Roturières françaises devenues célèbres……
1 - Dominique France PICARD-LOEB, une juive alsacienne qui devint la Reine Fadila d’Egypte, épouse de Fouad II d’Egypte, né le 16 juillet 1952, qui a été le dernier roi d’Egypte, de 1952 à 1953, alors qu’il n’était qu’un bébé (régence du prince Mohammed Abdel Monein). Il accède au trône le 26 juillet 1952, après l’abdication de son père le roi Farouk 1er. Le 18 juin 1953, la monarchie est abolie.
Après son éviction, il part vivre en France et en Suisse, près de Genève.
Il épouse le 16 Avril 1976, Dominique PICARD, (fille d’alsaciens Robert LOEB et Paule PICARD) qui se convertie à l’Islam sous le prénom de Fadila. Ils auront 3 enfants, dont le prince héritier d’Egypte Mohammed Ali, ‘’Prince du Saïd ‘’. Ils divorceront en 1996.
2 - Ghislaine DOMMANGET (o 1900 à Reims- + 1991 à Neuilly) est une comédienne française, ‘parrainée’ par Sarah Bernhardt. Fille du colonel Joseph Dommanget et de Marie-Louise Meunier.
Elle se marie 17 juillet 1923 à Paris dans le 16earrondissement, avec Paul DIEY (1863-1931).
Elle a une relation avec André Brulé (1879-1953), dont un fils, Jean-Gabriel (1934-).
Elle se remarie le 25 juillet 1946 avec Louis II de Monaco (1870-1949).
Elle devint la Princesse de Monaco, par son mariage, en 1946, avec Louis II de Monaco**.
A la mort de ce dernier en 1949, elle revient à la scène où la Principauté l’autorise à se produire sans utiliser le nom de ‘Monaco’. Son acte de décès mentionne ‘’Princesse Douairière de Monaco’’. Elle fut inhumée au cimetière de Passy dans sa robe de mariée. Ils n’ont pas eu d’enfant.
Sa Titulature
Son Altesse Sérénissime la Princesse de Monaco (de 1946 à 1949)
Puis Son Altesse Sérénissime la Princesse Ghislaine de Monaco,
Princesse douairière de Monaco (de 1949 à 1991)
3- Marie-Juliette LOUVET (1867-1930), artiste, comédienne, hôtesse de cabaret, lingère dans un régiment à Algérie, fille de Jacques-Henri LOUVET et Joséphine PIEDEFER, est la mère de Charlotte de MONACO, future princesse héritière de Monaco, la grand-mère maternelle de RAINIER III et l’arrière grand-mère d’Albert II
Marie-Juliette, a-t-elle rencontré **LOUIS II de Monaco dans un cabaret à Paris ? Et que le Prince l’ait emmenée avec lui dans sa ville de garnison où il servait dans l’Armée Française ? ‘’Le Prince Soldat’’, est officier aux Chasseurs d’Afrique – 3ème Régiment de Chasseurs – à Constantine (Algérie Française)
Ils eurent une fille naturelle : Charlotte Grimaldi de Monaco, qui naquit en 1898 à Constantine. (Son acte de naissance la mentionne comme Charlotte Louise Juliette de Monaco, fille de Louis Charles Antoine de Monaco et de Marie Juliette Louvet. Un codicille précise qu'elle sera désormais désignée sous les nom et prénoms de Charlotte Louise Juliette Grimaldi de Monaco par jugement du tribunal de 1re instance de Constantine rendu le 18 juillet 1911).
Faute de descendance chez les Grimaldi, et dans la mesure où elle ne pouvait pas être légitimée par mariage, Charlotte de Monaco a été adoptée par le prince souverain Albert 1er (le père de LOUIS II) en 1919 et devint ainsi à 21 ans, l’héritière de la Principauté de Monaco. Elle épouse le Comte Pierre de POLIGNAC et de cette union naitra le Prince RAINIER III (x à Grâce Kelly) et la Princesse Antoinette de Monaco
Pourtant, c'est à Marie-Juliette Louvet qu'Albert Ier et Louis II doivent d'avoir sauvé la principauté de Monaco d'une annexion par la France en donnant au futur Louis II de Monaco son unique enfant ; Louis II était lui-même l'unique enfant d'Albert Ier et le traité de Paris de 1918 (traité secret franco-monégasque signé le 17 juillet 1918) spécifiait dans son article 3 :
« En cas de vacance de la couronne, notamment faute d’héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome, sous le nom d’État de Monaco. »
Remariage de Louis XIV………en droit et en secret !
Si le mariage morganatique (Un mariage morganatique est l'union entre un souverain, un prince ou comte d'une maison régnante, avec une personne de rang inférieur, selon l'optique des monarchies germaniques. L'épouse est alors qualifiée d'« épouse morganatique », jamais de « reine », ou alors de « reine morganatique », par exemple. Les enfants d'un mariage morganatique ne sont pas dynastes (ne peuvent créer une Dynastie - .§ Wikipédia) n’a jamais existé en France, alors qu’il était fréquent dans les pays germaniques, le remariage de Louis XIV en était bel et bien un. Cette formule permettait à un prince d’épouser une femme de condition inférieure, sans pour autant lui transmettre la condition de Reine, ni à leurs enfants à naître la qualité de ‘dynastes’.
Si Madame de Montespan donna huit enfants à Louis XIV, c’est Madame de Maintenon que celui-ci épousera secrètement** à Versailles, la nuit du 9 octobre 1683, deux mois et demi après la mort de la Reine.
** Le Mariage secret :
La disgrâce progressive de Madame de Montespan, compromise dans l’affaire des poisons, la mort en couches de Mademoiselle de Fontanges, dernière favorite du roi (qui avait l'âge d'être son père) puis, le 30 juillet 1683, celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683) mettent fin au cas de conscience qui se posait à Mme de Maintenon concernant sa relation avec Louis XIV et lui permettent de prendre un ascendant grandissant sur le roi. Celui-ci, éternel amoureux, a besoin d'une femme, mais sa « conversion » l'incite à fuir le péché de la chair. Ne voyant pas d'utilité en une union politique avec l'infante Isabelle du Portugal ou la princesse Anne-Marie-Louise de Toscane, pourtant citées comme favorites pour le trône, le roi penche vite pour un mariage d'inclination avec celle qu'il aime raisonnablement.
Avec le soutien actif de l'Église de France, Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, âgée de près de cinquante ans, épouse secrètement, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, le roi de France et de Navarre, « le plus grand roi du monde » selon les dires de Louvois. A la Cour, on sait bien ce qu'il en est : le roi passe une grande partie de son temps dans les appartements de sa femme et, lorsque Madame de Maintenon se déplace en chaise à porteurs, les princesses doivent suivre immédiatement derrière. Ce qui fera dire à Madame de Maintenon : « Mon bonheur est éclatant ».
Les ‘’Dynasties des Bourreaux’’
Il est des dynasties singulières, où les mariages étaient aussi fréquemment consanguins que chez les rois : celles des Bourreaux !
Unanimement rejetés comme parias aux mains tachées de sang des hommes, ceux que l’on appelaient ‘’les exécuteurs de hautes œuvres’’ n’avaient d’autres ressources que de se marier entre eux. De ce fait, seul un petit nombre de familles se partageait et se transmettait, héréditairement, ces charges provoquant tant d’horreur. Dans une généalogie, un bourreau en cache toujours un autre, et même plusieurs…………….faisant le malheur des descendants de toutes générations confondues. (Oh, combien de ‘chercheurs’ ont omis, volontairement, la profession de ces ancêtres ! ! !)
Le bourreau Eugène FEREY, au début du XIXème siècle, n’avait que 8 arrière-arrière-grands-parents différents (au lieu de 16), lesquels ne portaient que six patronymes.
Sur quelques 800 descendants de Jean GUILLAUME, le bourreau de Paris qui exécuta RAVAILLAC en 1610, on recense 259 bourreaux. Le généalogiste Michel DEMORETS s’est retrouvé avec 16 ancêtres ayant exercé cette morbide activité.
Les plus grandes ‘dynasties’ de bourreaux ont été :
Les Demorets = 47 bourreaux. Les Roch = 45, Les Berger = 34 et les Jouenne = 31 bourreaux
La plus célèbre fut sans doute celle des SANSON – exécuteurs de Louis XVI** et de Marie-Antoinette – qui n’hésitaient pas à se marier entre oncles et nièces.
**Schmidt, assisté de Sanson, s’attelle à la fabrication d’une nouvelle machine à décapiter. En avril 1792, la guillotine est prête, et Sanson porte les plans de la machine au docteur Louis, au palais des Tuileries en présence du roi Louis XVI. Le roi se penche sur les dessins, et juge bien mauvaise l’idée d’un tranchant convexe. D’une plume, il trace une lame triangulaire et demande de pratiquer les essais avec les deux formes de lame. Le 17 avril, la machine, montée à Bicêtre, décapite avec succès deux moutons vivants, mais le troisième n’a la tête qu’à demi sectionnée. On pratique les changements de lame, et on décapite d’autres moutons, ainsi que trois cadavres : l’incision plus nette, plus propre, fait que le couperet oblique est approuvé. L’usage officiel a lieu le 25 avril, en Place de Grève, Sanson tranche parfaitement la tête du bandit Nicolas Pelletier.
Tomberont alors 2 918 têtes, dont celles du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, son épouse, des Girondins, d'Hébert, de Danton et des Indulgents, de Charlotte Corday puis de Lavoisier, et celles de Robespierre et des Montagnards. En 1793, Sanson, propose à son fils Henri de lui succéder. Officiellement, il reste le bourreau, mais n’exercera plus jusqu’à sa mort en 1804.
Quelques fondateurs de Dynasties……
Louis HACHETTE, natif de Rethel (Ardennes), fonda à 26 ans, en 1826, une modeste librairie rue Pierre Sarrazin, à Paris, pour y diffuser notamment les ‘’idées subversives’’ de son temps, qui lui avaient valu de se faire renvoyer de l’Ecole Normale Supérieure
Pierre LAROUSSE, jeune instituteur natif de Toucy (Yonne), fonda avec un associé une petite librairie parisienne avant de lancer seul son grand ‘’Dictionnaire Universel du XIXème siècle’’ , en 1865
George LESIEUR, au début du XXème siècle, eut l’idée révolutionnaire de vendre directement l’huile en bouteilles d’un litre, alors qu’elle n’était auparavant commercialisée qu’en fûts pour être détaillée par les épiciers.
Félix POTIN, d’abord commis chez un notaire, préféra la voie de l’épicerie et fonda, avec la dot de sa femme, fille d’un fondeur parisien, une épicerie vendant à bon marché et même parfois à perte pour les besoins de la promotion du produit.
Jean PEUGEOT, bailli de Vandoncourt dans le Doubs, fut affranchi en 1532 par le conseil de la ville de Soleure, dont son village dépendait. Son descendant, Jean-Jacques (1699-1741) épousa la fille du meunier d’Hérimoncourt auquel il succèdera. Elle lui donnera 7 fils, dont un, après avoir fondé un atelier d’indiennes (L'histoire des indiennes de coton en Europe reflète l'ouverture aux produits nouveaux, importés d'Orient au XVIe siècle puis copiés dans la Suisse et l'Alsace protestante au siècle suivant, d'abord à la main et ensuite grâce aux premiers procédés d'impression sur textile. Cette mécanisation et le goût du public pour des étoffes légères, gaies et colorées sont les présages de la révolution industrielle qui démarre vers la fin du XVIIIe dans la région de Manchester avec les premiers entrepreneurs du coton britannique.
Cet événement majeur est précédé par une pré-révolution industrielle, en Suisse, puis en Alsace et en France, où les indiennes de coton permettent de créer des réseaux, de tester des technologies et d'accumuler des capitaux)
Et une huilerie. A la génération suivante, deux frères décideront, en 1810, de transformer le moulin familial en une entreprise de métallurgie avec une fonderie d’acier, où ils fabriqueront des scies, puis des baleines de corsets.
En 1839, sept cousins germains, tous Peugeot, s’associeront dans les usines de Valentigney, où leurs descendants, dès 1886, fabriqueront des ‘’vélocipèdes’’. Quatre plus tard, ils sortiront des ‘bolides automobiles’ faisant du 25 km/h ! ! ! !
Les MICHELIN doivent leur réussite au mariage de leur ancêtre, Jules Michelin (1817-1870), avec Adèle BARBIER, dont le père s’était associé au gendre de l’ingénieur écossais Macintosh, qui avait découvert, en 1823, le moyen de dissoudre le caoutchouc en utilisant le benzol. L’atelier familial, établi à Clermont-Ferrand, produisait donc des courroies et des tuyaux, ainsi que de petites balles rebondissantes qui faisaient fureur. Mais le fils, de Jules et d’Adèle, Edouard, eut l’idée, à la suite d’un accident de bicyclette, de fabriquer des pneus gonflables** et démontables. En 1891, il inventa la ‘chambre à air’. Des pneus de bicyclettes il passa aux pneus d’autos, et gagna avec son frère, André la course Paris-Berlin, en 1901. En 1929, sortiront de leur usine les pneus pour autorail : ce fut alors la fameuse ‘’Micheline….’’
**avant lui, l’écossais John B. Dunlop eut l’idée, en 1888, de munir les roues de tubes en caoutchouc gonflés d’air
Louis RENAULT (1877-1944)
Il naît le 12 février 1877 au 14 place de Laborde à Paris (8e arrondissement)1 dans une famille bourgeoise parisienne dont il est le dernier enfant sur cinq (il a une sœur : Marie Berthe (1868-1889), et trois frères : Marie Joseph (1863-1886),Fernand et Marcel). Son père, Alfred Renault (1828-1892) a bâti une solide fortune dans le commerce de tissus et des boutons et sa mère Louise Berthe Magnien est la fille de commerçants aisés.
En 1891, alors qu'il est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d'électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. Il passe une grande partie de son temps dans l’atelier où Léon Serpollet fabrique des moteurs de voiture à vapeur.
Il étudie au lycée Condorcet dans le 9e arrondissement, abandonne les études qui ne sont pas son fort après le baccalauréat et compte sur son imagination prolifique, son intuition et son pragmatisme.
Louis Renault a tout de même essayé de créer sa première entreprise, mais ce n'est qu'en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première voiturette, la Renault Type A, en modifiant un tricycle De Dion-Bouton pour y ajouter une quatrième roue, une transmission par cardan, une boîte à 3 vitesses avec la troisième en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout capable d'une vitesse de 50 km/h.
Le 24 décembre 1898, lors du réveillon de Noël avec ses frères et des amis, en gravissant au volant de sa petite voiture devant une foule épatée, toute la rue Lepic, il empoche ses 12 premières commandes fermes assorties d'un acompte de soixante louis d’or et décide de devenir constructeur d’automobiles. Quelques mois plus tard, il dépose le brevet de la boite de vitesse à « prise directe » - elle sera à l'origine de sa fortune et sera adoptée par tous les constructeurs automobiles de l'époque.
En 1899, il triomphera pour avoir construit avec ses frères, la voiturette qui gagna le Paris-Rambouillet-Paris : 100 km en………………2h49 ! !
André CITROEN
André Citroën (André Gustave Citroën), né le 5 février 1878 à Paris et mort le 3 juillet 1935, est un ingénieur polytechnicien français, pionnier de l'industrie automobile, fondateur de l'empire industriel automobile Citroën en 1919.
Il est l'une des figures les plus importantes de l’industrie automobile. Son œuvre dépasse les frontières françaises tant les méthodes de production et de marketing à grande échelle qu'il introduisit, ont révolutionné le domaine1. L’Amérique où s’invente la production moderne de l’automobile est devenue la référence d’André Citroën. Il désire être le Henry Ford européen, appliquant les méthodes du fordisme additionnées à l’exigence et l’innovation technique, et construire une voiture populaire pour mettre l’automobile à la portée du plus grand nombre.
André Citroën ne s'est pas fait connaître comme ingénieur automobile, mais en tant qu'industriel. Sa gestion de l'entreprise et son charisme plus que son « génie de l'invention » lui ont permis de s'entourer de grands noms et de talents de l'époque. Il sait les motiver grâce à un entregent hors pair2. Il a également su apporter les techniques développées en Europe, notamment de l'Allemagne, et d'outre-Atlantique. André Citroën n’a pas plus inventé la traction avant qu’il n’a été le premier à avoir commercialisé une voiture dotée de cette technique ; mais la firme met au point un joint homocinétique plus simple et plus fiable que ses prédécesseurs. Les Citroën 7, 11 et 15 « traction avant » restent les premières automobiles à avoir popularisé cette technique, au point d'être devenues dans le langage courant les "Tractions". Il est également réputé pour son savoir-faire médiatique, à l'image de la formidable campagne orchestrée lors du lancement de la Traction Avant. Le slogan « En avant ! » deviendra le symbole de la firme.
Les frères DARTY, héritiers d’un commerce de vêtements fondé par leur père, porte de Montreuil, rachetèrent en 1957, le bail d’un magasin électroménager voisin, contenant d’énormes stocks à éliminer.
Sources : Cette troisième partie de ‘’Connaissances historiques, sociales et généalogie’’ a pu être réalisée grâce au merveilleux livre ‘’Trésors et Secrets de la Généalogie’’ de Jean-LouisBEAUCARNOT, excellent généalogiste, notre maître à tous. Merci à lui et à Wikipédia.