à partir de 1579 conformément à l'ordonnance de Blois. À partir du XVIe siècle les baptêmes, mariages et décès sont inscrits sur les registres paroissiaux de l'Église catholique.

Loin du fait religieux s'installe une réalité civile de l'acquisition des biens dans les familles. Dès le début de cet enregistrement, on se heurte aux problèmes des protestants dont la croyance n'est pas reconnue par la monarchie française (sauf entre l'édit de Nantes (1598) et l'édit de Fontainebleau (1685). Les mariages consacrés secrètement par des pasteurs n'ont aucune valeur au regard de la loi et les enfants nés de ces unions sont considérés comme enfants illégitimes et ne peuvent en aucun cas succéder à leurs parents. Ce sont alors les autres membres de la famille qui bénéficient de l'héritage des biens et titres, aussi bien du côté paternel que maternel. Les conversions forcées au catholicisme désunissent les familles et provoquent des disputes entre membres catholiques et membres protestants.

C'est en avril 1667, dans l'« ordonnance touchant réformation de la justice » (aussi dite « ordonnance de Saint-Germain-en-Laye » ou « Code Louis ») que la tenue des registres en double est en principe rendue obligatoire, réduisant fortement la perte totale des informations pour cause de troubles, guerres, incendie ou dégradations par les rongeurs. L'un des exemplaires, dit « grosse » devra être conservé par le greffe du bailliage tandis que l'autre, la « minute », après avoir été paraphé, retournera entre les mains du curé desservant la paroisse. L'ordonnance avait pour but, entre autres, de substituer aux preuves par témoins devant les tribunaux royaux des preuves écrites, fondées sur les « registres ». En outre, le papier timbré devient obligatoire pour la confection d'actes authentiques. C'est d'ailleurs l'imposition d'une nouvelle taxe sur celui-ci qui provoqua, en 1674, la révolte du papier timbré, qui agite en particulier Bordeaux et la Bretagne.

L'ordonnance de 1667 demeura cependant mal appliquée pendant plusieurs décennies. La multiplication des offices, pour des raisons financières, à la fin du règne de Louis XIV, ainsi que la querelle janséniste, conduisirent en effet de nombreux curés et responsables de ces registres à se les accaparer et à refuser de les transmettre à la justice royale. Selon l'historien Vincent Denis, « l'État royal a accaparé une fonction traditionnelle de l'Église. En définitive, la monarchie ne s'est pas montrée à la hauteur de la fonction capitale dont elle a voulu se charger » 4. Par contre, les registres de l'armée sont mieux tenus : en 1716, la monarchie crée « les contrôles des troupes avec signalement » pour lutter notamment contre les déserteurs qui se réengagent afin de toucher une nouvelle prime de mobilisation1.

Aussi, dans l'immense majorité des paroisses, c'est seulement à partir de la déclaration du 9 avril 1736, rappelant et complétant l'ordonnance de 1667, que l'obligation de tenue en double des registres sera réellement généralisée4. Préparée par le procureur général du Parlement de ParisGuillaume-François Joly de Fleury, associé au chancelier Henri François d'Aguesseau 4, cette déclaration prescrit notamment l'obligation pour le curé, les comparants et les témoins de signer, apposer une croix au bas de l'acte ou déclarer ne savoir signer ce qui devra être aussitôt retranscrit. Ce texte détaille aussi les différentes informations qu'il convient d'enregistrer par écrit, au moment du baptême, du mariage et de la sépulture, et insiste sur l'obligation d'enregistrer les ondoiements (rite simplifié de baptême que l'on fait en cas de danger de mort) pour les enfants mort-nés 4. De plus, dans le cas d'un décès par mort violente, l'inhumation ne peut avoir lieu que sur l'ordonnance d'un juge criminel4. Enfin, ceux à qui l'on refuse une sépulture religieuse devront être enterrés après une ordonnance du juge de proximité4. Le clergé régulier est soumis aux mêmes règles que l'ensemble de la société, de même que les hôpitaux généraux4. « Au total, souligne V. Denis, la déclaration du 9 avril 1736 forme un texte très complet, qui va bien au-delà de la seule conservation des registres: réglant la plupart des opérations (sauf le détail des mariages), de l'enregistrement à l'extrait, en passant par la réformation et le dépôt des registres, c'est un véritable petit code sur « l'état des citoyens », selon le mot de Joly de Fleury » 5. Progressivement, la justice royale devient ainsi « le seul garant de l'état légal des individus » 6.

Jusqu'aux années 1730, la découverte des causes de la mort, en cas de mort violente, est toutefois l'une des priorités des fonctions des agents chargés du maintien de l'ordre (maréchausséelieutenant général de police, etc.), régie en particulier par l'ordonnance criminelle de 1670 (titre XXII) 7. La déclaration de 1736 renforce ces dispositions réglementaires. A Paris, les morts anonymes sont envoyés à la morgue (à la « basse-geôle » du grand Châtelet) pour y subir des examens médicaux. Si le corps n'est pas reconnu ni réclamé, il est ensuite transmis aux religieuses de l'Hôpital de Sainte-Catherine, qui l'inhument au cimetière des Innocents. Le dépôt de cadavre du Châtelet est mentionné par une sentence du prévôt de Paris du 1er septembre 1734, qui associe pour la première fois la basse geôle du Châtelet à l'identification des cadavres8. Des innovations architecturales seront par la suite apportées lors du déménagement, en 1804 et sous les ordres du préfet de police Dubois, de la morgue Quai du Marché-Neuf.

Les protestants lancent une campagne vers 1750, avec le but de faire reconnaître la réalité civile des huguenots, à laquelle participe Turgot.

Dans les années suivantes, cette demande est reprise par MalesherbesClaude Carloman de RulhièreRabaut de Saint-Étienne, qui obtiennent de Louis XVI, le 19 novembre 1787, l'édit sur l'état civil des non-catholiques, « édit de tolérance » (édit dont l'emploi du nom est impropre car il ne reconnaît ni la liberté de conscience, ni celle du culte). Les prêtres sont priés d'enregistrer sur leurs livres les naissances, mariages et décès des personnes de confession protestante, juive et des athées. Le Parlement rechigne à enregistrer l'édit royal et l'assemblée du clergé réprimande de façon solennelle le roi, le priant d'annuler son édit.

L'Édit de Versailles, signé par Louis XVI en 1787, permet aux personnes non catholiques de bénéficier de l'état civil sans devoir se convertir (ou faire semblant) au catholicisme. Les principaux concernés sont les protestants (les juifs n'étaient pas sujets du roi de France).

Le décret de l'Assemblée nationale du 20 septembre 1792 définit un nouveau mode de « constater l'état civil des citoyens », la tenue des registres étant retirée aux curés et remise aux maires9.

 

L'état civil au XIXe siècle

Le 17 juin 1796 l'état civil est imposé dans les départements français situés en Belgique. Néanmoins, un rapport de 1820, lors de la Restauration, montre que les registres ne sont pas tenus correctement, la loi de 1792 tardant à être effectivement appliquée10. Les registres sont la proie d'erreurs, mais aussi d'arrangements (ils peuvent être antidatés, etc.) voire de falsifications délibérées (incendies volontaires de registres, ou falsification de l'acte lui-même: un rapport de l'an XIII constate des « changements de noms de garçons en noms de filles (...), la falsification des dates des actes de naissance et de mariage », ainsi que la tenue de mariages « entre garçons sous des déguisements d'habits et de noms » 10.

Bien que la loi fasse sentir ses effets dans certaines localités, à la fin du Premier Empire, la faible application de la loi de 1792 s'explique pour plusieurs raisons principales:

D’abord, le clivage ville-campagnes: dans le monde rural, les relations de connaissance personnelle suffisent, aux yeux des administrés, à pourvoir à l'identification, qui semble superflue. De plus, les élus locaux comprennent mal les directives bureaucratiques10; en outre, bien que les tensions s'apaisent après le Concordat de 1801, certains curés refusent de transmettre à l'administration les registres paroissiaux, tandis que l'ancrage des traditions religieuses convainquent bon nombre de paysans de l'inutilité de ces formalités administratives10.

ensuite, un clivage régional et culturel: la langue française est loin de s'étendre sur tout le territoire; en ce qui concerne les juifs, dans certaines régions, ceux-ci n'ont pas de tradition patronymique chrétienne, rendant la procédure compliquée, d'autant plus que le décret de 1792 a légiféré en uniformisant l'usage des noms et prénoms10. Un décret du 20 juillet 1808 donne un délai de quatre mois aux juifs pour se faire établir leur état civil, sous peine de bannissement. Les ancêtres du linguiste juif Michel Bréal composent ainsi son nom de famille en tirant au sort cinq lettres11. La plupart des familles, avec l'appui des autorités religieuses israélites, choisissent alors comme nom leur surnom d'usage1.

Enfin, le refus de la conscription explique nombre de falsifications10.

La loi de déportation politique du 8 juin 1850 supprima la mort civile pour les condamnés politiques à la déportation (remplacée par la dégradation civique12), avant que celle-ci ne fut définitivement abolie par la loi du 31 mai 185413. Le duc de Polignac avait été condamné par la Chambre des pairs à la mort civile, suite aux Trois Glorieuses de 1830.

À la suite de l'incendie de l'Hôtel de Ville et du Palais de Justice de Paris lors de la Commune, en 1871, la Troisième République institue le livret de famille qui se généralise en France à partir de 1884. En Algérie, la loi du 23 mars 1882 créé l'état civil algérien, après plusieurs tentatives infructueuses (en 1854 et 187310).

L'état civil au XXe siècle

L'état civil se perfectionne en 1897 avec le report en marge (mention marginale) de l'acte de naissance des conditions du mariage ou divorce puis en 1922 avec l'introduction de la date et du lieu de naissance des parents dans les actes de naissance des enfants et, depuis1945, les dates et lieux de décès et autres modifications de l'état civil sont retranscrits en tant que mention marginale de l'acte de naissance.

Suite à la décolonisation, le Service central d'état civil, dépendant du Ministère des Affaires étrangères, est créé en 196514. Basé à Nantes, il est chargé de l'état civil des Français nés à l'étranger ou dans les ex-colonies, ainsi que du recueil et de la retranscription de tous les actes civils faits par des Français à l'étranger. La loi du 26 novembre 2003 relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité (dite « loi Sarkozy ») a modifié l'article 47 du Code civil concernant les actes d'état civils effectués à l'étranger, en limitant fortement la présomption de bonne foi qui leur étaient attachés depuis la loi de 180315.

En 1992, le Conseil d'État autorise les transsexuels à changer de prénom et sexe à l'état civil au terme d'un parcours médical au cours duquel ils/elles changent chirurgicalement de sexe. La première affaire concernant les transsexuels avait été suscitée après-guerre par Coccinelle, une artiste de cabaret.

La réforme de 1993 permet d'inscrire sur les registres d'état civil les « enfants sans vie », lorsque l'enfant est décédé avant la déclaration de naissance.

La loi sur le nom de famille de 2003 permet aux enfants nés après le 1er janvier 2005 de porter soit le nom de la mère, soit celui du père, soit les deux.

Un arrêté de 2005 a aussi inclus l’inscription au Fichier des personnes recherchées (FPR) des personnes découvertes sans identité d'état civil : cadavre non identifié, amnésiquenouveau-né 16.

La mise en place progressive des passeports biométriques (décret du 4 mai 2008) soulève des difficultés d'état civil, car, outre des préoccupations liées aux libertés publiques, son obtention requiert une copie intégrale de l'acte de naissance17, ce qui pose un problème délicat pour les personnes adoptées sans le savoir ou les personnes nées sous X18.

 

Références

Jean-Pierre Gutton, Établir l’identité : l’identification des Français du Moyen-âge à nos joursPUL, mai 2010

Ces registres intéressent beaucoup les généalogistes, sociologues et démographes car ils peuvent recenser aussi les professions, les migrations des paroissiens et leur catholicité.

Voir ref dans Givry (Saône-et-Loire)

Vincent Denis, Une histoire de l'identité. France, 1715-1815, Champs Vallon, 2008, chap. X, « Les vivants et les morts », p.333-382 (citation p.336).

Vincent Denis, op.cit., p.338

Vincent Denis, op.cit., p.341

Vincent Denis, op.cit., p.346

Vincent Denis, op.cit., p.353

Depuis 1792 : les registres d’état civil

Noiriel 1993

DauzatLes Noms de personne, 1928 (3e éd., Paris), p.110-111

Louis-José Barbançon, La loi de déportation politique du 8 juin 1850 : des débats parlementaires aux Marquises. 1/3, Revue Criminocorpus, dossier n°2

Loi n°1854-05-31 du 31 mai 1854 portant abolition de la mort civile

Les missions du Service central d'état civil sur le site du Ministère des Affaires étrangères

L'ancien article 47 disposait que «  Tout acte de l'état civil des français et des étrangers, fait en pays étranger, fera foi, s'il est rédigé dans les formes usitées dans ledit pays. »; réformé par la loi de 2003, il dispose que « Tout acte de l'état civil des Français et des étrangers fait en pays étranger et rédigé dans les formes usitées dans ce pays fait foi, sauf si d'autres actes ou pièces détenus, des données extérieures ou des éléments tirés de l'acte lui-même établissent que cet acte est irrégulier, falsifié ou que les faits qui y sont déclarés ne correspondent pas à la réalité. ». Cet article a été à nouveau modifié par la loi du 14 novembre 2006 relative au contrôle de la validité des mariages.

Rapport « Fichiers de police et de gendarmerie- Comment améliorer leur contrôle et leur gestion ? » de 2007, dirigé par Alain Bauer, p.24-26.

Décret n° 2005-1726 du 30 décembre 2005 relatif aux passeports électroniques

Anne Chemin, Le passeport qui en dit tropLe Monde, 27 septembre 2006.

 

Bibliographie

Gérard Noiriel« L'identification des citoyens. Naissance de l'état civil républicain »Genèses. Sciences sociales et histoire, n° 1, 1993 (article republié dans G. Noiriel, État, nation et immigration. Vers une histoire du pouvoir, Paris, Belin, collection « Socio-Histoires », 2001).

 

Voir aussi

Affaire Martin Guerre (XVIe siècle)

État en France

Instruction générale relative à l'état civil (XXe siècle)

Nom des personnes physiques en droit français

Texte de la déclaration du 9 avril 1736

Registres paroissiaux et d'état civil à Paris

Liens externes

(fr) La généalogie en France, aux Antilles et au Québec (informations sur les registres paroissiaux et sur l'histoire de l'état civil en France et au Québec dans le site de l'Association Frontenac-Amériques)

 

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_l%27%C3%A9tat_civil_en_France&oldid=76162653».

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Sommaire

1 Registres paroissiaux et états civils sous l'Ancien Régime

2 L'état civil au XIXe siècle

3 L'état civil au XXe siècle

4 Références

5 Bibliographie

6 Voir aussi

7 Liens externes

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 19:46

                    Cela ne figure pas dans les manuels d'histoire
                  Pour ceux qui cherchent à se cultiver un peu plus......
                       Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse ?

La prochaine fois que vous vous lavez les mains, et que vous trouvez la température de l'eau pas vraiment agréable, ayez une pensée émue pour nos ancêtres...
 
Voici quelques faits des années 1500 : 
La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.
 
Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche.
A ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un...
D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !

En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise « It's raining cats and dogs ». – (Il pleut des chats et des chiens)

 
Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l'usage du ciel de lit.
 
A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...
 
Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure. C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille ne mangeait que la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.
 
Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience.D'où l'habitude de la veillée mortuaire.
 
La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille.
C'est ainsi que naquit là l'expression « sauvé par la clochette ».

C'est une grenouille en marbre sculptée sur un bénitier à l'entrée de la cathédrale de Narbonne qui est à l'origine de l'expression imagée ‘’grenouille de bénitier’’.

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 21:49

Roturières françaises devenues célèbres……

 

1 - Dominique France PICARD-LOEB, une juive alsacienne qui devint la Reine Fadila d’Egypte, épouse de Fouad II d’Egypte, né le 16 juillet 1952, qui a été le dernier roi d’Egypte, de 1952 à 1953, alors qu’il n’était qu’un bébé (régence du prince Mohammed Abdel Monein). Il accède au trône le 26 juillet 1952, après l’abdication de son père le roi Farouk 1er. Le 18 juin 1953, la monarchie est abolie.

Après son éviction, il part vivre en France et en Suisse, près de Genève.

Il épouse le 16 Avril 1976, Dominique PICARD, (fille d’alsaciens Robert LOEB et Paule PICARD) qui se convertie à l’Islam sous le prénom de Fadila. Ils auront 3 enfants, dont le prince héritier d’Egypte Mohammed Ali, ‘’Prince du Saïd ‘’. Ils divorceront en 1996.

 

2 - Ghislaine DOMMANGET (o 1900 à Reims- + 1991 à Neuilly) est une comédienne française, ‘parrainée’ par Sarah Bernhardt. Fille du colonel Joseph Dommanget et de Marie-Louise Meunier.

Elle se marie 17 juillet 1923 à Paris dans le 16earrondissement, avec Paul DIEY (1863-1931).
Elle a une relation avec André Brulé (1879-1953), dont un fils, Jean-Gabriel (1934-).
Elle se remarie le 25 juillet 1946 avec 
Louis II de Monaco (1870-1949).

Elle devint la Princesse de Monaco, par son mariage, en 1946, avec Louis II de Monaco**.

A la mort de ce dernier en 1949, elle revient à la scène où la Principauté l’autorise à se produire sans utiliser le nom de ‘Monaco’. Son acte de décès mentionne ‘’Princesse Douairière de Monaco’’. Elle fut inhumée au cimetière de Passy dans sa robe de mariée. Ils n’ont pas eu d’enfant.

Sa Titulature

Son Altesse Sérénissime la Princesse de Monaco (de 1946 à 1949)

Puis Son Altesse Sérénissime la Princesse Ghislaine de Monaco,

Princesse douairière de Monaco (de 1949 à 1991)

 

3- Marie-Juliette LOUVET (1867-1930), artiste, comédienne, hôtesse de cabaret, lingère dans un régiment à Algérie, fille de Jacques-Henri LOUVET et Joséphine PIEDEFER, est la  mère de Charlotte de MONACO, future princesse héritière de Monaco, la grand-mère maternelle de RAINIER III et l’arrière grand-mère d’Albert II

Marie-Juliette, a-t-elle rencontré **LOUIS II de Monaco dans un cabaret à Paris ? Et que le Prince l’ait emmenée avec lui dans sa ville de garnison où il servait dans l’Armée Française ? ‘’Le Prince Soldat’’, est officier aux Chasseurs d’Afrique – 3ème Régiment de Chasseurs – à Constantine (Algérie Française)

Ils eurent une fille naturelle : Charlotte Grimaldi de Monaco, qui naquit en 1898 à Constantine. (Son acte de naissance la mentionne comme Charlotte Louise Juliette de Monaco, fille de Louis Charles Antoine de Monaco et de Marie Juliette Louvet. Un codicille précise qu'elle sera désormais désignée sous les nom et prénoms de Charlotte Louise Juliette Grimaldi de Monaco par jugement du tribunal de 1re instance de Constantine rendu le 18 juillet 1911).

 

Faute de descendance chez les Grimaldi, et dans la mesure où elle ne pouvait pas être légitimée par mariage, Charlotte de Monaco a été adoptée par le prince souverain Albert 1er (le père de LOUIS II) en 1919 et devint ainsi à 21 ans, l’héritière de la Principauté de Monaco. Elle épouse le Comte Pierre de POLIGNAC et de cette union naitra le Prince RAINIER III (x à Grâce Kelly) et la Princesse Antoinette de Monaco

Pourtant, c'est à Marie-Juliette Louvet qu'Albert Ier et Louis II doivent d'avoir sauvé la principauté de Monaco d'une annexion par la France en donnant au futur Louis II de Monaco son unique enfant ; Louis II était lui-même l'unique enfant d'Albert Ier et le traité de Paris de 1918 (traité secret franco-monégasque signé le 17 juillet 1918) spécifiait dans son article 3 :

« En cas de vacance de la couronne, notamment faute d’héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome, sous le nom d’État de Monaco. »

 

 

Remariage de Louis XIV………en droit et en secret !

 

Si le mariage morganatique (Un mariage morganatique est l'union entre un souverain, un prince ou comte d'une maison régnante, avec une personne de rang inférieur, selon l'optique des monarchies germaniques. L'épouse est alors qualifiée d'« épouse morganatique », jamais de « reine », ou alors de « reine morganatique », par exemple. Les enfants d'un mariage morganatique ne sont pas dynastes (ne peuvent créer une Dynastie - .§ Wikipédia) n’a jamais existé en France, alors qu’il était fréquent dans les pays germaniques, le remariage de Louis XIV en était bel et bien un. Cette formule permettait à un prince d’épouser une femme de condition inférieure, sans pour autant lui transmettre la condition de Reine, ni à leurs enfants à naître la qualité de ‘dynastes’.

Si Madame de Montespan donna huit enfants à Louis XIV, c’est Madame de Maintenon que celui-ci épousera secrètement** à Versailles, la nuit du 9 octobre 1683, deux mois et demi après la mort de la Reine.

** Le Mariage secret :

La disgrâce progressive de Madame de Montespan, compromise dans l’affaire des poisons, la mort en couches de Mademoiselle de Fontanges, dernière favorite du roi (qui avait l'âge d'être son père) puis, le 30 juillet 1683, celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683) mettent fin au cas de conscience qui se posait à Mme de Maintenon concernant sa relation avec Louis XIV et lui permettent de prendre un ascendant grandissant sur le roi. Celui-ci, éternel amoureux, a besoin d'une femme, mais sa « conversion » l'incite à fuir le péché de la chair. Ne voyant pas d'utilité en une union politique avec l'infante Isabelle du Portugal ou la princesse Anne-Marie-Louise de Toscane, pourtant citées comme favorites pour le trône, le roi penche vite pour un mariage d'inclination avec celle qu'il aime raisonnablement.

Avec le soutien actif de l'Église de France, Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, âgée de près de cinquante ans, épouse secrètement, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, le roi de France et de Navarre, « le plus grand roi du monde » selon les dires de Louvois. A la Cour, on sait bien ce qu'il en est : le roi passe une grande partie de son temps dans les appartements de sa femme et, lorsque Madame de Maintenon se déplace en chaise à porteurs, les princesses doivent suivre immédiatement derrière. Ce qui fera dire à Madame de Maintenon : « Mon bonheur est éclatant ».

 

 

Les ‘’Dynasties des Bourreaux’’

 

Il est des dynasties singulières, où les mariages étaient aussi fréquemment consanguins que chez les rois : celles des Bourreaux !

Unanimement rejetés comme parias aux mains tachées de sang des hommes, ceux que l’on appelaient ‘’les exécuteurs de hautes œuvres’’ n’avaient d’autres ressources que de se marier entre eux. De ce fait, seul un petit nombre de familles se partageait et se transmettait, héréditairement, ces charges provoquant tant d’horreur. Dans une généalogie, un bourreau en cache toujours un autre, et même plusieurs…………….faisant le malheur des descendants de toutes générations confondues. (Oh, combien de ‘chercheurs’ ont omis, volontairement, la profession de ces ancêtres ! ! !)

 

Le bourreau Eugène FEREY, au début du XIXème siècle, n’avait que 8 arrière-arrière-grands-parents différents (au lieu de 16), lesquels ne portaient que six patronymes.

Sur quelques 800 descendants de Jean GUILLAUME, le bourreau de Paris qui exécuta RAVAILLAC en 1610, on recense 259 bourreaux. Le généalogiste Michel DEMORETS s’est retrouvé avec 16 ancêtres ayant exercé cette morbide activité.

Les plus grandes ‘dynasties’ de bourreaux ont été :

Les Demorets = 47 bourreaux. Les Roch = 45, Les Berger = 34 et les Jouenne = 31 bourreaux

La plus célèbre fut sans doute celle des SANSON – exécuteurs de Louis XVI** et de Marie-Antoinette – qui n’hésitaient pas à se marier entre oncles et nièces.

**Schmidt, assisté de Sanson, s’attelle à la fabrication d’une nouvelle machine à décapiter. En avril 1792, la guillotine est prête, et Sanson porte les plans de la machine au docteur Louis, au palais des Tuileries en présence du roi Louis XVI. Le roi se penche sur les dessins, et juge bien mauvaise l’idée d’un tranchant convexe. D’une plume, il trace une lame triangulaire et demande de pratiquer les essais avec les deux formes de lame. Le 17 avril, la machine, montée à Bicêtre, décapite avec succès deux moutons vivants, mais le troisième n’a la tête qu’à demi sectionnée. On pratique les changements de lame, et on décapite d’autres moutons, ainsi que trois cadavres : l’incision plus nette, plus propre, fait que le couperet oblique est approuvé. L’usage officiel a lieu le 25 avril, en Place de Grève, Sanson tranche parfaitement la tête du bandit Nicolas Pelletier.

Tomberont alors 2 918 têtes, dont celles du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, son épouse, des Girondins, d'Hébert, de Danton et des Indulgents, de Charlotte Corday puis de Lavoisier, et celles de Robespierre et des Montagnards. En 1793, Sanson, propose à son fils Henri de lui succéder. Officiellement, il reste le bourreau, mais n’exercera plus jusqu’à sa mort en 1804.

 

 

Quelques fondateurs de Dynasties……

 

Louis HACHETTE, natif de Rethel (Ardennes), fonda à 26 ans, en 1826, une modeste librairie rue Pierre Sarrazin, à Paris, pour y diffuser notamment les ‘’idées subversives’’ de son temps, qui lui avaient valu de se faire renvoyer de l’Ecole Normale Supérieure

 

Pierre LAROUSSE,  jeune instituteur natif de Toucy (Yonne), fonda avec un associé une petite librairie parisienne avant de  lancer seul son grand ‘’Dictionnaire Universel du XIXème siècle’’ , en 1865

George LESIEUR, au début du XXème siècle, eut l’idée révolutionnaire de vendre directement l’huile en bouteilles d’un litre, alors qu’elle n’était auparavant commercialisée qu’en fûts pour être détaillée par les épiciers.

 

Félix POTIN, d’abord commis chez un notaire, préféra la voie de l’épicerie et fonda, avec la dot de sa femme, fille d’un fondeur parisien, une épicerie vendant à bon marché et même parfois à perte pour les besoins de la promotion du produit.

 

Jean PEUGEOT, bailli de Vandoncourt dans le Doubs, fut affranchi en 1532 par le conseil de la ville de Soleure, dont son village dépendait. Son descendant, Jean-Jacques (1699-1741) épousa la fille du meunier d’Hérimoncourt auquel il succèdera. Elle lui donnera 7 fils, dont un, après avoir fondé un atelier d’indiennes (L'histoire des indiennes de coton en Europe reflète l'ouverture aux produits nouveaux, importés d'Orient au XVIe siècle puis copiés dans la Suisse et l'Alsace protestante au siècle suivant, d'abord à la main et ensuite grâce aux premiers procédés d'impression sur textile. Cette mécanisation et le goût du public pour des étoffes légères, gaies et colorées sont les présages de la révolution industrielle qui démarre vers la fin du XVIIIe dans la région de Manchester avec les premiers entrepreneurs du coton britannique.

Cet événement majeur est précédé par une pré-révolution industrielle, en Suisse, puis en Alsace et en France, où les indiennes de coton permettent de créer des réseaux, de tester des technologies et d'accumuler des capitaux)

Et une huilerie. A la génération suivante, deux frères décideront, en 1810, de transformer le moulin familial en une entreprise de métallurgie avec une fonderie d’acier, où ils fabriqueront des scies, puis des baleines de corsets.

En 1839, sept cousins germains, tous Peugeot, s’associeront dans les usines de Valentigney, où leurs descendants, dès 1886, fabriqueront des  ‘’vélocipèdes’’. Quatre plus tard, ils sortiront des ‘bolides automobiles’ faisant du 25 km/h ! ! ! !

 

Les MICHELIN doivent leur réussite au mariage de leur ancêtre, Jules Michelin (1817-1870), avec Adèle BARBIER, dont le père s’était associé au gendre de l’ingénieur écossais Macintosh, qui avait découvert, en 1823, le moyen de dissoudre le caoutchouc en utilisant le benzol. L’atelier familial, établi à Clermont-Ferrand, produisait donc des courroies et des tuyaux, ainsi que de petites balles rebondissantes qui faisaient fureur. Mais le fils, de Jules et d’Adèle, Edouard, eut l’idée, à la suite d’un accident de bicyclette, de fabriquer des pneus gonflables** et démontables. En 1891, il inventa la ‘chambre à air’. Des pneus de bicyclettes il passa aux pneus d’autos, et gagna avec son frère, André la course Paris-Berlin, en 1901. En 1929, sortiront de leur usine les pneus pour autorail : ce fut alors la fameuse ‘’Micheline….’’

**avant lui, l’écossais John B. Dunlop eut l’idée, en 1888, de munir les roues de tubes en caoutchouc gonflés d’air

 

Louis RENAULT (1877-1944)

 Il naît le 12 février 1877 au 14 place de Laborde à Paris (8e arrondissement)1 dans une famille bourgeoise parisienne dont il est le dernier enfant sur cinq (il a une sœur : Marie Berthe (1868-1889), et trois frères : Marie Joseph (1863-1886),Fernand et Marcel). Son père, Alfred Renault (1828-1892) a bâti une solide fortune dans le commerce de tissus et des boutons et sa mère Louise Berthe Magnien est la fille de commerçants aisés.

En 1891, alors qu'il est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d'électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. Il passe une grande partie de son temps dans l’atelier où Léon Serpollet fabrique des moteurs de voiture à vapeur.

Il étudie au lycée Condorcet dans le 9e arrondissement, abandonne les études qui ne sont pas son fort après le baccalauréat et compte sur son imagination prolifique, son intuition et son pragmatisme.

Louis Renault a tout de même essayé de créer sa première entreprise, mais ce n'est qu'en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première voiturette, la Renault Type A, en modifiant un tricycle De Dion-Bouton pour y ajouter une quatrième roue, une transmission par cardan, une boîte à 3 vitesses avec la troisième en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout capable d'une vitesse de 50 km/h.

Le 24 décembre 1898, lors du réveillon de Noël avec ses frères et des amis, en gravissant au volant de sa petite voiture devant une foule épatée, toute la rue Lepic, il empoche ses 12 premières commandes fermes assorties d'un acompte de soixante louis d’or et décide de devenir constructeur d’automobiles. Quelques mois plus tard, il dépose le brevet de la boite de vitesse à « prise directe » - elle sera à l'origine de sa fortune et sera adoptée par tous les constructeurs automobiles de l'époque.

En 1899, il triomphera pour avoir construit avec ses frères,  la voiturette qui gagna le Paris-Rambouillet-Paris : 100 km en………………2h49 ! !

 

André CITROEN

André Citroën (André Gustave Citroën), né le 5 février 1878 à Paris et mort le 3 juillet 1935, est un ingénieur polytechnicien français, pionnier de l'industrie automobile, fondateur de l'empire industriel automobile Citroën en 1919.

Il est l'une des figures les plus importantes de l’industrie automobile. Son œuvre dépasse les frontières françaises tant les méthodes de production et de marketing à grande échelle qu'il introduisit, ont révolutionné le domaine1. L’Amérique où s’invente la production moderne de l’automobile est devenue la référence d’André Citroën. Il désire être le Henry Ford européen, appliquant les méthodes du fordisme additionnées à l’exigence et l’innovation technique, et construire une voiture populaire pour mettre l’automobile à la portée du plus grand nombre.

André Citroën ne s'est pas fait connaître comme ingénieur automobile, mais en tant qu'industriel. Sa gestion de l'entreprise et son charisme plus que son « génie de l'invention » lui ont permis de s'entourer de grands noms et de talents de l'époque. Il sait les motiver grâce à un entregent hors pair2. Il a également su apporter les techniques développées en Europe, notamment de l'Allemagne, et d'outre-Atlantique. André Citroën n’a pas plus inventé la traction avant qu’il n’a été le premier à avoir commercialisé une voiture dotée de cette technique ; mais la firme met au point un joint homocinétique plus simple et plus fiable que ses prédécesseurs. Les Citroën 7, 11 et 15 « traction avant » restent les premières automobiles à avoir popularisé cette technique, au point d'être devenues dans le langage courant les "Tractions". Il est également réputé pour son savoir-faire médiatique, à l'image de la formidable campagne orchestrée lors du lancement de la Traction Avant. Le slogan « En avant ! » deviendra le symbole de la firme.

 

 

Les frères DARTY, héritiers d’un commerce de vêtements fondé par leur père, porte de Montreuil, rachetèrent en 1957, le bail d’un magasin électroménager voisin, contenant d’énormes  stocks à éliminer.

 

 

 

 

Sources : Cette troisième partie de ‘’Connaissances historiques, sociales et généalogie’’ a pu être réalisée grâce au merveilleux livre ‘’Trésors et Secrets de la Généalogie’’ de Jean-LouisBEAUCARNOT, excellent généalogiste, notre maître à tous. Merci à lui et à Wikipédia.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 22:11

La Psychogénéalogie

 

Elle étudie l’influence des membres de sa famille, spécialement celle des générations qui l’ont précédée, sur le psychisme et sur la vie d’un individu, en lui faisant prendre conscience de ces pesanteurs, pour le libérer des emprises familiales l’empêchant de s’épanouir.

Proche de la Psychothérapie, la psychogénéalogie s’appuie sur trois processus essentiels : les projections, les identifications et les répétitions.

La psychogénéalogie est une théorie développée dans les années 1970 par le Pr Anne Ancelin Schützenberger(Université de Nice) selon laquelle les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d'un sujet conditionneraient ses troubles psychologiques, ses maladies, et ses comportements étranges ou inexplicables.

Pour élaborer cette théorie, Anne Ancelin Schützenberger s'est fondée sur ses propres observations, et sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique. Aujourd'hui, cette approche a donné lieu à de nombreuses pratiques psychothérapiques très différentes, certaines étant l'objet de vives critiques.(§ Wikipédia)

En sus de Mme Schützenberger, (§ livres ‘’Aïe, mes Aïeux !’’ et ‘’Ces enfants malades de leurs parents’’),  cette science encore jeune, doit beaucoup aux travaux de la psycho généalogiste Chantal RIALLAND (§ livre ‘’Cette famille qui vit en nous’’)

 

La ‘’Noblesse’’ : questions de Droit

Autrefois, la noblesse permettait de bénéficier de certains avantages et privilèges : se qualifier d’Ecuyer, porter l’épée, ‘’timbrer’’ son blason d’un heaume, porter un titre, être exempt de payer la Taille (impôt direct de l'Ancien Régime français, le plus impopulaire avec la gabelle. Il devient annuel et permanent en 1439 lors de la guerre de Cent Ans) et de loger les gens de guerre, ne pas être jugé par les prévôts –juges du Droit commun-

Dès lors qu’il pouvait prouver un certain nombre de Quartiers de Noblesse, un individu pouvait ainsi accéder à certains chapitres ecclésiastiques ou à des ordres de chevalerie, comme celui de Malte.

De nos jours, la noblesse n’a plus d’effet juridique ; mais la loi reconnaît et protège les titres en tant que complément du nom. La jurisprudence considère donc que seul le chef de famille, dit couramment ‘Chef de nom et d’Armes’, a droit au titre, ignorant l’habitude, autrefois condamnée et fort répandue aujourd’hui, de déclinaison des titres (faisant du fils du marquis un comte et du fils du comte un vicomte ou un baron). Seul, le Service du Sceau de France est compétent en la matière et le Code Pénal punit comme délit d’utilisation d’un nom ou d’un titre auquel on n’a pas droit. De la même façon, armoiries et blasons sont protégés, personne n’ayant la possibilité de porter, d’utiliser ou de copier un blason** qui n’est pas celui de sa famille patronymique directe. La femme mariée n’a droit qu’à l’usage viager des armoiries de la famille de son mari.  

** le Blason naquit sur les champs de bataille à l’époque des Croisades, pour permettre aux chevaliers tout caparaçonnés de leurs armures de s’identifier plus aisément par ce que nous appellerions aujourd’hui un ‘logo’ personnalisé, représenté sur leur bouclier ou écu (d’où notre moderne ‘’écusson’’)

 

La ‘’Fausse Noblesse’’ à la conquête de la Particule

Expression d’une nostalgie ? Volonté de se distinguer ? L’obsession nobiliaire demeure bien vivante en France. Si certains se contentent, dans la vie quotidienne, de rallonger eux-mêmes leur nom sur leur carte de visite, nombreux sont ceux qui sollicitent du Conseil d’Etat un lifting officiel par le biais d’une demande de changement de nom. D’autres n’hésitent pas à se faire adopter par quelque parent noble, afin de récupérer ainsi un nom souvent long et encombrant, mais qu’ils sauront ensuite alléger, dans le quotidien, de façon avantageuse. Cette pratique a même fait naître de curieux commerces, spécialisé dans le monnayage d’adoptions. Des titulaires ruinés et sans héritier de titres allemands ou autrichiens acceptent, en échange d’énormes sommes (plusieurs milliers d’euros), de les voir transmis aux descendants de parvenus, obsédés par la magie d’un patronyme ainsi rehaussé.

La Révolution reste associée à de nombreuses légendes de particules ‘’perdues’’ ou ‘’recollées’’ : de voir les ‘LEROI’ de 1787 devenir des ‘LEROY’ en 1820, ou ‘les du PONT’ devenir des ‘DUPONT’

 

 

Combien de princes français authentiques dénombre-t-on en France ?

Un seul en 1998 ! !

Il a 48 ans, s’appelle Victor-André MASSENA. Il  est le 5ème Duc de Rivoli et le 7ème Prince d’Essling, titre porté par les descendants de celui que Napoléon appelait ‘’l’enfant chéri de la victoire’’

On exclut ici, bien sûr, les titres de princes attachés à des familles françaises, mais qui sont, quant à eux, d’origine étrangère. Ainsi, si ‘’les Broglie’’ sont des ducs français, ils sont des princes du Saint Empire.(note : même Stéphane BERN, ne doit pas le savoir - né le 14 novembre 1963 à Lyon,  est journaliste, animateur de radio, présentateur de télévision et écrivain français d'origine luxembourgeoise. Il est connu comme spécialiste du gotha et des têtes couronnées.)

 

 

 

La fleur de lis ou de lys………………………

Ses origines, très débattues, sont toutes environnées de légendes. On a dit que trois fleurs de lis auraient été envoyées à Clovis, le premier roi chrétien, par un ange de Dieu, pour remplacer les trois crapauds qu’il portait sur son bouclier…..Impossible : les armoiries n’existent que depuis la première moitié du  XIIème siècle.

En fait, cette figure semble surtout liée au symbole marial.  (C’est l'une des quatre figures les plus populaires avec les multiples croix, l'aigle et le lion. Elle est habituellement classée parmi les figures naturelles. Symbole marial pré-héraldique, elle est devenue à partir du Moyen Âge, d'or sur champ d'azur, l'emblème de la royauté française. Il s'agit également de l'un des plus anciens emblèmes au monde. La fleur de lys a peu à voir avec le lys (Lilium sp) que l'on trouve dans les jardins (utilisé plus rarement en héraldique sous le nom de lys (ou lis) de jardin § Wikipédia).

Le premier Capétien à avoir des fleurs de lis sur son sceau est le fils ainé de Philippe Auguste (le futur Louis VIII), avant qu’il n’hérite de la couronne paternelle. (Un emploi du semis de lys attesté se trouve sur un sceau du prince Louis, futur Louis VIII, en 1211. Semis qui est remplacé en1375 par trois fleurs de lys, Elle est couramment représentée sous une forme stylisée, jaune sur fond bleu : d'azur semé de lys d'or ou d'azur à trois lys d'or pour la version «moderne» § Wikipédia).
Les rois de France et leurs descendants ne furent cependant pas les seuls à en porter. Leurs ‘’fonctionnaires’’ l’ont volontiers intégrée à leurs armes, comme bien d’autres familles, notamment en Bretagne et en Poitou, du fait que cette figure était tout simplement des plus classiques en héraldique. Elle n’était en rien ’’réservée’’ et les légendes relatant des concessions de fleurs de lis par les rois de France ressortent donc généralement de la pure fantaisie.

 

 

Les Capétiens : la plus prestigieuse dynastie de tous les temps………

De toutes les dynasties royales du monde, la troisième Maison de France, appelée couramment Capétienne, est sans nul doute la plus prestigieuse. Tout au long des siècles, cette famille, qui est aujourd’hui la plus ancienne famille française, n’a en effet cessé de collectionner des records….

Record d’ancienneté : en France, sur le plan historique et généalogique – des ancêtres en ligne directe connue dès 630 et contemporains de Clovis, soit 41 générations** jusqu’au petit-fils de l’actuel Comte de Paris et 42 générations jusqu’aux fils du roi d’Espagne Juan Carlos.

Record de durée sur un même trône : celui de France – de 987, année du couronnement à Noyon, d’Hugues Capet, à 1793, année de l’exécution de Louis XVI, se sont 806 années de règne interrompu, partagé entre 34 rois ayant régné de un à soixante-douze années. A quoi il faut rajouter les 33 ans de Restauration avec les 3 rois successifs, soit un total de 839 ans et 37 rois.

A l’étranger, les Habsbourg, connus dès 944 et qui devinrent maîtres du Saint Empire en 1448 – dont l’illustre Charles Quint - , s’éteignirent par le sang, avec l’impératrice Marie-Thérèse – branche d’Autriche -, mariée en 1736 à un duc de Lorraine pour les perpétuer dans la nouvelle race de Habsbourg Lorraine.

Les Holstein, issus des comtes d’Oldenbourg du XIème siècle, qui accédèrent au trône du Danemark, Norvège et Suède au XVème siècle, et qui s’y arrêteront avec l’actuelle reine Margarèthe II, pour continuer parallèlement avec les rois actuels de Norvège – les Montpezat -  restent également très loin derrière – en descendent également les derniers tsars de Russie, par l’époux de la Grande Catherine II.

Seuls les Bagration de Géorgie, l’Empire chinois et les empereurs du Japon pourraient prétendre rivaliser, mais avec des filiations incertaines ou légendaires (origines divines – les ancêtres de l’empereur du Japon, qui descendraient directement du Soleil, règneraient depuis l’an 660 avant J.C ! ! ! !, battant largement l’ancien Empire Chinois, qui connut 22 dynasties et quelques 300 empereurs, jusqu’à Pou-YI, l’enfant de 6 ans détrôné en 1912.absence de registres d’Etat Civil)

Record du nombre des rois, reines ou empereurs :appartenant directement à la dynastie et du nombre des trônes occupés, plus ou moins longtemps, par leurs membres. Aux 37 rois de France (ou des Français) il faut en effet ajouter 10 rois ou reines d’Espagne, 27 rois ou reines du Portugal, 4 rois ou reines de Hongrie, 9 rois ou reines de Navarre, 8 rois ou reines de Naples et Sicile, 3 empereurs de Jérusalem, 2 empereurs du Brésil, 2 rois de Pologne, sans oublier nombre de princes, ducs, comtes…….et les anciens souverains du duché de Parme, dont un descendant actuel est grand-duc du Luxembourg.

Record du nombre de saints et saintes, bienheureux et bienheureuses avec, derrière le Grand Saint Louis de France - figure emblématique de la dynastie - Louis de Sicile et Jeanne de France (la fille de Louis XI, première épouse de Louis XII et fondatrice de premier ordre monastique marial), Isabelle (sœur de St Louis) Hedwige de Hongrie, reine de Pologne, cinq infants du Portugal, et deux ‘’vénérables’’ (une fille de Louis VI et une reine de Sardaigne)

Record généalogique : outre les ascendances mythiques les reliant par Pharamond à Priam, roi de Troie, l’insolite ascendance conduisant, par les aïeules espagnoles, jusqu’à Mahomet (Toutes les dynasties régnant ou ayant régné sur des pays musulmans se disent issues de Mahomet : les Alaouites du Maroc, les Katada de Jordanie, les rois d’Arabie, les anciens souverains de Turquie ou d’Egypte).

Les Capétiens descendent aussi quasiment de toutes les dynasties d’Europe dont ils sont, en sens inverse, les ancêtres, d’où les délirants ‘implexes’** généalogiques observés. A partir de 1200, toutes les épouses des rois capétiens, à une exception près, auront du sang capétien dans les veines et les derniers monarques (Louis XVI et ses frères) descendaient de tous les précédents rois de France capétiens ayant une postérité.

Record des descendances naturelles, avec 23 bâtards recensés, eux-mêmes ancêtres de 65 autres. La seule branche des rois du Portugal (issue d’Henri, comte du Portugal,  petit-fils d’un duc de Bourgogne, lui-même frère de d’Henri de France, Henri 1er) en donna 59. Après avoir régné sur ce pays pendant 9 générations, elle reprit le trône, de 1640 à 1853, par la branche bâtarde des Bragance.

 

L’origine des Capétiens est restée longtemps trouble. On les prétendit bien sûr descendants des empereurs romains, et d’abord des Carolingiens et Mérovingiens.

Au fil des siècles, jouant de chance et de hasard, ils arrivèrent donc à se maintenir sur le trône de France : par la branche des Capétiens ‘directs’’, la branche des ‘Valois’ et celle des ‘Bourbons’.

** L'implexe est un terme utilisé en généalogie qui désigne le rapport entre le nombre réel et le nombre théorique d'ancêtres d'une personne.

Le nombre d'ancêtres d'une personne est multiplié par 2 à chaque fois que l'on remonte d'une génération. En comptant en moyenne 25 ans par génération, une personne née en 1975 à 8 ancêtres nés en 1900 (2x2x2), 128 nés en 1800, 2 048 nés en 1700, ..., 2 147 483 648 nés en 1200 alors que la population dans les limites actuelles de la France se montait à l'époque à environ 20 millions d'habitants, et la population mondiale n'a atteint qu’un milliard qu'au XIXe siècle.

La différence entre le nombre théorique et le nombre réel d'ancêtres s'explique par l'existence des mariages entre personnes apparentées. Ce type d'union est accentué en partie par les phénomènes d'endogamie (où l'on choisit son partenaire à l'intérieur du groupe (non seulement social - homogamie - mais aussi géographique, professionnel, religieux), à l'exclusion des personnes touchées par un interdit. L'endogamie ne concerne jamais la famille mais pousse à un mariage préférentiel dans le clan, à un parent proche, comme le cousin ou la cousine.) qui poussaient les membres de la société à trouver un conjoint au sein de la même communauté géographique, parentale ou professionnelle.

La formule de calcul de l'implexe est la suivante :

(Nombre ancêtres théorique à la génération n - nombre réel) / nombre théorique = implexe (exprimé sous forme de %). Un pourcentage élevé indique un grand nombre de mariages entre ancêtres apparentés.

Les enfants d'un mariage entre cousins germains ont un implexe d'au moins 25%.

Le cas le plus célèbre d'implexe élevé est celui du roi d’Espagne Alphonse XIII qui, à la 11e génération, n'avait que 111 ancêtres différents au lieu des 1 024 théoriques ce qui donne un implexe de (1024 – 111) / 1024 = 89 %.

L'implexe se détermine pour une génération donnée. L'implexe pour une génération plus éloignée est obligatoirement supérieur ou égal à l'implexe calculé. (Source § Wikipédia)

 

 

Sources : Cette deuxième partie de ‘’Connaissances historiques, sociales et généalogie’’ a pu être réalisée grâce au merveilleux livre ‘’Trésors et Secrets de la Généalogie’’ de Jean-LouisBEAUCARNOT, excellent généalogiste, notre maître à tous. Merci à lui et à Wikipédia.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 22:24

Passage du Latin au Français

Longtemps, le Latin resta la langue des gens lettrés. C’est en 1539, que François 1er, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, imposa le français dans les actes officiels, notamment dans les actes notariés et paroissiaux.

Pourtant, le latin restera le langage de la culture, au point d’être la langue dans laquelle les bacheliers devaient rédiger leurs dissertations. Ce n’est qu’en 1872 que Jules Simon décida que l’on apprendrait désormais le Latin pour le comprendre et non le parler.

 

Le Monde à l’envers….Etrange et Exotique…

De par le monde, toutes les civilisations, ne suivent pas nos normes en matière familiale. D’autres logiques, d’autres mentalités, d’autres terminologies de la parenté sont génératrices de cas, observés et expliqués par les Ethnologues, mais qui nous semblent volontiers déplacés.

a)     Chez les ‘Chukchee Sibériens’, une jeune femme peut être mariée à un enfant de deux ans, qu’elle n’hésitera pas……..à allaiter !

b)     Chez les ‘Indiens Omaha’, un homme de 50 ans devra appeler ‘ma mère’ la fille de sa petite nièce âgée de 10 ans, lui parler avec respect et obéir à ses ordres.

c)      Chez les ‘Nuer du Soudan’, une femme stérile n’est pas considérée comme une véritable femme : elle est donc un Homme ! Dès lors, comme ses frères, elle peut verser ‘le prix de la fiancée’ et épouser une autre femme, féconde, dont elle sera…….le père de ses enfants.  

 

Qu’appelait-on ‘’Les Maisons de Lait’’…

Lorsque les nourrices morvandelles, particulièrement réputées pour leur bon lait nourrissant et abondant, rentraient chez elles après plusieurs campagnes de ‘’nourriture’’ à Paris, elles dépensaient le produit de leur travail (ou de leurs traites) en achetant des prés, en remplaçant le chaume du toit par des tuiles, ou en ajoutant à leur maison un appentis ou une maisonnette pour une pièce supplémentaire. On nommait toutes ses constructions ‘’Les Maisons de lait’’.

 

Les Parisiens sont tous des Provinciaux !’…

Il n’est pas de vrai ‘’Parisien de Paris’’. L’individu, né à Paris et dont les huit arrière-grands-parents y seraient eux-mêmes nés, semble introuvable et même inconcevable.

Un recensement en 1833, spécifiait que la moitié des Parisiens étaient en province. Mais, si Paris a été longtemps peuplé essentiellement d’individus des provinces périphériques (Normandie, Val de Loire, Champagne, Picardie…), la capitale a rapidement reçu une population de plus en plus hétéroclite. En 1926, pour 2.408.000 habitants, on y dénombre 212.000 individus originaires du Massif Central, 147.000 Bretons, 113.000 Bourguignons et Francs-comtois, 105.000 du Nord et de la Picardie, 90.000 Normands, 88.000 Alsaciens et Lorrains, 72.000 Berrichons, Angevins et Tourangeaux, 60.000 Briards, Orléanais et Solognots, 55.000 Champenois, 55.000 Angoumois, Poitevins et Charentais, 44.000 Gascons, 37.000 Languedociens, 35.000 Roussillonnais, Béarnais et Basques, 24.000 Lyonnais et Foréziens, 22.000 Savoyards, 21.000 Provençaux, 13.000 Dauphinois et 7.000 Corses, contre seulement 141.000 natifs de l’Ile-de-France.

 

L’extraordinaire réussite des ‘’Barcelonnette’’ au MEXIQUE…

 Bien souvent, la réussite d’un seul homme, dès qu’elle était connue, poussait ses compatriotes à suivre son exemple. A Barcelonnette, Pierre ARNAUD**, quittait la vallée de l’Ubaye en 1821, à la suite de la faillite de la fabrique de soie familiale, pour ouvrir la route du Mexique.

Dès qu’il réussit à implanter à Mexico des magasins et des ateliers de tissage, il aura le réflexe, pour recruter sa main d’œuvre qualifiée de faire appel aux gars de sa vallée.

Une poignée de jeunes gens n’hésitera pas à franchir l’océan pour réussir à leur tour de la même façon, revenir recruter au pays.

Pendant cette décennie, cette route du Mexique sera suivie par des centaines d’Ubayens, qui, une fois arrivés là-bas, graviront un à un les échelons de la réussite.

Ils y construiront de somptueux grands magasins, tel «El Palacio del Herrio» - le Palais de Fer – fondé en 1891 par Joseph TRON, magasins qui n’avaient rien à envier à leurs grands homologues parisiens.

Assez rapidement, les membres de cette communauté noyauteront toute l’économie du pays, passant des maisons de commerce aux banques, sans oublier de rentrer régulièrement au pays, avec Cadillac et chauffeurs en livrée, où ils se feront construire de fabuleuses villas ‘style mexicain’  et de monumentaux mausolées au cimetière, seuls vestiges de ces gloires et fortunes passées.

** § le roman ‘’Les Barcelonnettes’’ Tome 1 d’Alain DUGRAND et Anne VALLAEYS

 1821 - En Haute-Provence, dans la vallée de Barcelonnette, Pierre, l'aîné des Arnaud, quitte les siens et s'embarque pour le Mexique. Là-bas, une nation naît dans les convulsions ; les Créoles, les Indiens patriotes abattent le régime des gachupines, le pouvoir colonial des Espagnols.
Suivant l'exemple de Pierre Arnaud, des centaines d'humbles colporteurs provençaux traversent l'Atlantique et débarquent au port de Veracruz. A Mexico, ces aventuriers vont bâtir une formidable puissance commerciale. Grands magasins, usines textiles, bientôt ils traitent d'égal à égal avec le gouvernement mexicain.
Coups d'Etats, intrigues amoureuses, fortunes et destins s'échafaudent et s'effondrent dans le premier volet de cette saga qui s'étend sur tout le XIXe siècle.

 

Au fil de l’année : quelques dates et formules…en ce temps là ! ! !

2 février : La Chandeleur est la fête des chandelles, c'est-à-dire de la lumière qui renaît (les jours augmentent sensiblement), de la nature qui se réveille. A l’église, le prêtre bénissait une chandelle qui était rapportée à la maison pour tout purifier et être allumée à certains moments : accouchement, décès, orage violent etc……..

 

Le Carême : 40 jours de jeûne, du moins de repas maigres, de privations et d’abstinence (interdiction de se marier), précédés et coupés par 2 jours de défoulement : Mardi gras et Mi-carême.

 

Les Rameaux : avec ses buis bénis protecteurs et purificateurs,(En France, généralement du buis, parfois du laurier, en Provence de l'olivier) et la Semaine sainte, dite aussi la semaine ‘’noire’’ ou ‘’peineuse’’

 

Le ‘’joli moi de Mai : dédié à la Vierge Marie, était souvent celui des pèlerinages. Il commençait par les ‘’mais’’ du 1er mai, coutume consistant à déposer sur le seuil des jeunes filles à marier une branche ou un rameau d’arbre, en rapport avec son caractère : houx pour une fille désagréable, charme pour une fille charmante…Il intégrait les 3  journées des Rogations, précédent l’Ascension, au cours desquelles étaient successivement bénis les prés, les champs et les vignes. Ces mois-là, les mariages étaient aussi déconseillés.

 

24 juin : jour de la St Jean et proche du solstice d’été, était celui des brandons et feux de joie ; au matin, les futurs mariés tentaient de sauter à pieds joints par-dessus les cendres. C’était aussi le jour où les domestiques se louaient pour les travaux d’été, qui allaient occuper les deux mois suivants.

 

L’Automne : ramenait les veillées traditionnelles, avec la fête des Morts le 2 novembre, la Saint Martin, le 11 novembre qui était dans bien des régions le terme des fermages, quand ce n’était pas la Saint Michel le 29 septembre. C’était l’époque où l’on tuait le cochon, avec, là aussi, des rites et  des habitudes.

 

La période de l’Avent : était pleine d’interdits, précédant un Noël, évidemment sans sapin, sans jouets, sans cadeaux, à commencer par celle de la bûche.

 

De quelle couleur était la robe de mariée ?

Ce n’est qu’à partir de la fin du XIXème siècle que la robe de mariée fut traditionnellement blanche, à la suite, notamment, du culte de l’Immaculée Conception. Auparavant, elle était, selon les conditions, de couleur vive (rouge, bleue….) et noire dans les familles modestes.

 

Qu’appelait-on une ‘’veuve blanche’’ ?

L’expression, surtout courante dans le Centre de la France, désignait les veuves de travailleurs migrants saisonniers (maçons, scieurs de long….), vraisemblablement décédés accidentellement au cours de leur déplacement, sans que la nouvelle n’ait été authentifiée. De ce fait, elles ne pouvaient pas se remarier !

 

Qui était un ‘’Tabellion’’ ?

Avant 1560, le tabellion était un secrétaire copiant les actes des notaires – et le travail ne manquait pas en cette époque d’avant la photocopieuse !  - A partir de cette date, il désigna le notaire lui-même, nommé aussi parfois ‘’garde-notes’’

 

Les Pénates ?

Lorsque les Romains déménageaient, ils transportaient leurs pénates. Les pénates étaient des dieux domestiques, particuliers à une famille et à une maison, qu’ils protégeaient. Ils se présentaient généralement sous forme de petites statuettes simples. Ils étaient associés aux lares (parfois aussi appelés Genii loci, divinités romaines d'origine étrusque (de l'étrusque Lars, seigneur), autres éléments patrimoniaux mais immatériels, qui étaient les esprits et les âmes des ancêtres disparus, restés sur terre pour protéger leurs descendants.

 

 

Sources : Cette première partie, que j’appellerais ‘’Connaissances historiques, sociales et généalogie’’ a pu être réalisée grâce au merveilleux livre ‘’Trésors et Secrets de la Généalogie’’ de Jean-Louis BEAUCARNOT, excellent généalogiste, notre maître à tous. Merci

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 17:16

Un peu de culture : ''pourquoi dit-on ''

      

        

              Pourquoi dit-on que mettre le pain à l'envers porte malheur ?

Le Bourreau

Au Moyen Âge, le jour des exécutions publiques, le boulanger réservait un pain pour le bourreau.

Il posait ce pain à l'envers pour être sûr de ne pas le vendre à un autre. Tout le monde savait que ce pain était celui du bourreau, et personne n'y touchait.

 

          Pourquoi au tennis compte-t-on les points par 15, 30 et 40 ?

jeu de paume

La façon de compter les points au tennis vient du jeu de paume.

Ce jeu français, très pratiqué aux 16e et 17e siècles, est l'ancêtre du tennis créé par les Anglais au 19e siècle ("tennis" est d'ailleurs la déformation du mot français "tenez !", prononcé par le joueur qui lançait la balle).Au jeu de paume, on suppose que le vainqueur du point devait avancer à chaque fois de 15 pas en direction du filet (15, 30, 45 ou 60 pas en partant de la ligne de service), et celui qui atteignait le filet, situé à 60 pas, remportait le jeu. Le nombre 40 serait un raccourci de 45, trop long à prononcer. Quand les joueurs étaient à égalité à 40, l'avantage consistait à faire 5 pas supplémentaires.

 

                          Pourquoi dit-on "apprendre par coeur" ?

antiquité

 Cette expression est née au Moyen Âge.

Depuis l'Antiquité, le coeur était souvent considéré comme le siège de l'intelligence, de la mémoire et des sensations (sans doute à cause de l'accélération du rythme cardiaque lors des émotions fortes).

 

                           Pourquoi l'eau de Javel porte-t-elle ce nom ?

javel

L'eau de Javel tire son nom du village de Javel où elle fut fabriquée pour la première fois.

Ce village, qui était situé à l'ouest de Paris, est aujourd'hui un quartier du 15e arrondissement de Paris. Découverte par le chimiste français Claude Louis Berthollet (1748-1822) à la fin du 18e siècle, l'eau de Javel fut employée à l'origine pour blanchir le linge. Elle est aujourd'hui utilisée dans le monde entier comme désinfectant et décolorant (son nom est "bleach" en anglais).

 

                                              Pourquoi trinque-t-on ?

trinquons

La coutume de trinquer vient du Moyen Âge.

À cette époque, les empoisonnements par la boisson étaient courants. Par précaution, les gens qui vidaient leur verre ensemble s'échangeaient un peu de breuvage juste avant de boire. Par la suite, on se contenta simplement de cogner les verres pour échanger du liquide par éclaboussure. Aujourd'hui encore, on dit qu'il ne faut pas commencer à boire avant d'avoir trinqué, et qu'il faut se regarder dans les yeux en trinquant, ce qui est un signe de confiance.

 

                          Pourquoi dit-on que "l'argent n'a pas d'odeur" ?

l'argent n'a pas d'odeur

Ce proverbe est attribué à l'empereur romain Vespasien (9-79), en réponse à son fils Titus qui lui reprochait d'avoir instauré un impôt sur l'urine.

 Dans la Rome Antique, l'urine était collectée dans les toilettes publiques afin d'être utilisée par les tanneurs pour dégraisser la laine. Vespasien eut l'idée d'établir une taxe sur cette collecte. Critiqué par son fils, il lui mit sous le nez des pièces de monnaie en lui demandant s'il était importuné par l'odeur. Au 19e siècle, les Parisiens appelèrent leurs toilettes publiques des "vespasiennes" en mémoire de cette anecdote.

 

                                 Pourquoi dit-on "aller à Tataouine" ?

tataouine

L'expression populaire "aller à Tataouine" (ou "aller à Tataouine-les-Bains") signifie aller se perdre au bout du monde.

Tataouine était un bagne militaire français situé près de la ville de Tataouine, au sud de la Tunisie. Il fut ouvert jusqu'en 1938, année de l'abolition des bagnes en France. Il accueillait les condamnés de droit commun et les soldats punis pour indiscipline. L'éloignement et les conditions de détention, réputées très dures, ont donné naissance à cette expression.

 

              Pourquoi dit-on "nous ne sommes pas sortis de l'auberge" ?


 Cette expression signifie que l'on est dans une situation difficile, et loin d'en être sortis.

Elle vient de l'argot où "auberge" signifie "prison", car on y offre le gîte et le couvert. Au Québec (Canada), l'expression équivalente est "nous ne sommes pas sortis du bois".

 

 

               Pourquoi dit-on "le jeu n'en vaut pas la chandelle" ?

chandelle

Cette expression signifie que l'enjeu n'en vaut pas la peine.

Jusqu'au 18e siècle, le théâtre était éclairé à la chandelle. Il fallait des milliers de chandelles par soirée, ce qui représentait une somme colossale à l'époque. Si les bénéfices rapportés par la représentation n'étaient pas suffisants, ils ne couvraient même pas le prix des chandelles.

 

           Pourquoi dit-on "mort aux vaches" pour insulter la police ?

mort aux vaches

 Cette expression est née à la fin du 19e siècle.

À cette époque, les Français se sentaient humiliés par les Allemands. Ceux-ci avaient en effet annexé l'Alsace et une partie de la Lorraine, suite à leur victoire pendant la Guerre franco-allemande de 1870-1871. Les guérites des gardes-frontières allemands étaient surmontées de l'expression "Wache" qui signifie "garde" en allemand. Par extension, les Français insultaient les Allemands d'un "mort aux vaches". Cette insulte a ensuite été généralisée à toutes les forces de l''ordre, et est devenue un slogan anarchiste.

 

   Pourquoi les notes de musique sont-elles appelées 'do, ré, mi, etc.' ?

do re mi

 La notation "do, ré, mi, fa, sol, la, si" a été créée au 11e siècle par un moine italien. Elle est inspirée d'un chant religieux latin :

Ut queant laxis

Resonare fibris

Mira gestorum

Famuli tuorum,

Solve polluti

Labii reatum,

Sincte Ioannes.

 

Le "ut", difficile à chanter, a été remplacé par un "do" au 17e siècle.


         Pourquoi dit-on ‘’Allo’’ lorsqu’on répond au téléphone

allo

Le fait de répondre ‘’Allo’’ tient à une tradition, une convention.

L’origine de notre ‘’Allo’’ est très lointaine. Le mot viendrait de ‘’Hallow’’, une salutation que les marins anglais se lançaient d’un bateau à l’autre.

Pour simplifier, disons que ‘’Allo’’ est la traduction en français de ‘’Hello’’ qui vient de l’anglais des USA.

Quant au 'halloo' anglais, il remonterait à très loin, aux bergers normands installés en Angleterre après l'invasion de Guillaume le Conquérant au XIe siècle, bergers qui s'appelaient ou rassemblaient leurs troupeaux par des 'halloo' (l'anglo-normand 'halloer' signifiait "poursuivre en criant").
Plus tard, cette même interjection a signifié trois choses : "exciter les chiens à la chasse", "exprimer la surprise" et, celle qui nous intéresse, "attirer l'attention à distance". Cette dernière utilisation explique que ce 'halloo' ait été utilisé au téléphone puis ait traversé l'Atlantique avec l'invention.

Le premier central téléphonique à Paris est installé en 1879.
Dès 1880, la mise en relation entre personnes se fait par des 'hallo' venus du 'halloo', salutation prononcée au début des conversations dans le pays d'origine du téléphone. Ce 'hallo' perdit ensuite son 'h' pour devenir allô ou allo.
 

C’est devenu un réflexe, de la même façon que l’on dit ‘’O.K’’ quand on a compris, comme on dit ‘’euh…..’’ quand on hésite. Chaque langue a un mot de passe-partout qui signifie, quand on décroche le récepteur du téléphone, qu’on est attentif à ce que notre interlocuteur veut nous dire.

La légende veut que  Thomas Edison, inventeur du télégraphe et du phonographe, soit le premier à avoir utilisé ‘’Hello’’ au téléphone. Ses biographes affirment qu’à partir de ce moment la salutation fut utilisée par tous.

En japonais, on dit ‘’Moshi Moshi’’, en italien ‘’Pronto’’ (salut), en chinois ‘’Wei’’ ou ‘’Nihao’’  en criant très fort

      


 

 

       

 

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