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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 01:01

                                     Histoire Généalogiques des :

Francon de NARBONNE, d’ALBION, d’AGOULT, ADHEMAR de MONTEIL, Maison des BEAUX, d’ORANGE de MEVOUILLON, Raymond de TOULOUSE-ROUERGUE,

 

                                                          Francon de NARBONNE (né en 785)

Des familles de Goths d'Espagne fuient en Septimanie menées par le chef Ildéric. Charlemagne fit distribuer (778) toutes les terres incultes de ses domaines des territoires de Narbonne, Béziers, Perpignan, en possession héréditaire, sous obligation de service militaire. (Hist.Lang Vaissette T1)
Francon Ier vicomte Narbonne 852, Ildéric chef esp (778) Cixilane (fils Ildéric ?) vidame ou viguier de Narbonne 802
Puis le titre de vicomte remplace celui de vidame et devient héréditaire
I. Francon Ier et Alaric vicomtes de Narbonne présents 10/9/852 à un plaid général à Crépian près Sommières par Oldaric marquis de Septimanie/Gothie (Hist. Lang)
859 (pillage de Narbonne par les Normands) :
Illidoin vicomte de Narbonne 878 (Hist.Lang)
Témoins : LCD: Maison a pour auteur Guillaume, dit au Court-Nez, Connétable de France, qui chassa les Sarrasins des villes d'Orange, Nîmes et de tout le Languedoc. Il fonda un Monastère dans le Diocèse de Lodeve, de l'Ordre de St-Benoit, aujourd'hui St-Guillaume, s'y fit Religieux, et laissa plusieurs enfants, entr'autres: Aimeri, premier Vicomte de Narbonne, dont descend Mayeul, par lequel commence la Généalogie de ces anciens Vicomtes.

 Mayeul de NARBONNE (855-911) Vicomte de Narbonne

Les aïeuls des vicomtes de Narbonne, lignée distincte de celle des vicomtes de Béziers et d’Agde se regroupent autour de quatre pôles : dans le haut Biterrois, autour de Villemagne-l’Argentière ; sur des terres avoisinant Servian, au coeur du Biterrois ; aux portes de la ville de Béziers, dans le suburbium méridional ; et enfin aux alentours de la cité dAgde, à Florensac notamment. Une poignée d’actes rend compte de cette emprise avant 1000
Mayeul et son épouse Raymonde sont nommés dans une charte de l'archevêque de Narbonne de 911, ainsi que leurs deux fils Walchaire et Albéric.
Ils sont les grands parents, du côté maternel, par leur fille Raymonde, de Saint Maieul, quatrième abbé de Cluny
 

 

 

                                    Fulcoad de TOULOUSE-ROUERGUE (780- 849)

Comte de Rouergue Commissaire en Septimanie en 836

Fulcoad ou Foucaud, fut un puissant seigneur que Louis ler chargea de missions importantes.
Missus de Rouergue et du pays Nîmois en 837
Foucaud, mari de Sénégonde; Celle -ci est la fille de Frédelon, avoué du comte d'Autun Childebrand, et de Berthe, alias Aube, soeur (ou fille) de Guillaume d'Orange (Saint Guilhem de Gellone).
Ce Foucauld a peut-être été témoin de la fondation de Gellone en décembre 804. On le retrouve avant cette date comte et missus du roi des Aquitains aux confins du Rouergue et des Cévennes. Sa veuve Sénégonde vivait toujours en 861, puisqu'elle effectua cette année là une donation à la collégiale de Vieux en Albigeois, pour son âme et celle de son fils Frédelon.
Il fut père de
- Raimond Ier comte de Rouergue, puis comte de Toulouse, succédant à son frère Frédelon
- et de Frédélon (808-852) Comte de Toulouse en 849

                          Raymond Ier de TOULOUSE-ROUERGUE (810 - 863)

 Roi de Navarre, Duc de Toulouse, comte de Limoges, Rouergue et Quercy 852

Raymond Ier de Rouergue fils de Foucauld, comte de Rouergue, et de Sénégonde, petite fille de Guillaume de Gellone (saint Guilhem)
Charles le Chauve donne le comté de Rouergue à Raymond, frère de Frédelon . 
Raymond devient ensuite comte de Toulouse en succédant à son frère Fredelon décédé en 851.
Il fonda le 3 novembre 862 l'abbaye de Vabres, sanctuaire patrimonial des premiers Raimondins. Il prit le titre de "comte et marquis" (comis et marchio) et après sa mort marquis de Toulouse; Il n'en fut pars moins comte en Rouergue comme à Toulouse.
Son épouse fut Berteiz, comitissa, fille de Rémy et d'Arsende.

 

Robert 1er, d’Albion d’ALBION, arrière-grand-père paternel de l’abbé de Cluny Dom Mayeul, ce prince de la vie monastique, possède en 852 (donc vers 830) une partie du Pagus Albionis

Foucher II de Valensole,  épouse en 909 (donc né vers 890), à Avignon, Raymonde de Narbonne (Cluny, C. 105). Le couple eut au moins deux fils dont Eyric, frère aîné de Saint Mayeul, abbé de Cluny.
Avec sa femme, ils furent massacrés lors des guerres féodales entre les familles aristocratiques féodales et les familles bourguignonnes amenées en 911 par Hugues d'Arles. Avec leurs enfants, dont Mayeul (le futur saint Mayeul), ils avaient fui la Provence.
Au Xe siècle, Foucher II, est propriétaire d’immenses domaines. La plus grande concentration de ceux-ci se trouve en pays d’Apt, berceau de la famille. Les historiens y ont dénombré plus de cent villµs lui ayant appartenu 
Ce qui permet au jeune Mayeul, à son entrée à Cluny, de faire don à l’abbaye de douze villµs autour d’Apt, avec leur église, leurs champs, leurs bois et leurs vignes. C’est la dîme sur son héritage. Par ailleurs, le Cartulaire de Cluny montre que sur le patrimoine de Foucher, son fils aîné Eyric et ses enfants payeront aussi la leur en cédant à l’abbaye bourguignonne deux villµs en pays d’Aigues, deux autres près de Sisteron, huit autour de Riez et Valensole , et après l’expulsion des Sarrasins, neuf villµs et sept menses dans le diocèse de Fréjus.
Quand, en 992 Humbert, fils d’Eyric, quitte la Bourgogne et retourne en pays d’Apt, il récupère tous les biens familiaux dont certains avaient été accaparés par des branches cadettes. Il ne revint pas seul mais accompagné par ses frères et sœurs ainsi que par un certain nombre de ses cousins bourguignons qui vont constituer sur place les maisons de Reillanne et de Castellane
La descendance directe du neveu de Mayeul, qui va former la maison d'Agoult Simiane, fournira à l’Église d’Apt deux évêques : Alfant puis Laugier, commanditaire du Cartulaire.

Mayeul, abbé de Cluny, qui sera sanctifié, était le frère d'Eyric, et l'oncle d'Humbert, fondateur de la maison d'Agoult, dont les fils descendants "d'origine romaine", vont régner sur les Pays de Sault et d'Apt pendant tout le moyen-âge.

"Humbert que nous qualifierons du Pagus Albionensis : d’Albion, (v.976 - v.1009) Seigneur d'Apt et Caseneuve, cité pour la première fois en 992 dans une charte où Varacon son beau-frère lui abandonne ses terres. Il est l'héritier de la famille de Saint Mayeul, descendant d'une puissante famille gallo-romaine attestée dès 852 et fils d'Eyric. Il fut marié avec Inauris (ou Mauris), nous dirons d'APT, citée dans une charte de l'Eglise d'Apt en 1008, peut-être fille de Robert..
Humbert a possédé les terres autour d’Apt, qui étaient aussi possédées avant par Mayeul et Eyric, et aussi par Foucher en 909. Il donne en 1009 des terres à l’Eglise d'Apt. Humbert, seigneur d'Apt, ville épiscopale enrichit l'église de ses bienfaits en 993, 1005 et 1006. Guillaume, son fils, et Rostaing, son petit-fils, imitèrent ses libéralités."
La maison d'Agoult, dont sont issus les Simiane et les Pontevès fut d'abord qualifiée princes d'Apt et barons de Sault, petits états qu'elle possédait en pleine souveraineté et dont les historiens racontent ainsi l'origine.
Lorsque les comtes de Provence, profitant de la faiblesse des rois d'Arles, fixèrent héréditairement dans leur maison le gouvernement temporaire qui leur avait été confié, d'autres seigneurs du pays, puissants par leur crédit personnel et par leurs conquêtes sur les Sarrasins, aspirèrent aussi à l'indépendance. Ils se détachèrent du comte de Provence, dont ils repoussaient la suprématie, et ils firent directement hommage de leurs possessions à l'Empereur, qui les maintint et les confirma dans tous les attributs de la puissance souveraine.
Parmi ces petits états, on distinguait ceux des seigneurs de Baux, d'Orange, d'Apt, de Sault, de Castellane, d'Aulps, de Monaco et de plusieurs grandes maisons du Dauphiné et du Comtat Venaissin. Le nom de terre adjacente fut donné à quelques-uns d'entre eux. Les possesseurs de ces alleux jouissaient d'une indépendance absolue et traitaient d'égal à égal avec les comtes de Provence, de Forcalquier, de Savoie, avec les Dauphins, etc., Leur ascendance, authentiquement établie par le P. Anselme et les Preuves de cour, remonte à Humbert , seigneur d'Apt, ville épiscopale, dont il enrichit l'église de ses bienfaits en 993, 1005 et 1006. Guillaume son fils et Rostaing son petit-fils imitèrent ses libéralités, Humbert d'AGOULT
Humbert est la tige reconnue de la Maison d'Agoult.

 

Guillaume dit d'Agoultv.995? 1041), Seigneur d'Apt et de Caseneuve, porta le surnom "d'Agoult". Le premier seigneur de Goult est Guillaume, qui s’installe sur un domaine ayant appartenu à son arrière-grand-père Foucher de Valensole. Ce fils d’Humbert de Caseneuve prendra comme patronyme le nom de son fief Agoldi (castrum Agoldi, 1031). Le nouveau seigneur fait édifier un sanctuaire à Saint-Michel. (Au XIIe siècle, ce fief de Goult sera revendiqué par Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier, auprès de son cousin Alphonse d’Aragon, comte de Provence. Cette exigence faisait suite au mariage, en1193, de Gersande de Sabran et d’Alphonse II d’Aragon qui prévoyait l’union des comtés de Provence et de Forcalquier).
Guillaume d'Agoult Il est le petit fils d'Eyric, qui était le frère de Saint Mayeul quatrième abbé de Cluny.
Il donna le 3 des calendes de janvier 1009 avec sa femme Adalaxis de Reillane (ou Alix, Adelais + ap. 1053) plusieurs églises situées au terroir de Cavaillon, à l'abbaye St Victor de Marseille.
Entre 1008 et 1032, le nom de Guillaume d'Agoult, fils d'Humbert, est cité dans une donation de Rodulphe à l'Eglise d 'Apt ; Donation le V des calendes de juin 1041 de Guillaume et de son frère Rostang de plusieurs églises à celle d 'Apt ;

Donation de Guillaume, sa femme Adalais, et de son frère Humbert d’une terre allodiale le II des ides de septembre 1019 ; Donation entre 1018 et 1031, le XV des calendes d’août de Guillaume et sa femme Adalaxis d'une maison à l'église d’Apt ;

Le X des calendes de février 1008, lors d'une donation, cet acte est confirmé par Mauris et son fils Guillaume, avec l'approbation d’Humbert.
Leurs enfants furent
- Rostaing, qui continua la filiation
- Guillaume, qualifié prince d'Apt dans la charte de Saint Victor de 1059
- Alfan, évêque d'Apt
- Constance (mariée à Boniface de Reillane) et Inauris (mariée à Hugues des Baux ancêtre des comtes d'Orange) , mentionnées dans une donation de leur père en faveur de l'abbaye St Victor de Marseille en 1009.
La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
"Les Agoult Simiane ont leurs alleux, depuis le début du 10ème siècle, au nord est du comté d'Apt, autour de Simiane, Caseneuve, et Viens, et à la frontière des comtés d'Apt et de Cavaillon". La région d'Apt est dominée au tournant des Xème et XIème siècles par les Castellane et leurs alliés les Lacoste, qui apparaissent dans les sources dès les années 970, bien avant les premiers Agoult. Cependant, dans la première moitié du XIème siècle, les Agoult vont s'imposer, et construire leur propre domination en s'appuyant sur le siège épiscopal qu'ils finissent par occuper en 1048 avec Aulfant d'Agoult, fils de Guillaume Ier.


Frédéric Mistral - Calendau :
"Les Agoult, cette race des bois qui dans ses armes toujours mène un loup ravissant d'azur ; les Porcellets, qui, en symbole d'opulence ont trois pourceaux dans leur bannière, et qui, pour leur droiture, aux Vêpres de Sicile échappèrent seuls "

 

Rostaing Ier, seigneur d'Agoult, coseigneur d'Apt en 1080, de Caseneuve, Gargas, Joucas, et Saignon, est le frère d'Aufant, évêque d’Apt. Le grand-père de Rostaing et de ses frères (Aufant, évêque d'Apt) était Humbert, seigneur de Caseneuve, fils d'Eyric lui-même frère de dom Mayeul, le quatrième abbé de Cluny. 
Rostaing contribua par acte du 17 juin 1056 à la réparation de l'Eglise d'Apt. Dans cet acte solennel du 27 juin 1056, les frères de l'évêque Aufant : Rostaing et Guilhem II, qualifiés "princes d'Apt", prennent avec lui la responsabilité de la reconstruction et montrent l'exemple à tous les autres nobles du comté en faisant donation à l'église d'Apt des églises Saint Pierre, Sainte Fare, Sainte Marie, Saint Etienne et Saint Michel qui se trouvent sur le territoire ou dans le castrum de Castillon. Aufant désigne ses frères comme des "sodales", les amis et les soutiens qu'il recherchait dans son entreprise. Le même jour, Rostaing et Guilhem II renoncent aussi en faveur de l'église d'Apt à tous les droits seigneuriaux qu'ils pourraient avoir sur les biens qui seront donnés à cette même église par leurs fidèles. 20 ans plus tard Rostaing donne à nouveau à Sainte Marie d'Apt de quoi poursuivre le chantier de la nouvelle cathédrale *

"Princes" de la cité d'Apt, parents de l'évêque, il appartient aux Agoult d'assurer la construction d'un monument dont la grandeur, la beauté et la fonction servent en retour leur prestige et leur rayonnement en pays d'Apt (Florian Mazel, la noblesse et l'église en Provence)
* En 1076, après la mort d'Alfant, son frère Rostang d'Agoult, fit une donation pour «la nourriture des ouvriers qui travaillent à la cathédrale ». 
Il fut marié à Gilette Raimbault (Gisèle de Nice) (°v.1030), Dame de Sault, fille de Raimbault de Nice et d'Aicelène. Rostaing serait toujours vivant en 1120 lorsqu' il reçoit d’Aldebert une partie du château de Saignon, Rostaing est dit fils d’Adalaide, avec la présence de Rambaud. Donation le 6 juillet 1041 de Rostang et sa femme Gisla, assistés de leurs fils Humbert, Rambaud, Raimond, Laugier, Guillaume et Bertrand d 'une maison à Barret qui lui vient de son beau-père Raimbaud (de Nice)
La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
"Les Agoult Simiane ont leurs alleux, depuis le début du 10ème siècle, au nord est du comté d'Apt, autour de Simiane, Caseneuve, et Viens, et à la frontière des comtés d'Apt et de Cavaillon". La maison d'Agout a pris son nom d'une terre située dans la viguerie d'Apt; elle avait pour chef vers la fin du XIème siècle : Rostaing d'AGOUT, coseigneur de la ville d'Apt, seigneur d'Agout, de Gordes, etc.
A la fin du siècle, les seigneurs d'Agoult prétendirent être rattachés directement à l'empereur, et diffusèrent la légende selon laquelle ils auraient eu pour ancêtre un salien, Loup, à qui l'empereur aurait donné ses terres.

Comme les Orange ont leur cornet, les Agoult porteront un loup sur leur écu.

 

La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
Le cognomen "d'Agoult" apparait pour la première fois en 1094, alors que le premier ancêtre connu est Imbert, mentionné pour la première fois dans une charte du cartulaire de la cathédrale d'Apt en 992. Aux alentours de l'an mil, Imbert se présente comme un des grands du pays d'Apt, même s'il doit composer avec le puissant groupe familial des Castellane.
Rambaud d'Agoult, (°v.1060) Coseigneur d'Apt, de Caseneuve Gordes et Gargas, est cité dans les chartes de l'Eglise d'Apt entre 1113 et 1120. Il est le frère de Laugier, évêque d'Apt et de Raymond, seigneur de Sault. Raimbaud. Il avait participé avec des Provençaux à la première croisade où il est désigné comme capitaneus.
Sancie « femme de Rambaud d Agoult » approuve l' acte de 1113 où Leger, évêque d’Apt, achète le Château de Saignon ; vers 1123 Sancie est dite belle soeur de Laugier, évêque d Apt, et est présente avec ses fils Guiran et Bertrand pour échanger le château de Gordes pour la moitié de Tourettes (06) ;
vers 1123, Laugier, évêque d' Apt, donne à Sancie sa belle soeur , à Guiran et Bertrand et aux autres fils et filles de celle-ci et de son frère Rambaud, la moitié du château de Gordes et la grande tour d' Apt lesdits biens provenant de la succession de son père (donc Rostaing décédé avant 1123)
Après le décès de Raimbaud d'Agoult en 1113, ses successeurs conservent la seigneurie jusqu'au milieu du XIII° siècle.
Rambaud, qui épousa, vers 1080 Sancie de Simiane (°v. 1075 - + ap. 1122), Dame de Simiane, de Gordes et de 45 seigneuries (héritière de cette Maison ) , en eut deux fils :
- Guiran, l'aîné, prit le nom de Simiane, et forma la branche de ce nom, partagée en onze branches ou rameaux, qui ont donné un évêque, duc de Langres, pair de France, vingt-deux chevaliers de l'ordre de Malte, deux chanoines-comtes de Lyon, une chanoinesse du chapitre de Remiremont, une abbesse et une chanoinesse de celui de Bouxières, trois chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, quatre de celui de l'Annonciade en Savoie, un grand sénéchal de Provence, plusieurs lieutenants-généraux d'armées, un grand nombre de militaires de grades inférieurs, et ont formé des alliances avec les maisons d'Adhémar, d'Ancezune, d'Anduze, d'Arpajon, de Baux-Orange, de Bérenger, de Castellane, de Châteauneuf-Randon,de Clermont-Montoison, de Forcalquier, de Grimaldi-Monaco, de Ligniville, de Sabran, de la Tour de Bouillon, de Villeneuve-Vence et de Vintimille ;
- le second fils : Bertrand Rambaud continua la souche des d'Agoult, et fut père :

de Guillaume, célèbre troubadour, dont la postérité s'éteignit au XIIIe siècle, 

de Raymond Ier qui assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, sous la médiation de l'Angleterre.

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Bertrand-Raimbaudest seigneur de Sault, d'Agoult et de Gordes, coseigneur d'Apt, Caseneuve.
Il est un des fondateurs de l'abbaye de Sénanque
Il Apparaît dans des actes de 1146 et 1150.
Bertrand - Rambault D'AGOULT (°v. 1095- + v. 1145) Seigneur de Gordes, eut en partage la vallée d'Agoult vers 1120. Baron de Sault, frère de Guiran qui prit le nom de Simiane. Il épouse Poncie de Mison dite de Gordes ; vers 1123, Laugier (frère de Rambaud d Agoult), évêque d Apt, donne à Bertrand (et son frère Guiran), fils de Rambaud d Agoult et de Sancie, tous les fiefs qui proviennent de son père Rostang (d'Agoult) à savoir : Gordes, Sorguette « Sorqueta », Joucas, Gargas, ainsi que sa part de la ville d Apt, Caseneuve et Castillon. Vers 1130. Laugier donne à Bertrand (et Guiran), fils de Rambaud, le château de Saignon, c'est à dire ce qu'avait reçu Rostaing en 1120
En 1149, Guigues comte de Forcalquier ayant donné la ville de Manosque aux chevaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem déclara par une clause expresse que si ses héritiers voulaient un jour donner atteinte à cette donation il les privait dès lors de la partie de ses états qui s'étendait depuis Sisteron jusqu’au Rhône et y appelait Guiran et Bertrand Rambauld frères . En l année suivante 1150 Bertrand d Agoult se joignit à Raimond Berenger II comte de Provence dans la guerre que ce prince entreprit contre la maison de Baux 
Bertrand Rambaud continua la souche des d'Agoult, et fut père de deux fils :
- Guillaume, célèbre troubadour, dont la postérité s'éteignit au XIIIe siècle . Guillaume d Agoult poète provençal qui au rapport de Nostradamus "fut homme de grand savoir, d'honnêteté exemplaire, renommé, bien heureux, ayant la fortune conjointe à sa vertu, de gracieux visage et d'apparence très vénérable" Épris de Gaucerancle de Lunel fille de Gaucerand prince de Frelte il composa en l'honneur de celte dame plusieurs romances qu'il dédia à Alfonse I roi d Aragon prince de Provence et comte de Barcelonne dont Guillaume ' Agoult était premier et principal gentilhomme. Il est auteur du traité intitulé la Maniera d’Amar Del temps passât et mourut vers l'an 1181 
- et Raymond Ier qui assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, sous la médiation de l'Angleterre.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Raimond d'AGOULT, (°v.1140) Chevalier, Seigneur de Sault et de sa vallée et Seigneur d'Agoult
assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse Raimond et le roi d'Aragon, Alphonse d'Aragon sous la médiation de l'Angleterre. Raymond d'Agoult y figura comme témoin et comme arbitre. Un historien contemporain rapporte que dans le cours de ces conférences qui furent sans résultat définitif, le comte de Toulouse donna 100,000 sous à Raimond d Agout chevalier, lequel étant fort libéral les distribua sur le champ à environ dix mille chevaliers qui assistaient à cette cour plénière.
En 1176, il est nommé Gouverneur de Nice par Alphonse d’Aragon.
Il épouse en 1160 Isoarde fille d’Isoard de Die. A la mort de son beau-père, Raymond recueille les terres de La Beaume, Savournon, St Geniès le Décollé, Beaujeu, Beaurières, La Bâtie Montsaléon, (val de) Thorane...
Il est présent au couronnement impérial de Frédéric Barberousse en Arles le 30 juillet 1178 ; le 6 août accompagnant celui-ci dans son voyage à travers la Provence, et étant à Montélimar, il obtient une bulle solennelle qui lui assure alors toute juridiction féodale sur la vallée de Sault et reconnaissant des droits de péages tant par eau que par terre, qu’il exerçait ou pouvait légitimement prétendre dans l’étendue du Comté de Die.
Il assista à deux traités faits en 1176 et 1185, dans l'Ile d'Argence, entre le comte Raimond de Toulouse et Alphonse II, roi d'Aragon et comte de Provence ; il est qualifié dans ce dernier, juge du palais, probablement du comté de Toulouse; Il fut pourvu la même année du gouvernement de Nice par Alphonse Ier, et reçut l'investiture de la terre de Sault le 6 aout 1178, par l'empereur Frédéric Barberousse, qui lui donna toute juridiction sur la vallée de Sault, et aussi des droits de péages dans le comté de Die.
Il fut présent en 1180 à l'hommage rendu au comte de Provence par Boniface, seigneur de Castellane.
Cité en 1184 avec sa femme dans le cartulaire de Durbon, où il confirme les donations faites à la chartreuse de Durbon par + Isoard père d’Isoarde et + Pierre Isoard son frère .Il permet en outre en 1184 aux chartreux de Durbonde de faire paître leur moutons sur ses terres sans payer de droits. Il fut l'un des seize barons du même comté qui firent serment d'obéissance au légat du pape en 1209.
Raimond d'AGOUT, 1er du nom, chevalier, seigneur d'Agout et de la vallée de Sault, possédait en franc-alleu cette dernière terre, la plus ancienne, et la plus belle de Provence. Il fut témoin de la donation du comté de Melgueil, faite en 1172 par la comtesse Béatrix, à Raimond V, comte de Toulouse ; fut l'un des seigneurs provençaux qui se trouvèrent à une cour plénière que ce comte tint à Beaucaire en 1174. Un auteur du temps remarque que ce prince lui fit présent d'une somme de cent mille sous, et que comme il était fort libéral, il la distribua à environ dix mille chevaliers qui étaient venus à cette cour ;
Sa femme fut Isoarde fille d'Isoard, comte de Die . Ils firent conjointement avec ce comte de Die une donation aux Templiers de Luc : ils eurent trois fils, nommés Isnard, Raymond et Bertrand.
Des années 1160 aux années 1230, les familles d'Agoult Simiane, de Baux et de Marseille, participent pleinement à l'élaboration et à la diffusion de la nouvelle culture poétique laïque. Dans son château de Sault au pied du mont Ventoux, ou dans la célèbre rotonde de Simiane, Raimon d'Agoult attire à lui les troubadours Gaucelm Faidit, Peire Vidal, Elias de Barjols et Cadenet. Gaucelm Faidit en particulier lui dédie douze cansos, soit un cinquième de sa production poétique conservée. A noter que Raimon est un parent de Raimbaud d'Orange. Son épouse Isoarde fille et héritière du dernier comte de Die est considérée par certains critiques comme la célèbre comtesse de Die, une des rares trobairitz dont on a conservé quatre cansons et le souvenir d'une idylle avec un Raimbaud d'Orange, soit le célèbre troubadour, soit son petit neveu Raimbaud IV lui aussi proche parent des Agoult Simiane. Leur fils Isarn d'Entrevennes compose lui aussi et échange quelques coblas avec Blacas d'Aups et un "partimen" avec le troubadour Palestort.
Raymond est aussi le frère de Guillaume d'Agout, troubadour qui était parait-il, l'homme le plus beau et le mieux fait de son temps et qui a laissé un certain nombre de chansons provençales et un poème intitulé "la maniera d'Amar Del tems passât" dans lequel il s'efforce de démontrer qu'on ne peut être heureux qu'à la condition d'être honnête, honnête qu'à la condition d'être amoureux, et que, pour se vanter de savoir aimer, il faut qu'on n'ait d'autre souci que l'honneur de sa dame. 
le 21 juillet 1188 Henri VI écrivait de Lyon à Aymar, comte de Valentinois, à Raymond d'Agoult, à Hugues d’Aix, pour leur rappeler que le droit d'établir et d'exiger des péages dans toute l'étendue du diocèse de Die était réservé à l'évoque, en vertu des privilèges impériaux; il les menaçait de toute son indignation s'ils continuaient à inquiéter le prélat.
Il laissa d'Isoarde, fille du comte de Die, trois fils :
1. Isoard ;
1. Raymond II, auteur de la branche des seigneurs de Luc et de La Baume en Dauphiné, dont sont issus les deux rameaux seuls existants aujourd'hui dans les mâles, de Montmaur et de Voreppe, et ceux récemment éteints de Beauvesin, de Chanousse et d'Upaix ;
1. Bertrand II, auteur de la branche de Curbans, éteinte en 1474, et dont les biens, par un mariage, retournèrent à la branche aînée. 

Isnard Ier dit d’Entrevennes d'Agoultvoit le jour en 1160.Il est le fils de Raymond II d'Agoult, Baron de Sault,Prince immédiat de l'Empire (1178), et d'Isoarde de Die.
Isnard d'Agoult fut Seigneur de Mison, du Monestier, des vallées de la Drôme et de la Taurenne, de Claret (04), Curbans (04) ainsi qu'une partie des terres de Caumont et de Monteux (84) et le fief du Rouret au Comtat Venaissin par indivis avec ses frères Bertrand, Raimond, et Imbert avec lesquels il accorda en 1215, l'affranchissement du péage de Monteux à l'Evêque et aux habitants de Carpentras
Il rend hommage à l'Evêque de Carpentras, Guillaume de Bordeaux en mars 1225 avec son frère Bertrand
Il épouse Mabille de Marseille, fille d'Amiel II de Marseille- Fos. Ils se marient en 1182. Mabille étant veuve en 1204, autorisa l'engagement que ses enfants Isnard et Raimond firent du château de saint Geniès au comte de Forcalquier. Elle confirma en 1208 l'abandon fait par ses enfants au même comte des droits qu'ils avaient sur les châteaux de Simiane, Bonnieux, Gignac et le Revest.
Son père fut un protecteur et un mécène des troubadours. Isnard d'Entrevennes compose lui aussi et échange quelques coblas avec Blacas d'Aups et un "partimen" avec le troubadour Palestort.

**En 1205, Raymond d'Agoult et Isnard d'Entrevennes, son frère, engageaient entre les mains de Guillaume IV, comte
de Forcalquier, la terre de Saint-Geniès, en garantie d'un prêt de 6,000 sous viennois. C'est vers cette époque que
mourut Isoarde. Pour des raisons qui nous sont inconnues, elle s'était placée sous la protection de Humbert, évêque de
Die, et lui avait fait hommage pour toutes ses possessions dans le Diois, dont la principale était la vallée de Thorane
après sa mort, ses fils renouvelèrent cet hommage en faveur de Didier, successeur de l'évêque Humbert. Ces détails se
trouvent consignés dans la bulle que l'empereur Frédéric II accorda à l'Eglise de Die, le 23 novembre 1214)
mars 1225 : règlement que firent entre eux, Bertrand de Mison et Isnard d'Entrevennes, touchant leurs droits respectifs sur
l'héritage de Raymond d'Agoult et d'Isoarde. Bertrand déclare se contenter de la part qui lui a été attribuée en vertu d'une
décision prise dans une sorte de conseil de famille et abandonner tout le reste à son frère. Or cette part est définie en
ces termes par Bertrand lui-même: « Je déclare, en présence « des témoins sous nommés, et à toi Isnard d'Entrevennes,
« mon frère, avoir reçu et posséder de l'héritage de feu mon « père l'affar (ou tènement) du Curbans et Monestier, avec ses
« droits et dépendances, que notre père avait à l'époque de sa mort, plus une certaine somme de sous viennois, que tu
m'as comptée, pour que cette portion des biens « paternels m'agréât davantage. De plus, je reconnais avoir reçu des biens de ma mère l'affar (ou tènement) de Valdrôme, deux parts de la vallée de Thorane, le château de Bezaudun avec
« son tènement, l'affar de Die. L'acte fut rédigé au château de Sault dans la salle de justice d'Isnard d'Entrevennes,
en présence de Décan, prieur de l'église de Serres, délégué d'Isnard, évêque de Carpentras, dont le sceau en plomb fut
apposé à la charte

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Isnard II d'Agoult, dit "d'Entrevennes" fut baron de Sault, grand sénéchal de Provence, Podestat d'Arles .Il joua un rôle politique important auprès du jeune Raimond Bérenger V, revenu de sa captivité aragonaise. C'est à ses côtés qu'Isnard apparait, en compagnie de Blacas de Blacas, dit le Grand guerrier, le 23 mai 1218 ,alors que ces deux troubadours, dont les rapports étaient des plus orageux, présentent ensemble au comte une demande de confirmation des droits des cisterciennes sur le village de Mollègès et des autres biens de Sacristane. Isnard devint le premier podestat de la ville d'Arles entre août 1220 et mars 1222, à une époque où cette ville ne manifestait aucune hostilité envers Raimond Bérenger V. Il continua à travailler à l'affermissement de la domination comtale en Provence, comme le prouve sa présence dans l'entourage du comte jusqu'en 1245.
Par acte passé devant Ollivier notaire d'Avignon, le 15 des calendes de juin 1225, il achète de Guy vicomte de Cavaillon, tout ce qu'il avait à Roussillon, pour la somme de 7000 sols. Guiran de Simiane, Arnaud d'Avignon, Hélion d'Apt, Lambert de Reillanne, Pierre de Gordes et Rican de Caromb garantissent cette vente et la scellèrent de leurs sceaux.
Isnard eut procès avec Raimond son frère et après sa mort avec ses enfants, pour les châteaux de saint Martin, Bonnieux, Voilet, La Coste et Simiane, qui fut terminé par des arbitres nommés dans une assemblée tenue à Manosque de l'autorité de Raimond Bérenger comte de Provence en février 1222.
La souveraineté du domaine de Sault lui est reconnue par l'empereur Philippe le 25 janvier 1204, puis en 1238 par l'empereur Frédéric.
Il eut de Douceline, dame de Pontevès, en Provence, trois fils : Foulques, Raymond et Isnard.
Le troubadour Blacas de Blacas dit le grand guerrier (époux de Laure de Castellane) critiqua Isnard d'Entrevennes dans l'une de ses compositions, lui reprochant de dilapider son patrimoine et notamment la seigneurie de Barjols qu'il détenait à la suite de son mariage avec Douceline de Pontevès. Il fait également allusion à Aureille, village sur lequel les Arlésiens, dont Isnard fut podestat, avaient des visées expansionnistes. Enfin il accuse ce membre de la famille d'Agoult de s'emparer frauduleusement du titre de connétable de Toulouse, que sa maison détenait pourtant depuis le XIIème siècle. En répondant à ce poème, Isnard se fait l'écho des critiques d'un autre troubadour, Bonafé, sur l'avarice des Blacas : "quand il est tout en armes, il est si courageux et vaillant que j'en ai peur et que je voudrais traiter avec lui. En effet, sachez-le, il a vendu la seigneurie que sa nièce exerçait sur Trans : il a fait là un arrangement bien honorable ! Et quand il est capturé, je sais qu'il a rendu son haubert et son épée à un misérable gueux ; c'est là une belle action de chevalerie ! ... A propos de l'argent que lui devait le seigneur Espas, il a voulu plaider, plutôt que de risquer sa personne estimée et valeureuse. Il agirait de la même façon plutôt que de nous combattre".

 

Isnard III, seigneur d'Agout, de Sault, etc., fut grand sénéchal de Provence, en 1284. (C'était la première charge de ce pays ; elle réunissait les fonctions de connétable à celles de chef de la justice). Il fut surnommé "le grand", moins pour le distinguer de son père et de son aïeul de même nom, que pour la réputation qu'il se fit en Provence dans la charge de Grand Sénéchal. Après la mort de son père il rendit hommage à Charles d'Anjou comte de Provence pour la troisième partie de la ville d'Apt, la moitié d'Agoult, et les terres de Roussillon et de Licoux en 1250, et depuis, il fit volontairement hommage à ce Prince (1291) pour la seigneurie de Sault que ses prédécesseurs avaient possédée dans l'indépendance des comtes de Provence, et sous le seul hommage à l'Empereur. Cet hommage fut rendu à des conditions honorables et distinguées car le Comte de Provence consentit que les officiers de la vallée de Sault exercent la Justice en dernier ressort, et sans appel sinon en cas de déni de justice.
Sa postérité s'est partagée en deux branches connues :
·- la première sous la dénomination de seigneurs, puis barons de Sault, vicomtes de Reillane, en Provence, comtes de Geraci, en Sicile, de Nole et de Crotone, au royaume de Naples ; laquelle a donné quatre autres grands sénéchaux de Provence, un amiral des mers du Levant, un grand camerlingue du même royaume de Naples, a formé des alliances avec les maisons de Baux et d'Espagne-Luna, et s'est éteinte au commencement du quinzième siècle ;
·- la seconde, sous le titre de seigneurs de Barret, etc. , devenus barons de Sault , de la Tour d'Aigues, etc., éteinte au commencement du seizième siècle dans la maison de Montauban en Dauphiné, qui en a pris le nom et les armes, après avoir formé des alliances avec celles d'Adhémar, de Beauveau, de Brancas, de Castellane, de Forcalquier, de Glandevès, de Sabran ,de Tournon et de Vintimille ;
En 1264, avec Foulques son frère, il accompagna Charles d'Anjou à la conquête de Naples,
Isnard III cède la souveraineté de son domaine à Charles d'Anjou en 1291 (Sault est en Provence) : cette souveraineté du domaine de Sault avait été reconnue à son père Isnard d'Agoult d'Entrevennes par l'empereur Philippe le 25 janvier 1204, puis en 1238 par l'empereur Frédéric.
Il avait épousé vers 1242 Béatrix de Rians, dame dudit lieu près Barjols, issu de la même souche que la Maison des Baux, et il eut de son mariage trois fils : Isnard, Rostaing et Foulques, et deux filles : Rossoline, mariée en 1267 avec Giraud Amic de Sabran, et Cécile, femme d'Elzéar de Sabran seigneur d'Ansouis, Uzès et Cucuron, qui fut ainsi l'aïeule de Saint Elzéar de Sabran.

 

 

Raymond III d’AGOULT fils d’Isnard III « d’ENTREVENNES » d’AGOULT et de Briande ARTAUD ou Béatrix de la CHALME. Seigneur du val de Sault. Il donne procuration le 13 juin 1308 (donc né vers 1290) à Raimond d’Esparron Chevalier pour terminer les différends survenus entre lui et les autres Seigneurs de Trets et le Prieur de St Zacharie Seigneur dudit lieu, au sujet des limites de leurs territoires. Viguier ou Gouverneur de Marseille en 1330. Il confère une des trois places de Chapelain fondées par son père pour célébrer l’Office divin dans l’Eglise de St Sauveur de la ville de Sault le 28 septembre 1337. Il est parmi les Seigneurs de la Cour de Provence, en présence desquels la Reine Jeanne promet solennellement de ne rien aliéner de son domaine le 19 février 1347, il exerce alors (comme en 1351) les charges de Grand-Sénéchal et Capitaine Général. Il est témoin avec Philippe de CABASSOLE, Evêque de Cavaillon et Chancelier de Sicile, Giraud de CABASSOLE Archidiacre d’Avignon, Rostaing CAVALLIER Coseigneur d’Eyragues Chevalier Avignonnais notamment au serment de fidélité prêté par les Marseillais à la Reine Jeanne en 1346. Il reçoit l’Hommage de Gantelme BOUTIN, Coseigneur de Roussillon le 10 décembre 1349. x avant 1348 Hélione des BAUX de Meyrargues, fille de Raimond des BAUX Seigneur de Meyrargues et de Puyricard et de Cécile de MARIGNANE, Dame de Marignane.

Raymond dit Agoult d’AGOULT fils de Raymond IV d’AGOULT et de Clémence de MORGES. Seigneur de Mison, Thèze, Volonne, Barret, Causols, Cypières, Sartoux, Puypin et la Tour d’Aigues, Chambellan des Ducs de Bourgogne et d’Anjou, il commande une Compagnie de cinquante Lances en Provence lors de la guerre contre le Vicomte de Turenne, puis il est nommé Capitaine des quinze Galères que les Marseillais arment pour délivrer la Reine Jeanne prisonnière de Charles de Duras en 1380. Il teste le 15 janvier 1412 au château de la Tour d’Aigues, il veut être enterré dans l’Eglise des Cordeliers d’Apt au tombeau de ses prédécesseurs, donne le soin de ses funérailles à sa mère Clémence de MORGES et ses frères Reforciat et Faulquet. Il lègue à ses sœurs, ses filles, à sa seconde épouse le revenu de Mison et de Thèze ; à Guillaume son fils les châteaux de Cypières, Causols et Sartoux au diocèse de Grasse ; il institue son fils aîné Faulquet son héritier universel. Marié x1 en … de MARLE sœur de Georges, Maître d’Hôtel du Pape et Seigneur Engagiste de Barbentane. Marié x2 Louize de GLANDEVES fille de Louis de GLANDEVES Seigneur de Faucon et de Jeanne de BALB.

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Raymond IV d’AGOULT fils de Raymond III d’AGOULT Seigneur du val de Sault et d’Hélione des BAUX de Meyrargues. Chevalier, Seigneur de Volonne, Barret, Thèze, Montfort, Libra, de la vallée d’Oule, ancien bailliage contenant les terres de Lens, Ste Marie, Rémusat, Cornillon, Cornillac, Pommerol, la Charce (Drôme)… toutes ces terres relevant de l’Abbaye de l’Isle Barbe. Il est substitué à ses neveux par le testament de son frère Faulquet d’AGOULT Seigneur de Sault en date du 18 octobre 1372. Viguier et Gouverneur de Marseille en 1367. Il a été en guerre contre les seigneurs de Ste Marie jusqu’au traité signé le 2 août 1379. Il achète le 15 mai 1418 les terres de Croignes et Puyréal au terroir de St Savournin au Comtat (St Saturnin d’Apt) à Guillaume et François de Ménerbes.

Il teste (fait son testament) devant Jacques CORDOAN, Notaire, le 10 janvier 1403, choisit sa sépulture dans l’Eglise des Cordeliers d’Apt au coté de son père, institue Raymond dit Agoult son fils héritier, lui substituant en cas de décès ses autres enfants, puis Raimond d’AGOULT Seigneur de Sault, Bertrand d’AGOULT Seigneur de Beaurières… x Clémence de MORGES fille de Guillaume de MORGES Seigneur de Vercoiran et de Mabille ou Clémence d’ANDUZE.

 

Raymond IV d'AGOULT, Fils d'Isnard d'Agoult dit d'Entrevennes et de Douceline de Pontevès, Raymond, seigneur de Prets, de Forcalqueiret et en partie d'Agout, etc seigneuries qu'il vend en 1288 à Isnard de Mormoiron. Il fut l'auteur d'une branche de la Maison d'Agoult éteinte au quatorzième siècle, après avoir pris des alliances avec celles d'Anduze, de Montlaur, de Sabran et de Villeneuve-Vence.
Raymond d'Agoult fut cotuteur des enfants de son frère ainé et en qualité d'arbitre élu, il trancha un différend de succession qui existait entre son frère Isnard et leur neveu Isnard d'Ollières, fils de leur soeur Mabile, par sentence du 24 février 1260. Il testa en 1290 et 1295. De son mariage avec sa petite nièce Galburge de Sabran, dame de Forcalqueiret, fille d'Elzéar de Sabran seigneur d'Ansouis et de Cécile d'Agoult de Pontevès, il eut 3 fils et deux fils. L'ainé : Reforciat d'Agoult eut de son mariage avec Raibaude de Causols deux fils.

Histoire généalogique des pairs de France - Courcelles : 
"Il eut en partage les seigneuries de Trois et de Forcalqueiret et partie de celles de Sault et d Agoult en Provence avec la baronnie de Baumes et une portion de terres de la Roque Henri et d’Urban au comté Venaissin suivant le traité qu’il passa avec ses deux frères Foulquet et Isnard en 1240. Au mois de mai 1251 il rendit hommage à Alfonse de France comte de Poitiers et de Toulouse pour la baronnie de Baumes et partie des terres de la Roque Henri et d’Urban hommage qu’il renouvela en 1265 entre les mains de Guillaume de Béroardi, évêque de Carpentras commissaire de ce prince. En 1260 Raimond d’Agoult reçut d’Isnard d’Entrevennes seigneur d’Ollières son neveu fils de sa soeur Mabille et de Burgondion de Trêts une quittance de vingt mille sous couronnés pour le supplément de légitime qu’il prétendait sur ses biens. Raimond eut de grands démêlés avec les communes de Flassan Bédouin et Mormoiron pour les limites de la vallée de Sault en 1262.
Ou choisit de part et d’autres des arbitres. Raimond Gaucelin seigneur de Lunel sénéchal du comté Venaissin Rostaing de Venasque et Roland Caromb sous la garantie d Arnaud de Villeneuve et de Raimond et Autran de Sault s'entremirent au nom de d Agoult. Les communes choisirent Raimond Giraud et Raymond de Rainoard. Après bien des débats celle affaire fut enfin terminée en 1270 dans le château de Sorgues par l'autorité de Vaugrigneuse sénéchal du comté Venaissin préposé pour sujet par commission du comte Alfonse de l'année 1268. D’Agoult obtint en 1288 de Guillaume de Languissel du comté Venaissin pour l église romaine la permission d'aliéner ce qu’il possédait des terres de la Roque Henri et d'Urban faveur d'Isnard de Mormoiron fils de Lalil seigneur de Modène pour dix mille sous provençaux qu’il promit d employer au paiement de ses dettes. L'acte de cette vente fut passé en la ville l'Isle et l'investiture des biens cédés par Raimond d'Agoult fut donnée à l'acquéreur en présence de Guillaume Rialhi juge mage de la province, des viguiers de l'Isle et de Mornas et de quatre notaires. Raimond d Agoult fit deux testaments en 1290 et 1295.
Il avait épousé Galburge DE SABRAN dame de Forcalqueiret, fille de Subran seigneur d Ansouis de Cucuron de Vaugine et de Motte coseigneur de la ville d'Uzès et de Cécile d Agoult ou de Villeneuve. Le 19 août 1305 Galburge fit donation à Raimond III son petit fils de tout ce qu’elle pouvait prétendre en la succession de Foulquet d Agoult son fils oncle du même Raimond 
De ce mariage sont issus d après les deux testaments de Raimond d Agoult 
1 Reforciat d’Agoult 
2 Foulqtiet d’Agoult seigneur de Forcalqueiret viguier de Marseille en 129 Il fit son testament en faveur de sa mère le 12 septembre1301 et mourut sans postérité 
3 Isnard d’Agoult qui fut moine 
4 Mabille d’Agoult 
5 Rossoline d’Agoult

 

ADHEMAR de MONTEIL (880 – 960)

D'après certaines recherches (cf. Biographie Nationale, rubrique d'Adhémar), la Maison d'Adhémar remonterait à Lambert , comte de Valence de 962 à 985, fils de Gontard et d'Ermengarde, père d'Adhémar comte de Valence, lequel eut Hugues Adhémar, comte de Valence né vers 1037 et décédé en 1080, lequel eut, de son mariage avec Adalhasie de Royans(fille d'Ismidon de Forez)Guillaume-Hugues d'Adhémar de Monteil, croisé en 1096 et souche de la Maison actuelle, ainsi que Aymar Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat du pape à la première croisade.

"La noble et illustre famille d'Adhémar était de la plus ancienne et de la principale noblesse du royaume; On y trouve un duc de Gènes : c'était le chevalier Adémar fameux par ses hauts faits d'armes sous le règne de Charlemagne. Cet empereur l'établit duc à Gènes. Il avait chassé les Sarrasins de l'Isle de Corse et les tailla tous en pièces avec le petit corps d'armée qu'il commandait. Celui-ci est la tige de la Maison d'Adémar qui lui a donné son nom. Elle a eu depuis un évêque de Mayence et un évêque du Puy. Celui-ci fut le légat apostolique en la croisade de la Terre Sainte de l'an 1096. Il était accompagné de ses frères, Hugues de Monteil et Hercule, vicomte de Polignac. Ils portaient le grand étendard de la croisade à la tête de 30 000 Provençaux, Dauphinois et Auvergnats. Les Adémar étaient puissants en terres. Ils possédaient la baronnie de Grignan en Provence, les principautés d'Orange et de Montélimar, qu'ils tenaient en souveraineté, aussi bien que les forteresses de Barry, de Chabry et de Boulenne. Mabille, vicomtesse de Marseille épousa Gérard Adémar souverain de Monteil en l'an 1165, dont la Maison d'Adémar avait possédé une portion de la vicomté de Marseille. Elle avait joui en souveraineté de la baronnie de Grignan jusqu'à Charles Ier d'Anjou, qu'Adémar, fils de Gérard, fut contraint d'en faire hommage à Béatrix, comtesse de Provence, épouse de Charles Ier, l'an 1251.
"Lambert, de concert avec son épouse Falectrude, pour le repos de l'âme de Gontard, son père, de celle d'Ermengarde.
Sa mère, comme aussi pour attirer les bénédictions de Dieu sur ses fils Adémar et Lambert, appela des religieux de Cluny
dans ses domaines et leur fit don du lieu de Saint-Marcel, autrement dit Félines, dans le comté de Valence. On devait
y construire une abbaye, placée sous la dépendance immédiate du pape, à qui serait payé tous les cinq ans un cens de
5 sols. Les religieux qui habiteraient ce monastère s'engageraient à vivre en commun sous la règle bénédictine. Une
certaine étendue de territoire, dont les confins étaient nettement déterminés, fût attribuée à cette nouvelle fondation. La charte originale qui nous a transmis ces précieux détails existe encore et porte la date du 27 juin 985. Un diplôme de Conrad le Pacifique vint peu après confirmer ces libéralités"

 

MAISON DES BEAUX (750 – 900)

Leibulfe d'Arles : Ancêtre de la famille des Baux

On ne connaît de lui que son nom. Il vivait à la fin du VIIIe siècle. C'est le premier ancêtre connu de la Maison des Baux
S'il existe une famille d'importance dans l'histoire du Comtat et de la Provence, c'est celle des Baux. Elle apparaît au sud de la Durance, vers la fin du VIIIe siècle, en la personne du comte Leibulfe, dont on ne connaît que le nom. En 850, son successeur, Poncius, est propriétaire en Argence, région située autour de Beaucaire. Il a deux fils, Ison et Humbert. Ce dernier est évêque de Vaison.
M. Barthélémy, le spécialiste des archives de cette famille, indique que ces premiers Baux accompagnèrent le comte Guillaume de Provence (le libérateur) lors de l'expulsion des Sarrasins et le secondèrent dans toutes ses entreprises guerrières.
Le "Castrum qui vocatour Balcius" est cité en 981. Pons le jeune est déjà un personnage important en Provence. Son nom est cité lors de la donation de terres en faveur de Montmajour (971) et en faveur de l'Eglise d'Arles (975).
Au Xe siècle, les possessions des Baux couvrent déjà l'abbaye de Nyons, le castrum de Mornas, les Baronnies et quelques terres en pays niçois.
Ainsi cette famille grandit loin des terres du Venaissin, entre les collines des Baux et la plaine de la Camargue. C'est de là qu’Hugues prit le nom "de Balcio" au XIe.
Une origine légendaire fait remonter cette famille jusqu'à l'un des Rois Mages, Balthazar, et les Baux ont entretenu cette croyance en adoptant une étoile (annonciatrice) sur leurs armes qui furent chantées par Frédéric Mistral :
’Ce sont les armes traditionnelles des princes des Baux, la première, par son antique nom comme par sa splendeur, des grandes familles de Provence: race d'aiglons, jamais vassale, qui de la pointe de ses ailes, effleura la crête de toutes les hauteurs.
Selon leur dire et leur croyance, ils comptaient parmi leurs aïeux le mage Balthazar, duquel un descendant était venu d'Ethiopie planter Bourdon sur les Alpilles et semer dans leurs flancs pierreux les herbes aromatiques et le sang ardent.
De là venait la Belle-Etoile, irradiée en Seize rais, dans leur blason; de là, par Campagne et par friches, lorsqu'ils couraient reteindre dans le sang leur gonfaron, et tout culbuter, barons et rois, sans crainte de personne, de là leur cri de guerre:
Au Hasard, Balthazar! C'étaient des téméraires, des pourfendeurs Terribles; ducs à Naples, vicomtes de Marseille, En Arles podestats, princes d'Orange et Guerre toujours! "

Car lutter de tous ses efforts, C'est vivre, disaient-ils: sous terre, en paix, et sur le même flanc, nous dormirons assez

En avant! ".
Frédéric Mistral. (Calendal).

 

Pons Ier de Mirabel d'ORANGE de MEVOUILLON (né en 920)

Pons II de Mevouillon est né vers 920, peut-être à Arles et mort en 986.

Précariste (sorte de notaire-huissier) de Mornas - vicomte d'Arles

Pons de Mevouillon est l’un des ancêtres de la première maison des comtes d’Orange-Nice, des Mevouillon et des Montdragon, ainsi qu’un certain nombre d’autres familles nobles moins connues. 
Manassès d'Arles, archevêque d’Arles, donne des terres ‘in precaria’ dans la région de Nyons, de Mornas à" Poncio et sa femme Blismodis". Pons et sa femme, Blismodis, sont précaristes de Mornas. Mais déjà au IXe et aux Xe siècles les ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange. Pons de Mevouillon a au moinsquatre fils :
-Humbert évêque de Vaison, jusqu’en 1005 si on en croit l’Histoire de l’église de Vaison, date à laquelle il fonde un collège de chanoines réguliers pour desservir la cathédrale de Vaison. 
-Garnier, évêque d’Avignon (976-991), Vernerius ouVernerus, qui succède à Landry. Lui et sa mère se trouvent à Avignon en 967. Garnier est aussi présent à l’acte de fondation de Saint Véran de Vaucluse par l’évêque de Cavaillon en 979. Nous avons une donation faite par Garnier, évêque d’Avignon, au monastère de S. André en 982. Il vit encore le 4 août 992. 
-Ison qui a deux fils, Pons et Rambert, précaristes de l’église d’Arles à Mornas en 985. 
-et Pons II 

Pelleret est un Hameau de la commune de Mévouillon. Positionné autour d’une forteresse naturelle où était érigé l’ancien fort de Mévouillon. Berceau historique des Baronnies, c’est de cette forteresse que, pendant quatre siècles, les seigneurs de Mévouillon régnèrent en maîtres sur toute la région.
La dynastie des seigneurs de Mévouillon a dominé le pays des Baronnies depuis l’an Mil jusqu'au milieu du XIVe siècle. La famille ne dépendait ni du comte de Provence ni du dauphin mais directement de l’Empereur qui lui avait accordé en1178 le privilège d’immédiateté. Mévouillon était alors chef-lieu militaire et Le Buis chef-lieu politique.

. - Ce Poncius fut le père d'Ison et d'Humbert, évêque de Vaison. Il vécut aux alentours de 880.

 

 

 

 

 

 

         

                    

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:57

Famille de REVILLASC de LACHAU

 

Blason : "D’argent au lion de gueules"

Note du Blogeur :

Biographie rédigée par le logiciel "FILIATUS PRO" développé par M. Michel DEMOREST (http://www.filiatus.com/)

    Publié par Jean Pierre LOMBARD.

Je me suis permis de recopier cette magnifique descendance, car étant originaire de la vallée du Haut-Buëch (Aspremont, Aspres, Sigottier, Montmorin etc....) et du Champsaur (Champoléon, St Jean St Nicolas, le Glaizil etc....) et du Dévoluy, j'ai trouvé - comme beaucoup d'individus de ces contrées - que la Famille de REVILLASC faisaint partie de mon arbre généalogique (Roger Reynaud)

 

 

  Jean-François MARTEL écrit : '' La famille de Judith de REVILLASC de LACHAU est originaire de Piémont (REVIGLIASCO) où naquit, en l'an 1226, Teucy Etnisy de REVILLASC (Sosa 8192), le plus lointain ancêtre de Judith. Son ascendance s'étend sur treize générations dans laquelle on dénombre 34 personnages répartis en 22 hommes et 13 femmes. Aucun enfant n'est né avant le mariage et pas un n'a été conçu avant les noces de ses parents. Les mois les plus propices aux naissances étaient mai et août. Les baptêmes étaient administrés le plus souvent en mai et en août, et les décès les plus nombreux survenaient en mai, en juillet et en janvier. Les unions ne présentent aucune endogamie professionnelle. On ne compte aucune union entre cousins.'' 

''M'étant trouvé l'été dernier en pleines recherches généalogiques à BELLEGARDE en DIOIS,je suis tombé par hasard sur l'acte de décès de Judith de REVILLASC LACHAU.

Rentré chez moi, je me suis aperçu que par David BUIS son époux ils se trouvent être les ancêtres 8èmes de mon grand-père paternel.

Son ascendance a été établie à partir de "l'Armorial Haut-Alpin" de M. GROSDIDIER de MATONS.''

de Jean-François MARTEL http://jfmartel.free.fr +.

 

Génération I

Sosa N°1 - Judith de REVILLASC de LACHAU, fille de Jean (1625->1695), maréchal des logis au régiment d'Anery, Fermier général du prieuré de Romette, et de Marie BLAIN (1630->1698), née à Aspres-sur-Buëch, Aspres-sur-Buëch le 8 août 1665, elle a été reçue au baptême , Aspres-sur-Buëch le même jour, décédée à Bellegarde en Diois, Chapelle de Montlahuc (dans laquelle il n'existe aucune trace de sa sépulture)le 1er janvier 1737, à l'âge de soixante-douze ans. À vingt-huit ans, elle s'est mariée en 1693 avec David BUIS, né vers 1643, Bellegarde-en-Diois, décédé le 5 avril 1728 à Bellegarde en Diois.

Génération II

2/3 - Jean de REVILLASC de LACHAU, maréchal des logis au régiment d'Anery, Fermier général du prieuré de Romette, fils de François (1583-<1663),>, et de Diane de PONNAT, né en 1625, cité en 04 1695. À environ trente ans, il s'est marié vers le 5 juin 1655, à Aspres-sur-Buëch avec Marie BLAIN, née en 1630, Aspres-sur-Buëch, décédée après juillet 1698.

Génération III

4/5 - François de REVILLASC, écuyer, Mestre de camp d'infanterie, fils de Guy(1541->1613), écuyer, et de Laurence de RICOU (1556->1620), né en 1583 , mort dès 09 07 1663 . À trente ans, il s'est marié le 10 juillet 1613 à Grenoble avec Diane de PONNAT, née le 3 mai 1600, décédée à Grenoble.

6/7 - Pierre BLAIN, né en 1605À vingt-cinq ans, il s'est marié en 1630 avec Marie LOMBARD, née en 1610.

Génération IV

8/9 - Guy de REVILLASC, écuyer, fils de Jean (1506->1576), écuyer, et de Jeanne BERGER (1511->1560), né en 1541, cité en 12 1613. À trente-cinq ans, il s'est marié le 8 février 1576 avec Laurence de RICOU, née en 1556, décédée après novembre 1620.

10/11 - Jean Baptiste de PONNAT. Il s'est marié avec Louise de GARCIN CHATELARD.

Génération V

16/17 - Jean de REVILLASC, écuyer, fils de Claude (°1476), et de Jacquemine (Jacobine?) de PASSEVAL (1481->1531), né en 1506, cité en 02 1576. À vingt-cinq ans, il s'est marié le 29 mai 1531, à Die avec Jeanne BERGER, née en 1511, décédée après février 1560.

18/19 - Claude de RICOU, secrétaire du Roi, fils de Pierre (1491->1549), né en 1521 . À trente ans, il s'est marié en 1551 avec Madeleine de BRIANÇON, née en 1526.

 

Génération VI

32/33 - Claude de REVILLASC, fils de Jacques (1427-1485), et de Cheyrine Sirène de BALBIAN (1432->1511), venu au monde en 1476. À environ vingt-huit ans, il s'est marié vers le 25 janvier 1504 avec Jacquemine (Jacobine?) de PASSEVAL, née en 1481, décédée après le 29 mai 1531.

34/35 - Pierre BERGER, fils de Pierre (°1451), et de Jeanne CLOCHE (°1456), mis au monde, à Die en 1481, cité en 02 1544. À vingt-cinq ans, il s'est marié en 1506 avec Catherine de PIARRE, née en 1486, décédée après 1543.

36/37 - Pierre de RICOU, fils d'André (°1470), et de Mételine FUSIER (°1475), né en 1491, cité en 05 1549.

Génération VII

64/65 - Jacques de REVILLASC, fils de Gabriel (1406->1485), né à Aspres-sur-Buëch en 1427, y décédé en 1485, à l'âge de cinquante-huit ans. À trente-quatre ans, il s'est marié en 1461 avec Cheyrine Sirène de BALBIAN, née en 1432, à Quiers, décédée après le 21 février 1511.

68/69 - Pierre BERGER, fils de Pierre (°1421), avocat à Die, née en 1451. À vingt-cinq ans, il s'est marié en 1476 avec Jeanne CLOCHE, née en 1456.

72/73 - André de RICOU, fils de Claude (°1440), né en 1470. Il s'est marié avec Mételine FUSIER, née en 1475.

Génération VIII

128/129 - Gabriel de REVILLASC, fils de Peyron (Perron Pierre) (1376->1430), châtelain du Lauzet, et de Catherine de PROVANA (°1381), né à Aspres-sur-Buëch en 1406. Vivait encore en 1485.

136/137 - Pierre BERGER, avocat à Die, né en 1421.

144/145 - Claude de RICOU, née en 1440.

Génération IX

256/257 - Peyron (Perron Pierre) de REVILLASC, châtelain du Lauzet, fils d'Antonio ou Manfred (1346->1378), né, Revegliasco en 1376. Vivait encore en 1430. À vingt-cinq ans, il s'est marié en 1401 avec Catherine de PROVANA, née en 1381.

Génération X

512/513 - Antonio ou Manfred de REVILLASC, fils d'Avareto (1316->1350), né, Revegliasco en 1346.

Vivait encore le 30 01 1378].

Génération XI

1024/1025 - Avareto de REVILLASC, fils de Bonifacio (1280->1322), né à Revegliasco en 1316.

Vivait encore en 1350.

Génération XII

2048/2049 - Bonifacio de REVILLASC, fils de Giordano (1256->1280), né à Revegliasco en 1280.

Vivait encore en 1322.

Génération XIII

4096/4097 - Giordano de REVILLASC, fils de Teucy Etnisy (°1226), né à Revegliasco en 1256.

Vivait encore en 1280

Génération XIV

Sosa N°8192/8193 - Teucy Etnisy de REVILLASC, né à Revegliasco

 

 

Naissance: - Les REVILLASC forment une très ancienne famille supposée descendre des seigneurs de Revegliasco en Piémont. Les premiers degrés de la descendance sont incertains... Attention donc, à partir de Antonio/Manfred il faut prendre l'ascendance avec beaucoup de réserves. (Source 90 p. 574 + JFM-Histoire généalogique des familles de REVILLASC par Guy ALLARD).
- Cette personne et sa descendance sont données par Guy ALLARD dans son ouvrage de 1680, Histoire généalogique des familles de REVILASC etc. ; numérisé + Source 140.
- Cette personne et son ascendance/descendance ne sont pas données par d'HOZIER dans son Armorial Général, ou registre de la noblesse, de France ; numérisé + Source 140.
- Source 90-JFM.
- Le dictionnaire de la noblesse (de LA CHENAYE) complète les informations sur les REVILLASC en précisant que l'Empereur Frédéric II donna aux seigneurs de cette terre, en 1228, la seigneurie de Selles... Le 22/01/1378, toutes les branches convinrent de prendre la qualité de coseigneur de Revegliasco et toutes conservèrent leurs droits sur cette seigneurie.

Sources:
- naissance: Livre + fichier + divers - Armorial Haut Alpin + informations de Jean-François MARTEL http://jfmartel.free.fr +... - J. GROSDIDIER de MATONS +... - 90 - Original - Livre + divers - Armoriaux divers : FORAS, LA BATIE, VILLAIN, LA CHENAYE-DESBOIS, RIEUTORD - Bibliothèques - 140 - photocopie

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:53

CHARLES COUËT du VIVIER 1487-1515

Archer des Gardes de FRANCOIS 1er

Mort à la bataille de Marignan sous François 1er

imgres.jpgLes 13 et 14 Septembre 1515, François 1er revient vainqueur de cette bataille menée contre les Suisses, lors de la campagne d'Italie, commencée par ses prédécesseurs, pour reconquérir le Milanais aux mains de Maximilien Sforza, duc de Milan, allié du Pape Léon X, de l'empereur Maximilien de Habsbourg et du cardinal de Sion.

L'armée helvétique se place aux deux passages stratégiques situés à la sortie des Alpes (considérés par celle-ci comme seuls accessibles) : Pignerol et Suse. La Confédération pensait de ce fait barrer la route du Milanais à François 1er.
Pendant ce temps, le souverain français prend la direction du col de l'Argentière, chemin considéré comme très difficile d'accès, même pour de simples piétons.
L'armée suisse, en apprenant la réussite de l'armée française du franchissement des Alpes, se dirige vers Milan. L'armée française, suivant de près les Suisses, prend la direction de Marignan.
A cette étape de la campagne, se déroulent d'actives négociations entre les deux camps. Le 8 septembre 1515, un projet de traité semblerait clore le conflit.

Mais sur ces projets de paix, pèse une ombre, le cardinal de Sion. En effet, celui-ci profite d'un désaccord parmi les soldats Suisses et les délégués du canton pour les rassembler et s'en faire des alliés contre l'armée française. Il prévient la garnison de Milan de la ratification du traité et les fait marcher contre les Français. Sa stratégie est basée sur l'effet de surprise car les alliés de François 1er - les Vénitiens - ont monté leur camp non loin de Marignan, à Lodi.
La poussière dégagée par la cavalerie Suisse la trahit car de loin les Français voient l'approche de l'ennemi. La bataille qui suit est simple du point de vue stratégie militaire mais elle est héroïque dans les deux camps.
Pour en avoir une description la plus juste, il suffit de se référer à la lettre que François 1er écrivait à sa mère et gaux dames de sa cour. Cet écrit rédigé sous l'ivresse de la victoire, un peu confus, fait ressortir les traits du jeune roi, conquérant chevaleresque, avec un instinct militaire et capable de prise de décision quasi immédiate. François 1er y paraît comme un adolescent en faisant ressentir des émotions de jeune enfant dans sa façon de raconter ses actes héroïques.
Le terrain de bataille est difficile pour les cavaliers : une plaine entrecoupée de rivières, de canaux et de fossés, praticable uniquement que sur de larges chaussées rectilignes. Et tous les grands personnages de l'armée française sont là : François 1er a en main le corps de bataille, le duc de Bourbon a la charge de l'avant garde et le connétable de Bourbon, l'arrière garde.
L'objectif premier des Suisses est de faire main basse sur l'artillerie de leur ennemi.
Mais François 1er ne l'entend pas de cette oreille. Il intervient en décidant de les charger avec 200 hommes d'arme contre 400 Suisses. L'armée suisse lutte ardemment contre les soldats français. La confrontation ne prendra fin que lorsque les des camps n'arrivent plus à s'identifier dans la pénombre de la nuit.
L'anecdote liée à cet évènement est assez surprenante. En effet, les deux camps s'endorment sur le lieu même de la bataille à moitié mélangés.
A l'aube, la bataille recommence. Les Suisses semblent être dominants . En effet, dès le petit matin, ils bloquent les soldats du duc d'Alençon. Mais, les Suisses n'avaient compté sur l'aide des alliés de François 1er. En effet, les premières troupes vénitiennes, appelées par le monarque de France, arrivent en renfort vers 8 heures du matin. Les 300 soldats français reprennent le dessus en rétablissant la situation sur l'aile gauche. Et vers 13 heures, les troupes vénitiennes font leur apparition.
Les Suisses, face à la résistance incroyable de François 1er et du connétable de Bourbon, battent en retraite. A ce moment, l'armée française aidée de Bayard, va neutraliser définitivement l'artillerie helvétique.
Le soir même, le calme était revenu sur le champ de bataille. Bayard, personnage héroïque, arme François 1er chevalier.

Cette bataille fut difficile à remporter mais elle permettait enfin de réaliser le rêve des rois de France depuis des générations : elle ouvrait enfin la porte du Milanais.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:42

Lien généalogique entre Roger REYNAUD

Et Alexandre CORREARD

(rescapé du Radeau de la Méduse**)

 

Suivre les noms en ‘jaune’ indiquant la lignée.

1)   Roger REYNAUD (18/04/1949) résidant à Pierrevert (04860)

2)   Fils d’Andrée Albertine MARTIN (1925 Aspremont) et de Paul REYNAUD (1921-1977 Sisteron)

3)   Fille d’Emile Marius MARTIN (1874-1936 Aspremont)et de Clotilde GERMAIN (1887-1983 Mison les Armands)

4)   Fille de Louis GERMAIN (1844 Mison) et de Marie Victorine ARNAUD (1853-1940 Aspremont)

5)   Fille de Marie Emilie RICHAUD (1825-1886 Aspremont)et de Baptiste ARNAUD                (1817-1873 Aspremont)

6)    Fils de Louis Gabriel ARNAUD ( ?-1859 Aspremont)et de Geneviève JOANNIN  (1795-1865 Aspremont)

7)    Fille de François JOANNIN( ?-1859 La Beaume ‘05’) et de Anne MARROU ( ?-1864 Montbrand 05) 

8)   Anne MARROU est la fille d’Anne ARNAUDON (1/03/1740- ? Veynes) et de Paul MARROU (1711-1783 Montbrand)

9)   Fille d’Antoine ARNAUDON (1694-1760 Veynes) et de Louise MEYNIER (1705-1778 Veynes)  - Note : cette lignée d’ARNAUDON, nous la suivons directement jusqu’à Gabriel ARMAND (notaire, né en 14740, à Serres -05)

10) Fils de Jacques ARNAUDON (1731-1785)et de Rose GLEIZETTE (1735-1777),

11) Fils d’Antoine  ARNAUDON  (1757-1818 Veynes) et de Thérèse DUSSERRE (1757-1818) 

12) Leur fille d’Antoinette ARNAUDON (1793- ? Veynes) épouse Jean JosephMAIGRE(1780-1830)  

C’est là que l’on bifurque vers les Maigre pour arriver à CORREARD                               

13) La sœur de Jean Joseph, Jeanne MAIGRE (1796-1827),

épouse François Balthazar BONTOUX (1785-1860)

14) Qui est le Fils de Madeleine NICOLAS de MAISSAS (1760-1825)  dont la sœur : Elisabeth Claire NICOLAS de MAISSAS

épouse, le 10 février 1774,

le sieur Benoît CORREARD (1748-1826) dont naîtra un fils :


  ALEXANDRE CORREARD (4 décembre1788 à Serres -16 février 1857 à Fontainebleau)   **Ingénieur Arts & Métiers, journaliste, géographe.    

  

         

  Une petite leçon d’histoire : Avez-vous entendu parler du célèbre tableau  


                              ‘’ Radeau de la Méduse ’’ peint par Théodore Géricault ?


RadeauDeLaMeduseAlexandre ‘’serait’’ le personnage avec le bras tendu !

 

 


Le Radeau de la Méduse peinture de Théodore Géricault (1819 musée du Louvre) qui relate un épisode de l'événement.

La Méduse est une frégate française qui a fait naufrage le 2 juillet 1816 sur le banc d'Arguin, au large des côtes de Mauritanie, faisant 160 morts, dont 137 périrent abandonnés sur un radeau. Sur les 15 survivants de celui-ci, récupérés après 13 jours, 5 sont morts avant leur transfert à Saint-Louis du Sénégal.


 


 


 

CHEMIN ROGER < ALEXANDRE CORREARD

 

Chemin de parenté avec Alexandre CORREARD (2)

 

 

 

 

 

 

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:36

Radeau de la Méduse

 

RadeauDeLaMeduse

Le Radeau de la Méduse peinture deThéodore Géricault (1819 Musée du Louvre) qui relate un épisode de l'événement.

La Méduse est une frégate française qui a fait naufrage le 2 juillet 1816 sur le banc d'Arguin, au large des côtes de la Mauritanie, faisant 160 morts, dont 137 périrent abandonnés sur un radeau. Sur les 15 survivants de celui-ci, récupérés après 13 jours, 5 sont morts avant leur transfert à Saint Louis du Sénégal.


Le naufrage de la Méduse

En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal qui lui avaient été pris par les Britanniques au cours des guerres de l'Empire. Le 17 juin 1816, une division de bateaux sous la direction du commandant de la Méduse, le capitaine de frégate Hugues Duroy de Chaumareys, quitte l’île d’Aix (Charente-Maritime) pour rallier Saint-Louis du Sénégal que les Anglais viennent de restituer à la France après le Traité de Paris de 1814. Cette expédition est composée de la frégate La Méduse (construite à Nantes dans les chantiers navals Crucy frères suite à une commande de l'administration napoléonienne), la corvette l’Écho, le brick l’Argus et la flûte La Loire. Cette division est envoyée là-bas pour acheminer les colons, fonctionnaires, militaires et scientifiques attendus sur place. Notamment, les navires transportaient le Colonel Schmaltz, nouveau gouverneur du Sénégal, et sa femme, ainsi que le commis de première classe et futur explorateur Gaspard Théodore Mollien. René Caillie, qui allait être le premier occidental à revenir (vivant) de la ville de Tombouctou, prit place à bord de "La Loire". De grandes quantités de matériel sont aussi embarquées.

Le commandant de la frégate est un noble royaliste qui n'a quasiment pas navigué depuis l'époque de l'Ancien Régime. Il commence la traversée en distançant les autres navires, plus lents que le sien, et se retrouve ainsi isolé. N'écoutant pas les avis de ses officiers, il accorde toute confiance à un passager prétendant avoir déjà parcouru les parages, un dénommé Richefort. Il se trompe dans son estimation et situe le navire bien plus loin du redoutablebanc d'Arguin qu'il ne l'est en réalité. Au lieu de le contourner en passant au large comme l'indiquent ses instructions, il rase les hauts-fonds, jusqu'à ce que l'inévitable se produise le 2 juillet.

 

  La frégate s'échoue sur un banc de sable au  (19°54N 19°24W) . Plusieurs tentatives de renflouement échouent elles aussi… L'équipage construit un radeau de 20 mètres par 7, composé de pièces de bois, destiné à déposer du matériel pour alléger le bateau. Après quelques jours, souffle une violente tempête qui secoue la frégate et provoque plusieurs voies d'eau. L'état-major du navire craint que le navire ne finisse par se désagréger. L'évacuation est décidée.

 

La pagaille est indescriptible. Plusieurs marins sont ivres morts en permanence. Les officiers tentent de garder le contrôle de la situation, mais le commandant et les passagers de marque n'auraient pas brillé par leur exemple ce jour-là. C'est le 4 juillet, les chaloupes sont mises à l'eau et sur le radeau s'entassent 152 marins et soldats avec quelques officiers, une femme est parmi eux. Il est prévu, au départ, que le radeau soit remorqué à terre par les chaloupes et tout le monde doit atteindre le Sénégal en longeant le littoral saharien. Dix-sept hommes restent sur l'épave de la La Méduse espérant, sans doute, être secourus plus tard ; trois d'entre eux seulement ont été retrouvés en vie, le 4 septembre suivant.

Mais très vite, les chaloupes larguent les amarres les rattachant à la masse considérable du radeau qui part à la dérive. Les chaloupes l'abandonnent et s'éloignent. Certaines vont gagner la terre, les hommes tentant leur chance dans le désert, accablés par la soif, la marche et l’hostilité des Bédouins. Ils arrivent enfin après 15 jours d'errance et plusieurs morts. D'autres chaloupes restent en mer et atteignent Saint-Louis en quelques jours. Dans ces dernières se trouvent le commandant Chaumareys et le colonel Schmaltz.

Suite au naufrage, les marins et soldats du radeau essaient de gagner les côtes mais dérivent. L'équipée qui dura 13 jours fit de nombreuses victimes, et donna lieu à des noyades, mutineries, ainsi qu'à des faits de cannibalisme en raison du manque de vivres comme d'eau potable. Les rescapés (15 hommes sur les 152 personnes embarquées sur le radeau) seront récupérés le 17 juillet par un des quatre navires du convoi, l’Argus qui ramènera vivants 10 d'entre eux à Saint-Louis.


Retentissement

L'incompétence des officiers et les récits autour du radeau provoquèrent une certaine émotion dans l'opinion lorsque deux hommes de l'équipage, le chirurgien Savigny  et l’ingénieur géographe Alexandre Corréard,

 (Ascendant direct de Roger REYNAUD, fils de MARTIN Andrée, petit fils de Clotilde GERMAIN et arrière petit fils de Marie Victorine ARNAUD d’Aspremont > la grand-mère d’Alexandre est native d’Aspremont)


les rapportent dans un livre. Suite à ce témoignage, un procès eut lieu en 1817, sous la Restauration, et Chaumareys fut reconnu responsable ; lui furent notamment reprochées son incompétence et sa lâcheté. Mais la peine de mort prononcée contre lui fut commuée en trois ans de prison.

Plus largement, le scandale et l'indignation qui suivirent le drame étaient aussi dirigés contre une marine archaïque aux mains des royalistes, qui avaient choisi d'ignorer les apports de l'Empire dans le domaine maritime.


L'histoire de la Méduse a inspiré le tableau de Théodore Géricault, ''Le Radeau de la Méduse'' , toile de 1819 . L'épisode du naufrage retenu par le peintre se situe peu avant le sauvetage, quand le navire l'Argus est à l'horizon. La réalisation du tableau deux ans seulement après le procès, et son réalisme reconstituant minutieusement un fait encore d'actualité, furent perçus comme une provocation.

Le Chancellor , roman de Jules Verne paru en 1875 dans la série des Voyages Extraordinaires , s'appuie en partie sur les événements survenus lors du naufrage de la Méduse.

Le Radeau de la Méduse, film français de 1998 avec Jean Yanne et Claude Jade, inspiré de l'histoire des naufragés de la Méduse et de la création du tableau de Géricault.

Océan mer (1993), roman d'Alessandro Baricco librement inspiré de l'histoire de la Méduse.

Radeau de la méduse (historique).

Frégate la méduse (maquette).

L'Histoire du Naufrage sur le site du Parc National Banc d'Arguin


Bibliographie


Le témoignage de quatre survivants :

1ère Relation (1817) Alexandre Corréard (Ingénieur-géographe), Jean-Baptiste Henri Savigny (Chirurgien en second à bord de la frégate La Méduse),

2ème Relation (1818) Monsieur D'Anglas de Pradel (Lieutenant au bataillon du Sénégal, ex-Garde du corps du Roi), Notes destinées à la rédaction de la

3ème Relation (paru la première fois en 1946) Paul Charles Léonard Alexandre Rang Des Adrets dit Sander Rang (Enseigne de Vaisseau à bord de la frégate La Méduse), Jugement de Monsieur Hugues Duroy de Chaumareys (Capitaine de la frégate La Méduse) par le greffier Belenfant et l'Ode sur le naufrage de la frégate La Méduse par L. Brault. Naufrage de la frégate La Méduse, 1817.

Réédition : Relation Complète du NAUFRAGE DE LA FREGATE LA MEDUSE faisant partie de l'expédition du Sénégal en 1816, à Paris, chez Jean de Bonnot, 1968.


Érik Emptaz, La Malédiction de la Méduse, Grasset, 2005. Prix Encre marine, 2005.

Claude Cosneau, Mathurin Crucy, 1749-1826, architecte nantais néoclassique, catalogue de l'exposition, Musée Dobrée, Nantes, 1986.

Michel Hanniet, Le Naufrage de La Méduse, paroles de rescapés, Éditions Ancre de marine, 2006.

Cet ouvrage de 495 pages constitue le récit le plus complet jamais publié. Il contient de nombreux inédits et corrige les inexactitudes et les préjugés racistes contenus dans la trop célèbre relation « arrangée » par Corréard. La bibliographie du travail de recherche effectué par Michel Hanniet recense 182 titres d'écrits et d'œuvres diverses suscitées ayant le naufrage de La Méduse pour sujet ou source d'inspiration.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:21

Tata-Celine-97ans-22-02-2011.jpg

 

Conversation avec ma Tante Céline MARTIN, épouse MARIN,

née le 9/09/1914 à Aspremont 05


 

Le 22 février 2011 avec ma sœur aimée et adorée, Pétou, nous avons rendu visite à notre tante à la maison de retraite de Veynes, pour l’écouter nous raconter sa vie et celles des autres………

 Céline est la mémoire vivante du village d’Aspremont, dont elle est la doyenne (98 ans).

Physiquement elle est en parfaite santé : une petite canne pour marcher, mais l’œil vif et plein de malice – en parlant d’œil : elle lit sans lunettes ! Pour contrer notre interrogation, elle saisit sur le champ une revue devant elle et nous fait une démonstration de lecture qui nous laisse ‘baba’ : son horoscope en dix secondes ! ! !  Elle nous explique :

‘’Je jette un regard sur l’ensemble de l’article, comme pour prendre une photo, et après je peux lire phrase après phrase’’

Je lui demande des nouvelles de sa santé. Nous confirme qu’elle se porte bien et qu’après que je lui ai demandé si dans sa vie, elle a eu des maladies graves. Voici sa réponse :

‘’Oh oui, il y a huit ans, j’ai eu une crise de foie, j’ai vomi mes tripes, cela m’a duré pendant 2 jours ! Tu te rends compte !’’

Comme elle se répète souvent (comment serons-nous à son âge ?) elle nous a raconté comment elle a passé son Certificat  de fin d’Etudes Primaires.

C’est excellent. Et voici ce qu’elle raconte :

‘’Je n’avais pas encore 12 ans, en juin 1926, je suis allé à pied à Aspres/s/Buëch passer le certificat d’études avec 2 amies de classe (une fille VERDIER et une autre). Ma mère, Clotilde, qui exploitait le Café-Epicerie MARTIN, m’avait préparé la musette pour le midi. Levée à 6h, petit-déjeuner, et nous voilà parties, toutes les trois, à 7h de matin, à 12 ans jusqu’à Aspres – 4kms à pied – la peur au ventre entre le trac de passer cet examen et l’angoisse d’aller à la ‘’ville’’.

J’ai bien répondu à toutes les questions et vers les cinq heures du soir, nous sommes revenues comme à l’aller…….à pied. Ma maman surveillait mon arrivée par la fenêtre de sa chambre, me regardant rentrer toute heureuse de ma journée, car j’étais certaine d’avoir rendu une bonne copie.

Dès que je franchis la porte, elle m’a dit :

‘Je sais, cela a bien marché pour toi, tu as réussi !’

‘Mais qui te l’a dit ?’

‘La route !’  …………….répond ma maman !

En fait, elle avait vu la joie qui me transportait et était sûre que j’avais réussi : nous avions toutes les deux raison : je finissais 1ère du Canton ! A la grande joie de mon instituteur, Mr DELCOUR et de mon père, qui m’avait beaucoup aidé dans mes révisions. 

                                         

Et elle continue :

 ‘’Ah, mon père, Emile MARTIN, ça c’était quelqu’un ! Figure-toi qu’en semaine, il faisait le représentant de Liquides & Savons pour la Maison MATHIAS de GAP. C’était bien, parce qu’à la maison on avait toujours sa petite valise de savons de démonstration, on n’achetait pas de savons, bien sûr, c’était une denrée rare et assez chère. Alors, mon père, partait le lundi matin, bonne heure à vélo à Pont de Chasbestan (5kms), mettait son vélo dans le train > direction Sisteron. Et là, il remontait à Aspremont, en s’arrêtant dans tous les villages bordant la Nationale. Il visitait les bars, épiceries et autres commerces pour vendre ses Liquides et ses Savons. Il rentrait le vendredi soir. Ce n’est pas tout.

Il était tellement gentil et serviable que le samedi matin, il s’installait sur une table de son Café MARTIN, et faisait……….l’Ecrivain public. Eh, oui, les gens venaient le trouver pour des renseignements et conseils : il faisait des lettres aux administrations, aux impôts, aux banques. Et tout ça, gratuitement bien sûr !

Je me rappelle qu’il disait qu’il était ‘l’homme de lettres’’ de Gabriel FIE, maréchal-ferrant, de Casimir VERDIER, cultivateur et Armance SEDERON.’’

Et ma mère, Clotilde, qui tenait le café-épicerie !

Souvent le samedi soir, les clients lui disaient : ''Clotilde ? Il te reste des oeufs ?'' ça voulait dire : 'prépare une omelette'. Et, ma maman faisait une énorme omelette que les clients se partageaient sur le comptoir.

Et ce couple a 'eu le temps' de procréer : 14 enfants de 1907 à 1930 ! ! tu te rends compte ! quel travail !


Et elle continue :

Et mon frère Roger, vous savez ce qu'il a fait ?

Il travaillait à la grande gare de VEYNES, comme cheminot et tous les jours en rentrant du travail, il faisait un détour sur les rives du Buëch et il ramenait 3 ou 4 pierres-galets (il les choisissait avec minutie, bien rondes et bien polies) dans ses poches et devinez ce qu'il en a fait ? Au bout de plusieurs années il a bâti sa maison avec ! ! ! Maintenant, ses héritiers sont contents : ils ont une maison en pierres !

 

 

Nous retournerons la voir, bientôt, car elle a encore beaucoup d’anecdotes à nous raconter.
Sa devise pour expliquer sa longévité :

‘’J’ai eu de la chance, car j’ai trois ‘9’ dans ma date de naissance !’’   (9/09/1914)

 

Bravo Tata, et …….merci pour cette leçon de vie.

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